La transgénéalogie au service des crises de la maison VIII – 3

La  somatologie ou somato thérapie essaie de guérir des personnes en souffrance physique ou morale parce que l’on pensent depuis plusieurs décennies que le rapport entre le corps et le psychisme est étroit, même lorsqu’il s’agit de maladies ayant  une cause virale, accidentelle, ou héréditaire (notamment parce que dans une même famille, c’est différent d’un enfant à l’autre)..

Je vais parler ici d’un phénomène qui se maintient au travers des générations dans l‘inconscient familial et qui peut remonter à des dizaines de générations (révolution française, guerre de 14/18, migrations suite à miséres) , même si on ne peut chercher dans le souvenir que jusqu’à quatre, cinq générations. Ce sujet peut vous faire peur, mais il n’y a pas de raison de faire Halloween et de stresser lorsqu’on parle des défunts ! Il n’y a rien de matérialisé, c’est très subjectif, même le mot fantôme ne doit pas être pris au premier degré.

Cependant, j’ai remarqué que certains d’entre vous considérè l’astrologie comme une aimable distraction, dépourvue de toute base concrète – ceux là ne lisent pas le blog régulièrement – et que d’autres paradoxalement croit dur comme fer aux phénomènes dits paranormaux, qui leur font anormalement peur.En s’approchant de l’astrologie on trouve des disciplines qui se sont greffées autour : la somatique qui avec la transgénéalogie qui poursuivent leur chemin, mais qui n’en sont pas loin parce qu’elles aussi s’occupent des dates. L’astrologie permet par l’analyse des thèmes de saisir les questions , lorsqu’on a débroussailler.

La transgénéalogie , la somatologie,  relient les  dates,  mettent en reliefs des synchronicités, qui peuvent parler à ceux qui ont des problèmes  psychologiques et même physiques, des causes de souffrances en  afin de les « soigner ».  On a vu ses résultats spectaculaires mais aussi des échecs, mais tout ceci a le mérite de faire remarquer des répétitions dans les familles : on parlera d’hérédité du point de vue scientifique.  car ceci est considéré comme un placebo par les scientifiques, qui ont le dernier mot quand il s’agit de maladies confirmées. Voilà la théorie briévement résumée.

« Quand un parent ne s’est pas autorisé, n’a pas pu faire le deuil de quelqu’un de cher, il n’autorise pas ses propres enfants à le commencer et à le terminer. Ceux-ci sont pris dans une sorte de fidélité familiale inconsciente qui ne leur permet pas d’avancer sur le chemin, sans l’aval de leurs ascendants. » C’est d’autant plus vrai que le culte du souvenir par respect pour le défunt, est implanté dans nos cultures de façon mélodramatique, ce qui n’est pas le cas dans toutes les cultures. L’astrologie peut aider à décrypter les blocages comme le ferait par exemple l’hypnose, ou tout autre thérapie dite non scientifique.

« Si le deuil est bloqué au niveau d’une étape précise, la personne en sera inhibée et présentera des signes à cette même étape. Si une personne est plus ou moins constamment dans des états de colère, nous devons aller chercher une personne disparue, bloquée en phase de colère.

« Il faut différencier trois composantes essentielles  liées souvent indissociables et qui s’entrechoquent au moment ou après la disparition d’un être cher : le corps biologique du disparu, l’émotion obligatoirement associée et, le souvenir présent dans la pensée.

« Le deuil de chair représente celui qui concerne le corps physique, biologique, cellulaire du défunt. C’est le principe de réalité qui aide au deuil du corps, l’ancre dans notre réalité.

« Le deuil émotionnel est celui qui s’avère le plus difficile à faire. Les sentiments de manque, d’injustice, demeurent installés dans notre esprit et il est difficile des les dissocier des autres constantes : il est souvent l’élément verrouillant dans un tel processus. Il faut distinguer la mauvaise émotion (la mauvaise est celle qui nous replonge dans la souffrance) et la bonne, attachée aux moments agréables, celle que l’on peut garder.

« Le deuil du souvenir est comme le précédent, plus long à faire, voire impossible car le défunt est toujours présent dans la pensée.

« Pour le cerveau, il est plus rentable de transférer une douleur morale insupportable sur le corps  que de le  laisser envahir complètement la psychologie , afin qu’il puisse vivre avec un maximum de vigilance dans son environnement, mais cela va se transformer en maladie en somatisant.

C’est au niveau des décès inadmissibles, injustifiés, injustifiables que se positionne le  « syndrome du gisant »  La plupart du temps cela concerne un enfant mort à sa naissance, en bas âge ou un adulte encore jeune mort prématurément, dans des circonstances injustes et injustifiables.  » Bien  que pour une famille, ce soit toujours injuste.

Le terme de « gisant », est la représentation de quelqu’un qui est mort (d’où le nom) chez un  individu vivant  possédant à son insu une mémoire transgénérationnelle, concernant un décès injustifié/injustifiable. Ainsi en est-t-il de certains d’entre nous, venant au monde chargé du passé d’une autre personne, ayant vécue dans notre lignée généalogique. Ceux-ci sont pris dans une sorte de fidélité familiale inconsciente qui ne leur permet pas d’avancer sur leur chemin, sans l’aval de leurs ascendants. Les drames dans l’histoire familiale sont rattachées aux drames familiaux, aux guerres, aux pillages , aux migrations pour des causes diverses ,   pour éviter le pire (viol, coups). Depuis des générations, les gens des campagnes ont remarqué ce genre de chose.

Nous verrons que le clan retient en priorité le nom du défunt, sa date de naissance et celle de son décès (présentes dans la généalogie, visibles dans les cimetières). Les personnes consciemment impliquées dans ce drame sont les membres vivants au moment du drame : les parents, les grands parents, les enfants et les proches. Les personnes inconsciemment impliquées dans ce drame sont représentées par les descendants suivants ou les enfants en bas âge au moment des faits : ici nous trouvons aussi le classique « enfant de remplacement » quand celui-ci naît juste après le drame.  Dans ce cas , l’enfant suivant peut être affublé du même prénom, et ne sera jamais reconnu pour lui-même. Quelquefois, un enfant porte la culpabilité de la mort d’un frère ou d’une sœur, parce que la mère n’a pas été suffisamment forte pour accepter l’injustice de la disparition (Françoise Dolto et la phrase qui tue : « c’est de ta faute ) ».*

Mais généralement, ce n’est qu’à la génération suivante et  plusieurs générations après que le futur gisant est inconsciemment  programmé. C’est à ce niveau que l’étude des dates inscrites sur l’arbre généalogique est très surprenante.

Quand la date de conception du Gisant correspond à celle de conception du défunt appelée DC, cela entraîne  automatiquement, une même date de naissance pour les deux protagonistes (phénomène courant dans les familles entre cousins), si le terme est le même parce que la date de conception est la même mais que l’un des deux protagonistes a eu une période de gestation inférieure, parce qu’il est prématuré (cas que j’ai rencontré), c’ est considéré valable : on peut voir deux personnes de la même famille, nées le même jour ,  au même endroit mais d’une une année différente. Il peut sembler évident que dans l’inconscient de la mère du plus jeune, il y a eu le désir de reproduire une personne chère. 

Par contre ,  si les  dates de naissance sont différentes pour les deux, le gisant ne veut pas être relié au défunt (cas d’un prématuré) , mais la date de conception pourra être  la même .

Si une de ces dates de vos ancêtres se rapproche à 15 jours prés de votre date de naissance, vous avez toutes les chances d’être le gisant de celui-ci : exemple : une grand mère morte prématurément dans des circonstances bouleversantes et injustifiables,  le 6 août 42,  sa fille  met au monde une  fille le 18 août 48, pour remplacer sa grand-mère.

On tente de mettre en évidence l’existence de ce syndrome : ainsi cette âme en souffrance pourra-t-elle être libérée et laisser « l’enfant-hôte »,

On a  des correspondances avec des dates, le gisant étant la personne vivante

Correspondance entre la date de conception du gisant et la date de décès du défunt ( c’est comme une revanche de la vie, même si cela peut paraitre choquant, la libido est un moyen que le corps a pour vivre les drames), un grand père meurt, un enfant va naitre 9 mois plus tard. , autre cas correspondance entre la date de naissance du gisant et la date de décès du défunt ; un nait, l’autre meurt

Correspondance entre la date de naissance du gisant et la date de conception du défunt,le calcul est moins évident, il faut rechercher en rajoutant trois mois pour connaitre la date de conception du défuit.

Quelle explication ? Une mémoire familiale se constitue et va être « gérée inconsciemment » par l’un des membres du clan, né après le drame. Elle est enfermée dans son inconscient dans une sorte de « crypte » dans laquelle vivrait le « Fantôme » (n’ayez pas peur de ce terme, on pourrait dire « aïeul en souffrance ») en relation avec le drame.

Le « fantôme » est un phénomène psychologique : ce ne sont pas les trépassés qui viennent hanter mais les lacunes laissées en nous par les secrets des autres. Ceci se situe dans notre inconscient familial, et est transmis dans notre mémoire cellulaire (lire Deepak Chopra,de médecin indo-américain, est diplomé de  médecine occidentale et la médecine ayurvédique).

On parle des conséquences des drames à type de décès injustifiables  et des mémoires et des deuils impossibles à faire (condamnés à mort sans preuve, victimes de guerres sans sépulture, victimes d’assassinats, de terrorisme, enfant disparu sans laisser de trace). Le Gisant intègre cette notion de fantôme transgénérationnel pour l’étendre et la hisser à un rôle fondamental dans la genèse généalogique des troubles du comportement.

Ceci est en lien avec l’idée du projet-sens, projet inconscient des parents : Salomon Sellam pense que lors de la préparation de notre venue au monde, il existe d’une manière inconsciente des projets de nos parents pour leurs enfants. Ces projets sont d’une grande précision, même si toutes les tractations et négociations se mettent en place à leur insu, au cours de notre gestation et pendant la naissance. Le projet-sens décrit le contexte et le climat familial de l’ environnement pendant les premiers mois de la vie, la petite enfance,  en racontant les événements et les ressentis positifs ou négatifs associés durant cette période.

Une date vient pour libérer l’être de ce fardeau s’appelle la date du point V , comme vie. Elle se situe 6 mois avant ou après la date de naissance (ce qui revient au même). Cela peut se produire avec une autre personne, qui vient pour vous aider : en astrologie c’est quelqu’un qui va avoir son Soleil, ou toute planète importante (comme une dominante) en opposition avec le vôtre et, qui vous montrera un point de vue opposé au vôtre, pour vous éveiller à plus de compréhension (un professeur, un conjoint, un ami) : pour une personne née en août ce sera en février (axe Lion – Verseau)

L’enfant du soulagement : cet enfant est peut-être  la porte de sortie de l’arbre  généalogique. Il se passe des événements positifs aidant à sortir de cette histoire : le plus souvent un enfant qui nait 9 mois après la naissance du père ou de la mère, donc à la date dite de « Gisant » du père ou de la mère et qui aurait pour mission d’aider à résoudre les problématiques transgénérationnelles ;

Le choix du prénom ainsi que des autres prénoms usuel n’est pas simplement le fruit d’une volonté consciente de la part des parents ; ils peuvent être considérés comme  témoin de la dynamique transgénérationnelle inconsciente qui s’instaure, au sein des clans. Il ne faut pas se focaliser sur le prénom usuel, il a pu être donné par quelqu’un d’autre que les parents (histoire du clan), par la secrétaire de mairie par exemple (cas du père sans imagination, cas des enfants trouvés, ou des enfants changeant de prénom lors d’une adoption, cas du nom de baptême choisi par des grands oncles ou tantes, marraine, etc).

 

 

*La thématique de l’enfant de remplacement est la suivante : une mère   souffre de la disparition prématurée de mon fils à la guerre de 14/18   et  demande à tous les membres de la famille de  le lui rendre, afin que sa peine en soit diminuée , et plus tard ,  à une génération donnée, un enfant va naître avec cette mémoire et sera chargé par le clan de faire  revivre   ce jeune homme qu’il n’a jamais connu. Quelquefois, cet enfant pourra présenter à sa naissance ou plus tard, une problématique psychologique , une allergie.

En astrologie,  on évalue les passeurs Chiron, Lune noire, axe nodale, les éventuelles planètes interceptées et les planètes rétrogrades, la maison VIII et la maison XII, les rapports avec les planètes Saturne, Neptune, Uranus pour la soudaineté et son rapport à l’éveil vers le spirituel, Pluton qui peut nous priver de tout pour nous faire ouvrir les yeux et l’âme.

 

nota : Le psychique et le somatique opèrent du point de vue de l’énergie biopsychique, comme deux systèmes qui sont unitaires aussi bien que conditionnés l’un par l’autre ». (Wilhem Reich).

D’après le livre de Salomon Sellam « Le syndrome du gisant »,  lire aussi « aie mes aïeux » de Anne Ancelin Schutzenberger, et plus facile les deux livres de Juliette Allais : « Au coeur des secrets de famille », et « Guérir de sa famille ». Deepack Chopra « le corps quantique ». Alain Braconnier, « mère et fils »

Illustration de la fête mexicaine de trois jours qui n’est pas Halloween, fête protestante

 

 

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