On se demande depuis un moment pourquoi la question des mœurs a-t-elle pris une telle ampleur ?
Qu’ advient-il avec un Jupiter en Gémeaux qui est le signe de la proximité, de la fratrie, du commerce et de la communication pratique ?
Le zodiaque commence au Bélier, qui implique un début de cycle jusqu’ à la Vierge inclus, où il s’agit de la construction de la personnalité avec en particulier le passage en Lion qui est celui de la formation de l’ego, puis vient le signe de la Vierge qui enlève les excédents pour rendre la personnalité un peu plus présentable, et on passe à la Balance où l’on est censé se frotter aux autres, d’un peu plus prés. Ce palier capital nous rend adaptable à la société, et nous permet en même temps de nous définir par rapport aux autres, notamment aux plus proches, mais qui ne sont pas de la fratrie, ni du voisinage. Qui suis-je ?
Je le découvre parce que je ne suis pas l’autre. Je ne peux jamais fusionner totalement, quelques fois ils n’y a que de brèves périodes de parfaite entente, mais il est nécessaire qu’elles ne durent pas, pour se connaître soi-même. Je dois savoir ce que je veux ou ne veux plus. En rencontrant les autres vers lesquels je vais naturellement , je pense que je suis dans une situation parfaitement maitrisable : il n’en est rien, car je suis confronté à des idées, des visions de la vie, des comportements, des éducations, des milieux culturels différents. Certains s’en réjouissent, d’autres rejettent ces différences mus par la peur ou le mépris (ceci se voit dans les résultats des élections).
Ainsi la partie supérieure du zodiaque, de la Balance aux Poissons, nous construit par rapport aux autres. Si l’on reste entre soi, on aura des contacts à minima, mais il faudra toujours apprendre à s’adapter, gérer des affaires financières ensemble dans le travail.
Ce n’est qu’après le passage en Scorpion que pourra venir l’évolution intellectuelle qui peut être bloquée ici par prétention et cynisme, et ensuite venir l’éveil intellectuel en Sagittaire qui peut bloquer par dogmatisme mais qui ouvre les débats les plus passionnés, car il est très facile de se trouver parfait lorsqu’on vit seul dans son appartement , avec ses anciens amis toujours les mêmes, mais il est autrement plus difficile de rencontrer un conjoint, d’avoir des enfants, d’être obligé de se socialiser dans des groupes à cause d’eux et pour leur bien, puis de se séparer du « fruit de ses entrailles », de les laisser vivre leur vie « à leur manière », dans une société qui les changera de toutes façons, car rien n’est immuable.
Jupiter, qui régit les plus fragiles pour les protéger , notamment les femmes et les enfants, a apporté le mariage entre personnes du même sexe en 2013, lors du passage de Jupiter en Gémeaux, ce couple de jeunes garçons qui constitue le symbole du signe.
Jupiter en Scorpion en 2017 a soulevé les choses cachées sous les jupes, cette dimension de la vie sexuelle cachée des personnes qui étaient obligé de s’aimer en douce, obligés de subir les choses des gens qui portent le pantalon.
Et maintenant que tout le grand déballage a été fait, les femmes se sentant plus fortes lâchent tout ce qu’elles ont sur le cœur.
Alors maintenant que Jupiter a recommencé encore un tour, avons – nous gagné quelque chose ?
En 2024, avec Jupiter en Gémeaux, en opposition à Jupiter en Sagittaire, revenu au même lieu qu’en 2013 les comptes ayant été fait entre les unes et les autres, l’avortement libre a été inscrit dans la constitution.
Le futur est le résultat de ce qui a été fait dans le passé , aussi notre liberté consiste-t-elle dans l’action, car il ne faut pas s’attendre à ce que cela se fasse tout seul, particulièrement en ce moment où des forces s’opposent, contre les catégories de populations les plus fragiles qui ont osées redresser le nez : celles qui portent plainte pour inceste, pour abus de pouvoir, pour demander le respect car le signe des Gémeaux, concerne l’égalité dans l’ environnement , la fratrie, l’entourage proche, ce qui se passe entre deux personnes du même sexe dans la même famille, et certaines demandent qu’on supprime la prescription du délit.
source : certaines citations répétées souvent… d’après lecture de Germaine Holley, et Andrieu
* d’après les « femmes dans l’histoire » : « Dès les premiers événements révolutionnaires, elles sont présentes, très nombreuses, et en particulier celles du peuple. Dans la foule, à Paris, dans les tribunes lors des rencontres entre le Tiers-Etat, la noblesse et le clergé, au serment du Jeu de Paume le 20 juin 1789 où les révolutionnaires promettent d’établir une Constitution, au jardin du Palais Royal, le 12 juillet de la même année, lors de la harangue de Camille Desmoulins, à la prise de la Bastille le 14…
Elles participent aussi activement aux insurrections contre la faim, où elles saccagent les boulangeries (il faut rappeler qu’en 1789, le prix du blé augmente considérablement suite à une saison agricole catastrophique, ce qui engendre des disettes). Les femmes vont se révéler être de véritables patriotes et entrer dans un engouement général sans précédent en France. Le statut de ‘‘citoyenne ‘‘, le sentiment d’appartenance à une nation et la volonté de bousculer l’ordre établi vont les pousser à une participation active et massive aux événements. «
Mais elle n’auront pas le droit de vote avant le 21 avril 1944, après les américaines et les anglaises. Aujourd’hui, quelques pays résistent encore. «Là où un régime autoritaire s’installe, le droit de vote est perdu, analyse Florence Rochefort. C’est parce qu’on sent aujourd’hui les démocraties en danger que l’on s’intéresse à leurs fondements. La citoyenneté en est un.»