Maitrises des planètes ?

Disons le c’est un casse tête,  on doit remettre en question les maîtrises des planètes sur les signes, si on ne veut pas faire des erreurs d’interprétation en analysant un thème. Plutôt que de cumuler les données, et les planètes, étoiles, points, il vaut mieux remettre certaines données en cause.      

Par ordre chronologique d’apparition dans l’astrologie, nous avons le Septénaire de Ptolémée, mais finalement il ne remplit pas tout à fait son office, parce qu’à cette époque on n’avait pas découvert Uranus, Neptune, Pluton.

Il faut savoir qu’on attribue le domicile d’une planète dans un signe en faisant l’amalgame avec ce qui a présidé à sa découverte. Pour Uranus, ce fut l’indépendance des États-Unis, la révolution Française, la philosophie des « lumières », pour Neptune on vivait une période de révolution industrielle, le monde s’ouvrait avec l’exploitation des grands territoires qu’on avait découvert durant les siècles précédents, pour Pluton ce fut la découverte du radium par le couple des Curie dans les années vingt. 

On a des tableaux de maîtrises qui sont différents d’André Barbault en passant  par Hades,  Lassalle  et Germaine Holley, Iréne Andrieu qui elle, nous invite à connaître la répartition tibétaine, qui inspira son astrologie d’évolution. Tout ces astrologues cherchent la vérité et en fait on doit revoir la chronologie des découvertes pour évoluer.

Finalement, la meilleure méthode comme disait l’astrologue Christian Drouaillet , mon professeur, est de ne prendre que les domiciles et les exaltations et, de laisser le reste (les exils et les chutes), »car les planètes sont là où elles doivent être pour la durée de notre existence et pour faire ce que nous avons à vivre » du fait d’un projet sens (celui de nos parents), et d’un karma (nous nous incarnons pour vivre quelque chose). Nous  avons appris le Septenaire qui se trouve dans son livre « l’Astrologie de la guérison ».

Oui mais… on a besoin de construire, avant de déconstruire, ensuite seulement, on peut se posera les bonnes questions, c’est une approche scientifique, basée sur le questionnement, le doute critique, on apprend les différentes approches et on les critique.

Le Septénaire ( formé des sept planètes visibles avant les lunettes perfectionnées) nous dit que la Lune est bien dans le Cancer, le Soleil dans le Lion, ensuite on attribue deux signes pour chaque planète restante jusqu’à Saturne, dans l’ordre spatial à partir du Soleil : Mercure régit les  Gémeaux et la Vierge, Vénus régit le Taureau et la Balance, Mars régit le Bélier et le Scorpion, Jupiter les Poissons et le Sagittaire, Saturne  le Capricorne et le Verseau et et là, ça commence déjà à ne pas aller.

Voyons Saturne :

Saturne et le Capricorne, ce sont les limites, les lois, les règles, la fin des choses, le surmoi, la conscience, rigueur et la sévérité, la fidélité à la tradition, la peur donc il est bien dans ce signe de terre sévère , laborieux,  solitaire, à la base pourvu d’une certaine avidité comme planète qui refuse de mettre au monde des enfants, pour ne pas perdre sa place de chef.

Le Verseau, c’est le non-ego, l’originalité, la fantaisie, l’ouverture aux idées nouvelles, aux gens nouveaux, le partage, l’humanisme, donc rien de tout ça ne convient à Saturne. Maintenant, nous avons Uranus, découvert en 1782,  qui vient remplacer le vieux Saturne et c’est mieux, Uranus est un Mars doué d’une fonction transcendante. Il amène dans chaque signe des périodes de transformation avec des désordres et des crises dont une transformation nécessaire doit sortir (cycle 84 ans)

Les Poissons peuvent laisser Jupiter au Sagittaire car Jupiter est un dieu de feu expansif et enthousiaste, extraverti dans ses manifestations, protecteur et quelquefois envahissant Quel rapport avec le timide Poissons qui reste facilement seul et dans ses rêves, sans trop réagir au niveau social , sinon dans des hôpitaux, des églises, des lieux de réclusion comme les prisons.

Neptune, dieu des océans et des mers, des abîmes et des profondeurs est mieux adapté à ce signe d’eau fait pour les arts, mais qu’on a seulement découvert vers 1848, mais qui a presque déjà fait de mémoire humaine une bonne partie du zodiaque (cycle de 163 ans).

Le Scorpion, signe d’eau peut et doit se sentir ravi d’avoir Pluton comme maître, car Pluton est le feu souterrain,(cycle de 245 ans), il arrive dans la maison VIII où il doit se dépasser la peur de la mort, ses démons et sa souffrance, en transcendant  sa peur de tout perdre, alors que Mars n’est qu’un jeune guerrier avide d’action qui est bien dans le Bélier, signe cardinal de feu, de conquêtes terrestres et matérielles.

Dans l’astrologie traditionnelle, on met Uranus, Neptune et Pluton en seconde position parce que ces planètes  ne seraient pas contactées par notre âme, que du fait de leur éloignement, on ne les ressentirait pas. Pourquoi cumuler deux maîtrises sur certains  signes,ce qui complique singulièrement les explications ?

Ici je dirais qu’à part la Lune qui nous fait réagir pour certains d’entre nous consciemment et, le Soleil qui nous réchauffe, nous n’avons pas la sensation de vivre les autres planètes Mercure, Vénus , Mars.

Par contre, lorsqu’un astrologue voit le comportement des personnes qui ont ces planètes accentuées, il est obligé de se rendre à l’évidence.

On avait à l’époque où Athènes a inventé la démocratie, une conjonction en Taureau des trois planètes Uranus, Neptune et Pluton (plus Mars et Jupiter) opposé Saturne, de – 570 à – 78 (Irène Andrieu), qui est le début du grand cycle actuel.

 

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