Je vous renvoie au texte sur la Lune noire (les trois : la vraie mais qui varie avec le mouvement de la terre, d’où la corrigée et la moyenne , les trois formant un espace dans lequel on a un problème en rapport avec le signe et la maison).
Ici le problème est dans les analogies avec la mère : quelle mère je veux être ou pas mère du tout, et avec la famille et la patrie puisque le signe du Cancer est le symbole de tout cela. On sera bien avisé de réfléchir à tout ces problèmes mais on ne peut les éviter en les balayant d’un revers de la main.
Avec eux, il y a la culpabilité qui surgit (suis-je une bonne fille/fils ?) et le complexe d’abandon (je n’ai pas eu de mère, elle m’a fait souffrir, elle ne me comprenait pas). Naturellement, je ne parle pas des cas de maltraitances, physiques ou morales. Il y a le problème du pardon à savoir rendre sa part : Christian Drouaillet disait que même si on n’avait pas eu ce qu’on voulait, il fallait au moins reconnaître ce que l’on avait eu, si l’on avait eu suffisamment pour parvenir à devenir un humain, être reconnaissant pour cela. L’imaginaire nous fait rechercher la perfection (le bonheur) pour nous, mais la vie nous donne autre chose, cet autre chose est un défi à relever pour augmenter notre capacité de tolérance et d’humilité : enfants trop gâtés qui ne s’en rendent pas compte, paresseux qui veulent tout sans rien faire, rebelles qui ont fait n’importe quoi, ambitieux qui n’ont pas les capacités pour arriver là où ils le voudraient, nous sommes tous imparfaits, mais nous en voulons à nos parents de ne pas nous avoir faits comme des êtres adaptés à la tâche dont nous avions rêvé. En tout cas, cette tendance est en voie d’augmentation, alors qu’autrefois les parents étaient respectés tout en en donnant beaucoup moins. En fait ceux qui ont donné les coups, sont souvent plus aimés que ceux qui ont prodigué des soins. Des psy de tous acabit diffusent des tutos pour vous expliquer qu’on vous doit ceci ou cela, alors que finalement, c’est vous qui devriez faire votre devoir envers eux.
La Lune noire murmure à votre oreille que vous êtes une victime, que vous n’êtes pas libre et, vous la croyez. Elle vous conduit sur des chemins de traverses qui vont vous faire souffrir et vous y allez, c’est cela le déterminisme : retourner votre Lune noire vous permet de le comprendre, en prenant l’attitude qui convient. La vie que vous avez doit vous conduire à être le meilleur de vous-même, mais pas cet être idéalisé par votre mental en perpétuelle recherche de son plaisir.
Ce jour, la Lune noire est carrée avec Vénus à 3° en Bélier. Il y a ici beaucoup de violence : cela parle aussi d’enfants, avec Jupiter exalté en Cancer conjoint Vénus.
Il est étonnant (pas pour les astrologues) que ce soit en ce moment que les juges conservateurs d’extrême droite des États-Unis se mettent à contester le droit d’avorter , ce qui pourrait entraîner l’application dans presque la moitié des états conservateurs du pays. Aux États-Unis, il s’agit de la remise en cause du droit qui remonte à 1973 où acheter des contraceptifs n’est légal que depuis 1963, or ce droit aussi pourrait aussi être contesté, puisqu’il concours à ne pas être fécondante.
Sans attendre la décision, l’Oklahoma, ancien état esclavagiste du sud à forte population de couleur a proclamé l’interdiction de l’avortement après six semaines (pour les femmes dont les règles sont irrégulières, on voit le danger).
Mais n’est-ce pas aussi le programme de toutes les extrêmes droites ? Et pourtant beaucoup de femmes ont voté pour ces partis (de même que paradoxalement, le droit de porter des armes qui est la négation de la ,même pour la self défense). C’est typique d’une action Lune noire : elle vous met face à vos contradictions . La maternité versus l’avortement, le droit de donner la vie à un être à venir versus celui d’ôter la vie à un être à venir.
On sait combien cette question est dangereuse, puisque les femmes le feront avec les moyens du bord (le cintre en fer, autrefois se jeter du haut d’une échelle ou d’un escalier) or, il faut savoir qu’ il existe des pilules abortives très au point, qui n’obligent pas des médecins à faire des actes qui leur coutent moralement.*
Tandis qu’on fournit des armes de guerre qui tuent des enfants, on s’attaque toujours aux femmes qu’on rabaisse au rôle de « matrices à faire des enfants de blancs », car ne nous voilons pas la face, ces lois passent dans les états conservateurs racistes.Les viols des soldats n’ont pas d’autres buts que de contrôler les naissances à venir (en dehors de leur satisfaction). Tuer des femmes enceintes, a toujours été un moyen d’extinction de la race : encore une fois la femme est un objet de reproduction.
Cette affaire va durer puisque la lune noire reste dans le signe durant 9 mois, il y aura encore beaucoup de débats et de vies en cause, celles des mères et celles des enfants. Au bout du compte c’est la remise en cause de ce sentiment de patrie unie qui est en jeu : quelle femme ne détestera pas un pays, qui la rabaisse en lui enlevant ses droits ?
Certes, je ne milite pas en faveur de l’avortement comme moyen de contraception, mais quand on sait le nombre de violences faites aux femmes dans les pays dits civilisés en paix, les viols (même dans les couples), les inconvénients de la pilule contraceptive (prise de poids , nausées, baisse de la libido), les douleurs quelquefois provoquées par le stérilet, des vegan et des vegé qui adoptent une contraception « naturelle » type Ogino, celles qui ne ne veulent pas de corps étrangers, etc , et la vie sexuelle épisodique de beaucoup de femmes, l’âge, les circonstances matérielles entrant en compte : l est clair que l’enfant « non désiré »** peut survenir.
On ne peut obliger une femme à l’abstinence sexuelle à cause de cela, mais un avortement peut quand même être une douleur morale, et vécu comme une humiliation. Les antis jouent beaucoup sur le remord et la culpabilité, mais on ne fait pas adhérer quelqu’un à une idée par la contrainte physique. Ce n’est pas la banalisation de l’avortement.
Le petit livre blanc de l’avortement » sorti en 72 énumérait les catastrophes physiques : femmes stériles et morts engendrées par les avortements clandestins. Ce bilan est bien pire qu’un avortement thérapeutique ou la prise de cachets : la femme étant malade et très fatiguée de toutes façons, puisque ce sont des super règles.
L’égalité homme femme commence ici : ça s’appelle le droit à disposer de son corps.
*Deux types de comprimés peuvent être utilisés pour provoquer un avortement de manière sûre et efficace en déclenchant un processus similaire à une fausse couche. (https://www.womenonwaves.org/)
** ces femmes peuvent vouloir un enfant a un autre moment ; Ce combat dure depuis les années soixante dix et on a le droit d’en parler en France au moment où les femmes perdent la mémoire de ces combats et votent pour des partis qui prônent la suprématie de la race blanche, au prix des libertés des femmes. Avec ce qui se passe en Ukraine, je pense qu’on peut être choqué des deux poids deux mesures envers les femmes.