En 1492, il réalise le fameux « Homme de Vitruve » qui illustrerait ce qui fut appelé la divine proportion, mais reste sur ce point sujet à controverse. Cependant dans les académies classiques de dessin on enseigne encore que les proportions d’un corps humain découlent plus ou moins, toutes parfaitement les unes des autres : hauteur de tête contenue dans la hauteur du tronc, des jambes, longueur de la main, largeur du poignet, longueur du pied. D’où les statues grecs et romaines, les peintures, etc faites dans ces proportions.
Il mentionne la divine proportion dans son Traité de Peinture (sa première édition du «Tratatto della Pittura», parue en 1651, en italien puis en français, est basée sur une copie du Codex Urbinas latinus 1270).
Comme nombre des artistes de son temps, Vinci met en oeuvre toute une Géométrie dite Sacrée dans sa Peinture où le Nombre d’Or occupe une place importante, mais il ne faut pas réduire la dimension d’un Système de valeurs à une simple logique de proportions.
« De Architectura » (en français « Au sujet de l’architecture ») est un traité d’architecture en latin, de Vitruve, écrit vers 25 av J-C, dédié à l’empereur Auguste. C’est la source majeure de connaissance sur les méthodes et techniques des Romains pour leurs aqueducs, palais, thermes, ports, etc., mais aussi machines, outils et instruments de mesure. (On y trouve également la célèbre histoire d’Archimède et de sa baignoire.)
Unique texte qui nous soit parvenu de l’Antiquité sur l’Art de construire, il sert de référence à l’Architecture Occidentale depuis la Renaissance et jusqu’à la fin du XIXème Siècle, et ce texte a profondément influencé Leonard De Vinci (1452-1519), et Michel-Ange (1475-1564).
Il présente des fractions architecturales comme 2/3 (=0.666…) et 3/5 (= 0.600…) ainsi que le rapport 5/8, qui sont symboliquement liées au Nombre d’Or puisqu’ils reprennent un à un les éléments de la suite de Fibonacci (1, 1, 2, 3, 5, 8, …, où chaque chiffre est additionné au précédent.
En bon ingénieur romain, Vitruve énonce des principes réalistes et pratiques…
A la Renaissance, l’avancée de l’Arithmétique permet aux Architectes et aux Peintres de VOIR ce Nombre d’Or, et donc de prolonger le discours de Vitruve. Sa redécouverte est un catalyseur pour la lignée des Pacioli, Alberti et tous les artistes de la Renaissance. Ils se ressourcent dans une Géométrie dite Sacrée (occulte, qui se transmettait de compagnon à compagnon éduqué) qu’en plus de pratiquer, ils peuvent désormais comprendre par l’Arithmétique.
Quatre villes italiennes sont à retenir pour cet élan : Milan, Venise, Florence et Ferrare .
D’après le site mathématique ésotérique