Cécile Kahn, dite Cécile Brunschvicg, née le 19 juillet 1877 à Enghien-les-Bains (Seine-et-Oise) et, morte le 5 octobre 1946 à Neuilly-sur-Seine est une femme politique et féministe française. Je commence par sa biographie car peu d’entre nous la connaisse.
Cécile Kahn grandit dans une famille bourgeoise républicaine de confession juive. Son père, Arthur Kahn, est un industriel alsacien, chevalier de la Légion d’honneur. Son milieu familial n’est pas enclin à laisser les femmes étudier, toutefois elle réussit à obtenir à l’âge de 17 ans son brevet supérieur, qu’elle prépare en secret.
La rencontre avec Léon Brunschvicg, philosophe féministe membre de la Ligue des droits de l’homme, puis vice-président de la Ligue des électeurs pour le suffrage des femmes est décisive. Ils se marient en 1899 et ont, de 1901 à 1919, quatre enfants.
Son engagement social et féministe débute en 1908, avec sa participation à la section Travail du « Conseil national des femmes françaises » (CNFF), puis se prolonge en 1909 avec son adhésion à l’Union française pour le suffrage des femmes. La même année, elle crée les Réchauds de midi qui permettent aux travailleuses de disposer d’un repas chaud le midi. Elle adhère en 1920 au « Soroptimist club » puis, dans les années 1930, à la Ligue pour le relèvement de la moralité publique.
En 1910, elle devient secrétaire générale de l’UFSF L’Union française pour le suffrage des femmes, branche française de l’Alliance internationale puis présidente en 1924 et veut la développer en province . En 1914, elle crée l’Œuvre parisienne pour le logement des réfugiés de la Première Guerre mondiale . C’est une féministe réformiste Elle aussi défend l’école mixte et devient présidente de la « section Travail » du Conseil national des femmes françaises. Elle aide à la création de centres sociaux et en 1917 à l’École des surintendantes d’usine (les ancêtres des actuelles assistantes sociales). Elle est directrice de l’hebdomadaire « La Française » à partir de 1926, et y publie de nombreux articles, notamment dans le cadre de son dialogue avec des militants antiféministes, comme Marthe Borély.
Cécile Brunschvicg adhère en 1924 au Parti républicain, radical et radical-socialiste (ou PRS) qui vient de s’ouvrir aux femmes. Elle est nommée sous-secrétaire d’État à l’Éducation nationale dans le premier gouvernement de Léon Blum, en 1936. Son ministre de tutelle est Jean Zay. Elle est avec Suzanne Lacore et Irène Joliot-Curie la première femme membre d’un gouvernement français, alors que les Françaises n’ont pas le droit de vote qui ne l’obtiendront qu’en 1944.
Elle participe à la création des cantines scolaires, au développement de la surveillance de la délinquance et des risques sanitaires, ainsi qu’à la promotion de l’éducation des filles..Les femmes peuvent dorénavant être candidates au poste de « rédactrice territoriale ». Le gouvernement Blum tombe à cause de l’opposition du Sénat, et son successeur, Camille Chautemps, ne la reconduit pas dans ses fonctions.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, en raison de ses origines juives et de sa participation au gouvernement du Front populaire, elle est contrainte de se cacher dans le Midi de la France. Elle change de nom et ne peut être aux côtés de son époux, décédé à Aix-les-Bains, en janvier 1944. Elle est professeure dans un pensionnat de jeunes filles, à Valence. Après la guerre, elle reconstitue l’UFSF. Elle est « Présidente d’honneur du Conseil National des femmes radicales socialistes ». Cécile Brunschvicg meurt le 5 octobre 1946 à Neuilly-sur-Seine.
Son analyse rapide est la suivante : sa vision compatissante de la situation des femmes est due à la pyramide des planètes entre les signes d’eau.
Sa réussite est sans doute due à l’ensemble des trigones de Jupiter rétrograde (une dette à payer) à l‘AS Lion, et les planètes Uranus conjointe Vénus (en secteur XII), lui donnant de l’efficacité. Son AS ainsi que sa Vénus conjointe Uranus, la pousse à l’innovation.
Son Soleil en Cancer est maitrisé par la Lune en Scorpion en IV opposée Pluton et Neptune en X en Taureau. Cela indique une femme qui ne voulait pas rester dans son foyer, pas faite pour la soumission. Cette situation l’amène à penser avant tout à la question de la sécurité, de la protection, de la santé et de la faim, une préoccupation bien Taureau au MC. Cependant, Neptune en opposition à la Lune souligne l’illusion et la désillusion.
La Lune en Scorpion trigone Saturne rétrograde Mars en Poissons (premier maitre du Scorpion), symbolise la sensibilité à l’action, le trigone Soleil et Mercure en Cancer dont elle est le maitre, amenant un grand équilibre intérieur, et extérieur malgré la lune carrée Vénus. La lune a été manifestement son moteur. On doit ici noter l’interception du signe du Cancer puisque la XII démarre dans le signe du Lion : il s’ensuit cependant comme souvent une exacerbation du combat pour la femme symbolisée par la Lune angulaire en Scorpion en IV.
Dans ce portrait positif, il ne manque pas d’éléments forts et dérangeants, montrant que sa vie fut un combat :
Pluton au MC en Taureau, brise les certitudes Taureau au niveau des valeurs d’argent : propriétaire de la Lune, avec laquelle il est en opposition , la planète lui a donné la capacité de comprendre la souffrance d’autrui, sans doute à cause d’expériences personnelles difficiles avec les représentant(e)s de l’autorité de l’époque .
Mars conjoint Saturne rétrograde en VIII, Saturne rétrograde indiquant un refus de l’autorité, Mars et Saturne étant carrés avec Jupiter rétrograde le souci et la nécessité de se porter au secours de quelqu’un ou quelque chose, des problèmes dans l’intimité). La planète Uranus conjointe Vénus retro en XII, Vénus carrée Pluton et Lune, Uranus carrée Pluton indique qu’elle a affrontè la violence, tant au niveau personnel que public.
La lune noire en Verseau VI, conjointe au noeud nord , est en lien et opposée avec Uranus sur l’AS encore en XII, son maitre, qui lui a insufflé la force de son combat pour la liberté.
Avec ces aspects, cette femme a du se battre férocement et souffrir pour faire émerger un peu de justice pour les femmes , l’aube du combat féministe.
(bio d’après wikipedia)