Les facteurs sexuels, bipolarité, anima , animus, yin , yang,

«Là, où il y a la vie, il y a le principe de polarité. Les biologistes ont réalisé que la vie implique essentiellement une disposition positive et négative des phénomènes électriques.

Dans le système nerveux d’un être humain, deux sous-systèmes s’opposent dans leur action et, la santé résulte de leur équilibre dynamique. Toutes les activités demandent la libération de ces charges électriques, l’électricité a un caractère bipolaire, un aspect positif et négatif.

Les anciens philosophes chinois exprimaient le caractère auto rythmé propre à tout processus, dans l’image des 2 forces opposées des polarités Yin et Yang, qu’on voit dans un cercle. Cette figure n’est pas statique, elle représente un processus bi-polaire. Il exprime le rythme des saisons, et le zodiaque astrologique, est l’expression symbolique de ce processus.

La force de jour se réfère à la polarité masculine yang, qui a moins de force au moment du solstice d’hiver, la force de nuit Yin, se référant à la polarité féminine  à son maximum de puissance. Durant les mois d’hiver, la force de jour augmente peu  à peu après le solstice d’hiver,  la force de nuit décroit : les deux forces sont équivalentes au moment de l’Équinoxe de printemps. La force de jour, yang, dans le cycle de l’année se manifeste par une poussée d’individualisation et la sexualité est la force qui agit au cœur de ceci…

Au Solstice d’été, la force de jour atteint le maximum de sa puissance, la force de nuit est au plus bas, puis elle augmente , pendant que la force de jour diminue encore une fois, pour devenir égale au moment de l’Équinoxe d’automne.

Le principe de polarité opère  dans la sexualité : les formes du début de vie ne sont pas classées, selon le sexe. L’organisme unicellulaire se divise en deux, automatiquement, à l’infini. Jusqu’au troisième mois de la gestation, l’embryon, dans le ventre de sa mère possède les germes des organes mâles et femelles. La différence structurelle qui se produit ensuite n’est pas absolue. Le corps masculin conserve potentiellement des structures  féminines  et, le corps féminin montre des structures correspondant à des  marqueurs masculins …Quand Jung nomme  l’anima , le principe féminin dans l’homme et, l’animus principe masculin dans la femme, il en parle comme de quelque chose d’indifférencié, de fonctions psychiques archaïques qui peuvent se manifester dans les rêves, les fantasmes, les intuitions, les facultés supra sensibles,  constituant ce qu’il y a de moins évident*.

Les forces qui ont produit le caractère mâle ou femelle du corps ne sont pas les seules : à l’intérieur et à travers le corps mâle,  une psyché femelle est aussi au travail. On peut penser qu’elle provient des caractères primordiaux femelles existant durant la phase pré sexuelle de la croissance de l’embryon. En d’autres mots, l’ovule fécondée dans la matrice est à la fois mâle et femelle potentiellement, et quand le germe des fonctions dominantes mâles devient dominant et que l’embryon  développe graduellement des caractères rudimentaires masculins, le germe femelle ne disparaît pas. Il ne perd pas entièrement sa force, il grandit dans une direction opposée à la construction sexuelle du germe mâle, il développe en même temps des traits  sexuels opposés psychologiquement… cela opère à l’intérieur du subconscient…

Astrologiquement, avec le Soleil et la Lune, nous avons les symboles de l’aspect sexuel de la nature humaine, dans le corps masculin et féminin. La puissance sexuelle,  opère par les structures organiques qui sont régis par Mars et Vénus. Toutes ensembles, Soleil, Lune, Mars et Vénus, traitent des facteurs individuels, Jupiter et Saturne traitent des facteurs collectifs, et les principes individuels et collectifs sont les polarités les plus basiques de toutes formes d’existence.

Jupiter et Saturne* nous donnent des indices sur l’activité opposée des forces, respectivement dans  la psyché masculine et féminine qui sont deux planètes sociales qui  traitent de l’organisation sociale de la communauté, de son maintien, des facteurs collectifs..

 

* L’individu  nouveau né (puis plus tard l’adulte) est seul. Il est né dans une collectivité et, c’est cette collectivité, sa tradition qui fournit à cet être ce dont il a besoin au niveau biologique et mental, la nourriture, le savoir, le langage, et les institutions sociales nécessaires pour l’accomplissement de sa personnalité individuelle, symbolisée par Jupiter et Saturne.

 

D’après « Sex factors in personality » , de Dane Rudhyar, disponible gratuitement et complet sur Khaldea.com

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