La force du symbole

Le symbole est partout, tant pis pour ceux qui n’ont pas le sens de l’abstraction, mais si vous faites de l’astrologie, il faut l’avoir !

Ici il ne s’agit pas seulement de mathématiques.  Nous communiquons par symboles dès que nous sortons des choses matérielles , et même celles–ci sont des symboles dont nous ignorons le sens : les chiffres, les lettres, les images , les couleurs, les gestes,  ces symboles représentent des idées : tout ce mauve au Jeux Olympiques, il y en a qui ne l’on pas vue.

Il y avait aussi les déclinaisons de l’arc-en-ciel subtilement accordées  par deux ou trois d’un stade à un autre stade, et ses joueurs qui ont du mettre un t-shirt et un maillot totalement rose, un spécialiste des ambiances  a choisi de donner  de la douceur pour calmer les esprits très échauffés avant les jeux,  mais il y avait quand même des ambianceurs dans le public pour le chauffer dans le bons sens, afin de donner un élan. On aurait aimé plus de bleu-blanc- rouge puisque c’était les jeux olympiques, notamment à l’ouverture, avecla traditionnelle tenue des french cancan, car si on a eu du rouge ce fut  pour parler du sang de la reine Marie-Antoinette et de la révolution, alors que la France n’est pas née en 1789.  
On  nous a   nous a donc  fait passer le message dès la cérémonie d’ouverture : tous ensemble, quelque soit notre genre, puisque c’est l’obsession actuelle , et  d’une manière pas très subtile  au cours du défilé  carnavalesque sur le catwalk,  où  Philippe Catherine a montré une France qui se vautre, en faisant   référence  la Gréce ou à la Rome Antique.

Si l’on est naïf,  lorsqu’on  dessine, peint les choses, lorsqu’on fait un spectacle, on peut parler de petits riens  qui  pour d’autres sont une atteinte à leur sensibilité. Si un homme dans un tramway deux jours après un attentat au couteau, fait le signe de l’égorgement, il s’agit d’un symbole, qui nous ramène à une triste réalité :  en Sicile, c’est la Camora, en France c’est surement autre chose.

La merveilleuse dessinatrice Claire Bretecher nous en a donné des exemples totalement raccord avec sa génération et sans  vulgarité. Naturellement, disait Coluche, il est plus vulgaire de tuer que de péter face à quelqu’un, mais c’est plus compliqué que cela, le second niveau n’est pas accessible à tout le monde : c’est une question  de culture,  de milieu … et d’humour !

Les symboles ont été utilisé par les droites, comme les gauches, pour faire leur propagande, et mener les gens vers ce qu’ils voulaient… à l’abattoir.

Aussi,  peut-on en conclure  qu’une idéologie de  conquête (fut-elle étonnante pour celui qui ne la partage pas) se sert de tous les moyens à sa disposition,  mais  comme disait Georges Brassens: « Mourir pour des idées, l’idée n’est pas nouvelle, moi j’ai failli mourir de n’en avoir pas eu »,  puisqu’ il faut se ranger d’un côté ou de l’autre au risque de passer pour un traitre !