Les échanges d’idées ont dépassé un degré de polarité jamais atteint depuis longtemps. Ce ne serait rien si les mensonges, et les rumeurs ne venaient s’entre mêler, on partirait sur des bases saines, mais comme disait je ne sais plus qui, on ne peut construire des raisonnements justes lorsque la base est fausse. On peut toujours s’entendre entre gens de bonne volonté, on ne peut s’entendre ni avec les menteurs, ni avec les traitres, ni avec les manipulateurs.
Or, ceux-là ont pignon sur rue, les temps sont aux fourbes ! Les victimes sont ceux qui sont trop occupés pour s’en apercevoir, ou qui détournent les yeux en pensant n’être pas concernés. Or nous sommes tous dans le même bateau.
Chaque partie pour arriver à ses fins, utilisent les moyens les moins correctes, car qui veut la fin veut les moyens. Au passage, ils oublient la fin et ne sont plus que dans les moyens, et cela nous amène toute sorte de concussion, corruption, arrangements entre amis.
Chez les animaux, c’est plus clair, chez les hommes cela prend des chemins détournés. Il faut un certain temps avant que les gens honnêtes (ceux de Georges Brassens), s’en rendent compte, parce qu’on ne leur a appris, qu’une façon de faire. Seuls ceux qui sont nés un peu plus fourbe ou malin (au choix) que les autres, s’aperçoivent qu’on s’est joué d’eux, trop tard.
Les autres avaient tout planifié depuis leur naissance, parce qu’ils ont des parents qui étaient déjà comme cela. Ainsi on a des élections truquées, des candidats menteurs, et des stars désespérées parce qu’elles ont été victimes d’un système qui se nourrit de ses turpitudes.
Comment peut-on défiler pour demander l’abolition de l’avortement ?
Femmes mortes en couche, femmes qui tuent leur nouveau-né, ou tout simplement l’abandonne dans la rue (ou pire), femmes qui, encore aujourd’hui, se perforent avec des cintres et des aiguilles pour le supprimer et se saignent, femmes qui se jettent du haut d’un escalier, femmes qui se que défenestrent, car on ne peut pas obliger quelqu’un qui ne veut pas , et il est inutile de les culpabiliser ! La dernière avorteuse a été guillotinée en 1942* à une période où pourtant, il n’y avait plus rien à manger !
Certes il y a la contraception – mais il s’agit plutôt de ne pas en avoir, pour les pro life**- car ils ne militent pas pour cela : ils veulent des bébés , les hommes en tête, mais ce sont les femmes qui les portent et les mettent au monde. Mais jamais personne ne s’intéresse aux séquelles dues aux grossesses, cela se passe dans le silence du cabinet des gynécologues qui d’ailleurs pour la plupart s’en lavent les mains. Une seule chose compte, repeupler ! Et nous ne parlons pas des hommes qui vont voir ailleurs dès que les choses tournent mal !
Le corps féminin n’est pas un corps d’animal, c’est un corps d’être humain, la femme ne doit pas être sommée de se reproduire aux fins de remplacer deux petits blancs, par deux petits blancs et plus si possible, sous prétexte de conserver la suprématie, alors que la planète est surpeuplée, et ce sont ceux-là même qui envoient les hommes au combat pour des morceaux de terre, qui détournent la tête lorsqu’il y a un génocide. Car, enfin, on en est là !
Et si des hommes ont encore réussi à manipuler des femmes, pour clamer des horreurs, c’est qu’elles sont dans de sales draps.
Les femmes sont souvent influençables et fragiles, quand il s’agit de sauver leur peau, mais il faut reconnaitre qu’à force de les qualifier de sexe faible, certaines finissent par le croire : mais qui puise jusqu’au bout de ses forces pour élever un enfant ?
* Marie-Louise Giraud est guillotinée au nom de la protection de la famille et de la patrie, coupable d’avoir pratiqué 27 avortements illégaux dans la région de Cherbourg entre 1940 et 1942, sous le gouvernement de Vichy,
**Pour la période 2013-2015, 262 décès maternels ont été identifiés pour la France entière, soit 1 mort maternelle tous les 4 jours. Ce chiffre correspond à un RMM jusqu’à 1 an de 10,8 décès pour 100 000 naissances vivantes (NV) (intervalle de confiance à 95% (IC95%): .14 mars 2023.
Chaque année, au moins 40 millions de femmes sont susceptibles de souffrir d’un problème de santé à long terme causé par l’accouchement, selon une nouvelle étude (en anglias) publiée aujourd’hui dans The Lancet Global Health. Dans le cadre d’une série d’articles consacrés à la santé maternelle, l’étude montre que les affections postnatales qui persistent dans les mois, voire les années, qui suivent l’accouchement représentent une charge de morbidité élevée. Parmi celles-ci figurent notamment les douleurs pendant les rapports sexuels (dyspareunie), qui touchent plus d’un tiers (35 %) des femmes dans la période post-partum, les lombalgies (32 %), l’incontinence anale (19 %), l’incontinence urinaire (8 à 31 %), l’anxiété (9 à 24 %), la dépression (11 à 17 %), les douleurs périnéales (11 %), la peur de l’accouchement (tocophobie) (6 à 15 %) et l’infertilité secondaire (11 %).