Lady Diana Spencer : dépression et astrologie

La dépression : qui peut en être victime ?

Au départ, il y a souvent un comportement dépressif inscrit soit par la vie dans la petite enfance, soit par l’héritage familial.

La dépression accompagne aussi d’autres pathologies et on ne peut dire si c’est la dépression qui est première ou la maladie. (voir article sur la somatique).

En astrologie, on recherche certains indices, cela  peut-être intéressant pour ceux qui en sont victimes ou qui paraissent en danger imminent. Les connaître pourraient permettre d’anticiper, de ne pas sous estimer comme cela arrive fréquemment quand on se demande si certaines personnes  souffrent réellement ou sont justes en période de découragement.

Certaines personnes possèdent un Saturne fort dominant ou rétrograde qui symbolise des lois mentales rigides, une grande exigence, des jugements renforcés,  trop de valeur accordée aux jugements d’autrui. Il y a projection des comportements passés sur les situations d’aujourd’hui : un jugement comme « tout recommence toujours, rien change». Cette attitude empêche l’adaptation aux situations, c’est un manque de souplesse handicapant.

C’est souvent associé  à Pluton qui symbolise une image de soi en « tout ou rien », placé en position dominante à l’ascendant, au milieu du ciel, ou conjoint à Saturne (par exemple). Ce comportement inconscient suppose qu’il y a un besoin d’amour et de reconnaissance. On va donc chercher Vénus et on trouve une Vénus rétrograde ou dissonante qui entraîne la négation de soi et l’auto dépréciation.

« Ceci est souvent accompagné d’un sentiment d’abandon lié au débordement émotionnel d’une Neptune  souvent rétrograde ». Il faut amener la personne à prendre conscience des principes de base qu’il ne peut remettre en discussion  et qui gouvernent ses réactions. » Iréne Andrieu.

D’après mon ressenti personnel, dans chaque groupe de signes,(Feu, Terre, Air, Eau) il y en a un qui est plus ciblé :

le Lion en feu à cause de son grand besoin d’amour et de reconnaissance, son attachement aux enfants, 

le Cancer en eau parce qu’il touche l’enfance, l’âme, la mère, le nid, l’hérédité, la patrie, mais aussi les Poissons parce qu’ils se demandent ce qu’ils font sur cette planète

le Capricorne  en terre figé dans ses certitudes qu’il n’arrive pas à faire évoluer, et conscient de ses limites, mais il y a aussi la Vierge qui est hypocondriaque

le Gémeaux en air dans le rôle d’éternel d’adolescent instable, non autonome, irresponsable, immature, mais il y a aussi la Balance qui perd l’équilibre. 

Ces signes et les planètes qui les gouvernent symbolisent le père (Soleil et Saturne), la mère (Lune), l’amour (Soleil et Vénus), et l’adolescence (Mercure), l’idéal (Neptune) c’est donc l’essentiel qui est en cause.

Cependant on pourrait trouver des motifs dans tous les autres signes, à cause de l’anxiété du Scorpion d’eau, le Taureau parce que la vie ne satisfait pas son avidité, les verseaux qui deviennent fanatiques, et les Sagittaires qui n’arrivent pas à s’adapter, un peu comme les Poissons.

Déclenchement :

Sur le plan générique, Il faut tenir compte du cycle des planètes : Dans la jeunesse les carrés d’Uranus croissant et de Saturne décroissant à 21 ans accompagnent le départ des enfants mais ce n’est pas forcément si facile pour eux, puis les âges difficiles avec le retour de Saturne autour de 29, 58 ans, opposition d’Uranus 42 ans, opposition de Neptune à lui-même dans la vieillesse à 84 ans, accompagné du retour d’Uranus. Ces transits ne sont pas étrangers à une grande souffrance psychique, pour les personnes qui ont Pluton en Cancer puisque Pluton est actuellement en Capricorne et revient aussi en opposition à lui-même  (ce n’est pas vrai pour toutes les générations, du fait du cycle légèrement irrégulier et de l’âge que l’on peut atteindre). 

Il faut savoir que la durée des transits dans le signe est de l’ordre d’un passage de  2 ans pour Saturne , 7 ans pour Uranus, jusqu’à  22 ans pour Neptune et 25 ans pour Pluton donc bien plus long que l’orbe de trois degrés prise habituellement. Il y aura donc une lente apparition suivie d’une lente disparition de l’effet.

Au niveau personnel,  il y a interaction entre Saturne et Pluton en transit et natal, plus l’action d’Uranus qui est un déclencheur  type « coup de foudre « .

« Il y a nécessité de recentrage à cause de l’action négative d’un Neptune souvent rétrograde « je n’existe pas » ».

Un transit qui paraît plus doux comme celui de Jupiter mais qui dure un an, s’il se produit sur une des planètes précédentes est aussi facteur de déclenchement (en passant sur Uranus par exemple).

En ce qui concerne les aspects, l’aspect de quinconce de 150° est assez traître : la planète est passée par le trigone, puis elle doit aller vers l’opposition. Ici elle tergiverse entre les deux. Il y a une résistance entre les deux planètes, l’une des deux doit céder pour l’autre dans sa signification archétypale. 

Lorsqu’on ne résout pas le quinconce en s’assouplissant, c’est là qu’il devient violent envers soi-même. 

Dans un thème, on peut trouver la configuration du yod formées par deux quinconces (un croissant et un décroissant, le décroissant étant le plus dur) reliés à un sextil qui transitée par les planètes citées ci-dessus, provoque un mouvement presque irréversible de luttes intérieures. 

Les planètes de transit en passant en aspects sur les planètes natales vont agir lentement comme par un phénomène d’érosion, qui peut être extrêmement épuisant. 

Il faut savoir que la durée de ces transits transformera la personnalité définitivement, et que cette transformation est  accompagnée  d’une souffrance qui met au monde une nouvelle personnalité, comme une véritable mue. Ce n’est pas pour rien qu’on appelle le yod – le doigt de dieu – qui met en route une sorte de phénomène  demandant de se verticaliser, si l’on veut en sortir. Ceci n’est pas forcément accompagné de dépression heureusement mais peut-être un mauvais moment à passer.La dépression

La personne devrait avoir recours à la méditation ou au sport ou au deux, faire de la musique, s’évader dans la nature, se recentrer sur des valeurs de base, car si sa réaction est explosive, elle risque d’empirer la situation. Il faut souvent avoir recours aux médicaments mais une plante comme le millepertuis, prise sous surveillance médicale est efficace, sans provoquer d’accoutumance.

Les situations de vie qui accompagnent la dépression sont quelquefois insurmontables lorsque l’entourage n’aide pas la personne à s’en sortir puisque sa demande est avant tout une demande d’amour et de reconnaissance.

 

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