Les complexes parentaux : désacraliser les parents

Au moment où l’on  change la constitution, pour y mettre le droit d’avorter pour toute femme*, je repasse cet article qui vous permettra d’envisager votre parentalité sous un angle plus objectif.

On ne peut juger les situations sans les connaitre , mais il faut   être conscient que des problèmes existent .  Les parents sont souvent mis en accusation, et notamment les mères qui paient un lourd tribu du fait du patriarcat millénaire .

Jusqu’ici,  il faut dire que du fait de la possibilité de choix du moment , d’avoir un enfant ,  apporté par la contraception,   un net progrès a été fait  dans l’accueil de l’enfant. Mais la contraception  est  remise en cause par les jeunes femmes sensibilisées par les mouvements extrémistes qui prônent « le retour à la nature »  ce qui conduit à des grossesses surprises et non désirées, donc à des avortements, et même pour des mères de famille  au déni de grossesse, tout ceci anéantissant les bienfaits que le progrès avait apporté aux femmes. Cette idée de bonne dame nature  est d’une ringardise insupportable,  au point que les femmes qui  travaillent devraient,  en plus de tout faire    devenir les premières victimes d’un retour en arrière. On ne dira jamais assez ce que le progrès a  apporté  évitant abandons et maltraitance   dans tous les milieux et, il est fort dommageable qu’au nom de l’apologie de la nature, on revienne à des attitudes qui finiront par ramener les maux qu’ont connu nos arrières-grands-mères en occident, et que connaissent encore toujours beaucoup de femmes ailleurs :  famille nombreuse d’  enfants non désirés,  problèmes de maladies vénériennes, de fistules,  accouchements boucherie. L’actualité montre tous les jours les violences dans les couples d’où il résulte de plus en plus de foyers monoparentaux qui sont souvent     dans un équilibre financier précaire. La moindre des choses est donc de prendre conscience des dangers que courent les femmes, avant de les critiquer, car  nous avons appris bien des choses sur les conditions de vie contemporaines.

Que dire des « complexes parentaux » dans un thème astrologique ? Les complexes parentaux sont les aspects négatifs que l’on charrie toute la vie avec soi. En astrologie, on les analyse entre la Lune, mère et le pére, Saturne.

Ici il s’agit de voir de quoi il est question lorsqu’on parle des « complexes parentaux »   expliqué ici par Guy Courneau.

« Les enfants intègrent les blessures psychologiques du père et de la mère par le biais des complexes parentaux, qui représentent les parents à l’intérieur du psychisme. 

 » Si la plupart des mythologies prêtent à la mère les attributs de dévouement et de générosité, qui vont jusqu’au sacrifice de soi, avec les diverses représentations de la « mater dolorosa »  le portrait est symbolique. Il va s’en dire que les mères peuvent être tout aussi narcissiques  que les pères, et peuvent causer les même torts aux enfants, car  la figure maternelle si elle est donneuse de vie,   est aussi porteuse de mort. Une  mère peut porter ce coté destructeur et, mieux vaut qu’elle le reconnaisse, si elle ne veut pas qu’il se retourne malgré elle contre ceux et celles qui lui sont chers… »

« Les principales formes d’expression que peut prendre ce qu’on appelle « l’ombre » maternelle » lorsqu’elle n’est pas reconnue consciemment s’appellent le narcissisme particulièrement fréquent lorsqu’il s’agit d’une fille, le perfectionnisme (qui est une demande de contrôle exagéré) et la culpabilisation,  éventuellement la violence, on le sait de plus en plus. »

« La frustration des besoins essentiels   est principalement responsable du développement de ces dynamiques. Elles vont lier la mère  le fils, la fille, dans un cercle vicieux de dépendance et de culpabilité qui empêcheront l’homme et la femme en devenir, d’émerger. »

Ces complexes assiègent le « moi »  toutes les fois qu’il n’est pas aligné sur les injonctions parentales , les ordres qu’on ne peut discuter. Ainsi, toutes les blessures se transmettent d’une génération à l’autre. »

« Les mères qui ont manqué de père, arrivent en couple avec ce qu’on appelle  un complexe paternel négatif, leur créativité est brimée, elles sont déçues par leur partenaire, elles s’attaquent à l’éducation d’un enfant pour en faire un petit dieu, deviennent exigeantes : le fils développe un complexe maternel négatif en réaction aux pressions de sa mère,  a peur des femmes, néglige sa partenaire et ses filles, celles-ci développent à leur tour des complexes paternels négatifs, épousent des hommes qui ont peur d’aimer et, ainsi de suite :  tout est lié dans une danse sans fin, qui tisse le fil de la vie. »

« La première blessure narcissique qui se transmet des parents aux enfants, à travers les blâmes et les reproches est sans contredit, le manque d’estime de soi... la blessure d’amour qu’une mère a reçu de son propre père et qui est renforcée par le fait qu’elle vit dans une société patriarcale qui lui accorde peu de valeur, influence son degré d’ amour d’elle-même ».

« Réussir son enfant devient alors l’entreprise où elle va tenter de se mettre en valeur et, de rehausser son estime. Elle se retrouve ainsi en miroir avec son petit à la merci de ses attitudes et de ses agissements pour son équilibre à elle… »

« Elle se rend très vite compte qu’il est impossible d’être bonne sur tous les plans, elle privilégiera donc une fonction et s’y donnera pleinement »…Si elle tient en haute estime la performance scolaire, elle refusera les échecs. Si elle aime la propreté,  gare à celui qui salira sa maison, si elle veut un enfant solide et sportif, elle le soumettra à des régimes et des exercices rigoureux, etc… 

« Tant que sa fonction de prédilection ne sera pas heurtée, elle conservera son équilibre psychologique ; bien entendu, on ne peut reprocher à une mère d’exprimer son amour à travers  les soins,  car cette fonction doit être remplie  » . Le père n’est pas en reste, quand il se voit être le coach sportif de son fils qui doit devenir un  champion.

« Cependant, lorsqu’une femme/un homme y investit sa personnalité entière, cela conduit à des retournements dont elle/il devient la première victime, mais dont les enfants feront aussi, peut-être, les frais dans un deuxième temps. »

« Tout ce qu’elle/il s’impose sera (peut-être) exigé d’eux, en retour.  Sa valeur propre finira par reposer sur le fait que les enfants arrivent bien à l’école, parlent bien, ne se révoltent pas, fassent de longues études . Comme on a toujours considéré les parents responsables pénalement de leurs enfants,  on ne peut  en même temps,  leur reprocher de ne pas en avoir assez fait. Inversement, la blessure parentale, risque d’ engendrer le même problème chez l’enfant. »

« Un enfant qui ne voit pas son existence naturelle confirmée comme étant bonne, et agréable, sans qu’il est à accomplir mille « singeries » pour être accepté se retrouve avec un problème narcissique sur les bras : il ne s’aime pas et aura de la difficulté à s’aimer. Il développera une fausse personnalité, qui suivra les grandes lignes de ce qui plait aux parents, et délaissera les autres parties de lui-même. »

« On l’accusera par la suite d’être égocentrique, centré sur lui-même, susceptible et incapable d’empathie. Cela est valable dans la mesure où son véritable moi, a manqué de renforcement positif. Ayant perdu le contact avec son identité profonde, il se retrouve du même coup, coupé de la vie , des racines de l’amour. »

Conclusion : Donald Winnicott a écrit plusieurs  livres sur le sujet, qui constate qu’une mère est « suffisamment bonne », lorsqu’elle a réussi sa mission : faire d’un enfant un adulte responsable,  en bonne santé et si possible,  capable d’être heureux . 

Que les parents se projettent dans leur enfant est, ce que leurs parents à eux avaient fait  avant eux. Mais depuis les années soixante-dix,  cela se traduit pas des discours sur le comment il faut faire pour être parfait :   des calins pour les encouragements, pas trop  de protection pour laisser plus d’autonomie mais trop d’autonomie  confine à l’abandon de la surveillance ! Les parents sont les boucs émissaires de théories  qui ôtent toute spontanéité : L’ado équilibré n’a pas honte de ses parents qui le dépose devant le lycée, ne zappe pas trop sa mère pour s’enfermer et pour  aller sur ses jeux ou son téléphone, et  peut lui parler et lui demander des conseils. La place du qu’en dira-t-on  est devenue trop importante à cause de la malveillance généralisée de certains groupes qui mènent la danse, et cela s’apparente à de la manipulation, au point qu’on en arrive à mettre des portiques de sécurité dans les lycées.

En Afrique,  en Asie selon la coutume ,  les enfants et les parents couchent dans des tentes, des tipis, des cabanes, des barques sur  l’eau de fleuves pas souvent vraiment propres (Borneo) dans des villages lacustres,  ils n’ont pas une chambre personnelle mais un climat familiale ,   pas toujours des repas équilibrés selon les principes protéines, fibres, fruits, car quelquefois ils ne mangent  même pas à leur faim, et trop souvent du poisson. La vie humaine s’en est toujours sortie comme cela,  avant qu’on ne fasse d’un certain progrès une norme, un carcan qui rend la vie des parents impossible pour ceux qui ne suivent plus financièrement, tandis que quand ils suivent financièrement, on leur reproche de ne pas être suffisamment présent ! Au XXem siécle, sous l’effet du Marxisme,  l’État  a voulu supprimer la famille afin de la remplacer par des groupements populaires,  pour apporter une certaine égalité des chances qui a conduit à l’embrigadement de la  jeunesse sous la coupe de petits chefs bien plus pervers et nuisibles que les parents, surveillés par des milices du peuple qui pratiquaient la délation. Aussi, actuellement, nous avons suffisamment de recul, pour comprendre que l’État, ses psychologues et ses assistantes sociales ne peuvent se substituer à la famille normale, il faut donc avant tout lui donner les moyens de vivre…

Dans la première partie, ce texte indiquait les écueils possibles  dans l’éducation de la mère et du père qui avait pu créer chez l’enfant , puis chez l’adulte ce que Dane Rudhyar a appelé les complexes parentaux, en fait un déterminisme inconscient qui se transmet de génération en génération,  par l’éducation, le milieu ou contexte familial, socioculturel. Le savoir et le comprendre  est déjà un premier pas,  soit on va dénouer les nœuds de notre inconscient avec un psychothérapeute, soit on peut faire une étude de son thème pour savoir où cela se situe et, comment cela se présente, ce qui n’empêche pas de consulter si l’on n’arrive pas à s’en sortir tout seul. Comme en psychothérapie, il existe différentes écoles en astrologie, je vous donne ici ce que je considère comme le meilleur dans le labyrinthe des données des divers astrologues.

Dans une famille, tout le monde ne porte pas le problème, mais il y en a qui cumule. Le pilier famille devient enfermant, il y a les difficultés à couper sainement.

L’astrologie de base  place la mère en maison IV et le père en maison X, l’Axe IV/X étant l’axe Cancer-Capricorne devient  celui des parents, mais c’est aussi  comment l’individu exprime son potentiel de puissance dans la société .

Dans l’astrologie humaniste, on inverse  selon un raisonnement que je ne soutiens  pas (les racines en IV, le nom , et la mère en X). Finalement le meilleur des choix est de poser la question à son interlocuteur, qui peut d’ailleurs n’avoir eu qu’un seul parent qui a joué les deux rôles… en principe. D’autres  disent qu’il y a des variantes selon que c’est une personne de sexe féminin ou masculin.

Pourquoi je ne souscris pas à cette vision : le Cancer est le fondement, le début et la fin de la vie, minuit/zéro heure, la lune, son symbole qui maitrise le signe est la mère dans les « constellations familiales, » , le Capricorne, avec Saturne qui le maitrise en M X est le père, et aussi par analogie  celui qui transmet son métier, certes pas toujours une vocation  – je suis boulanger, tu seras boulanger, agriculteur, tu reprendras la ferme » et, est celui qui le présente au monde car c’est lui qui va le déclarer à la mairie, ou aux amis, lorsque la mère  est entrain de se remettre de ses couches (expression qui a fait son temps). Même si dans les mœurs occidentales, les choses ont changé par la force des choses, la femme qui met un enfant au monde est rarement sur pied le lendemain (bien qu’on veuille nous le faire croire, et surtout nous le faire faire).

Cette approche astrologique est encore juste,  et quand la mère joue souvent les deux rôles,  il n’en demeure pas moins que l’enfant – surtout le garçon – recherche toujours son père et tend à vouloir lui ressembler. La meilleure des mères ne saurait remplacer ce père absent : les enfants recherchent leur géniteur et vont tout faire pour aller vers lui, le père est dans la tête de l’enfant, même s’il ne l’exprime pas (Dolto, Willy Barral)*.

D’autre part,  il arrive souvent que l’enfant/l’adulte ait du mal à démêler les interférences entre les désirs et actions du père et de la mère, en attribuant un rôle à l’un plutôt qu’à l’autre, le couple des parents étant indissociable quand il y en a un, et quand il n’y en a pas l’enfant est d’emblée dans la culpabilité,  pensant avoir été responsable de la séparation des parents.

Vous  éviterez donc de projeter vos idées, et d’être influencé par les écrits des psychiatres freudiens, qui ont eu tendance à mettre toute la responsabilité sur les mères

Voici un extrait d’un  cours de Christian Drouaillet, élève de Ruperti, disciple de Rudhyar, qui peut vous éclairer  : 

« La planète qui maitrise le signe du Cancer est la Lune, principe féminin, et celle qui maitrise le signe du Capricorne est Saturne, le père,  en tant que celui qui dit la loi, alors que le principe masculin  est vu sous les traits du Soleil  régissant la Maison V, qui est celle de la création, du point de vue sentimental « 

Je tiens à ajouter les rapports sexuels avec  le  Scorpion en MVIII, car la place de Pluton dans la fécondité est capitale, Pluton étant trop souvent considéré comme dévastateur, alors qu’il préside aux changements nécessaires, puisque le sens du signe  et de la planète est la transformation de la matière qui passe de morte à vivante et vice versa. N’a-t-on pas dit : « tu est poussière et tu retourneras poussière »,  d’ailleurs, les aspects négatifs de la grossesse d’une femme sont parfaitement symbolisé par cette planète souterraine, dérangeante, fatalement destructrice (morts en couche, fragilité des premières semaines, désirs ambigus d’accepter la grossesse ou non, peur, hésitation, transformation physique et morale, etc, car tout n’est pas rose dans le domaine de la procréation).

Ensuite, les rapports des planètes, nous disent comment nous regardons nos parents à travers les images parentales (imagos) : c’est  la fonction être, la fonction de l’identité.Nos  parents intérieurs – imagos- c’est comment on manifeste dans le monde le père et la mère qu’on aurait aimé avoir mais qui ne correspond pas forcément à la réalité.

Notre Milieu du Ciel ou MC  et le Fond Ciel ou FC   dans ce cas ne parlent pas de nous, mais de comment on voit nos parents. Le MC des enfants parlent de comment ils nous voient , aussi des frères et sœurs n’ont pas les mêmes thèmes, car il s’agit d’un ressenti personnel. La MX  est  une matrice sociale, psychique.

Au début de la vie, on confond le père et la mère intérieure avec les  vivants . Ce qui m’anime moi, reste coloré de ce qui animait mon père et ma mère. Ici , il est important de comprendre que le thème de la mère est  aussi le thème de son état d’être au moment de ma naissance, puisque c’est un thème horaire qui matérialise son accouchement, un instantané de son état d’âme, au moment de la venue au monde du bébé. 

En M IV, sous nos pieds est véhiculé le nom des parents, et celui  des ancêtres en général celui du père mais  souvent deux noms,  maintenant (d’où la proposition de père en IV). Sinon cela s’appelle forclusion du nom du père chez Lacan.

On a quatre types d’approches selon les qualités d’énergie (feu, terre, air, eau) des signes, des maisons du Milieu du Ciel et du Fond du Ciel, des ressentis des pères et mères.

Or on se construit souvent par la confrontation : le Milieu du Ciel et l’Ascendant ainsi que le Fond du Ciel et l’Ascendant sont souvent en  tendance de carré (lorsqu’il n’y a pas d’interceptions qui agrandissent une maison ce qui ne donne plus un carré entre les signes MC/AS) , on va  donc chercher ce qui nous dérange avec nos  parents, en M X avec le père , en M IV avec la mère (s’il n’y a pas de père, on verra les deux) , il y aura une crise, qui va surgir à un moment où à un autre.

Voici un exemple qu’il faudra approfondir avec les aspects des planètes :

Air = pensée, on aimerait pouvoir communiquer, mais on ne peut pas . Si je suis poussé à devenir un communiquant, je dois trouver un équilibre, j’ai donc un MC en air en Verseau ,

J’ai des difficultés à communiquer avec un AS Taureau – terre-  qui plus tard vont se résoudre (dynamique du carré) , car tout est une affaire de projections.

Nos qualités personnelles comme parents :

Lune en signe, qualités personnelles de mère : exemple  Lune en Verseau /air, communication, notion de liberté, d’originalité, d’ouverture, humanisme mais froideur, éloignement,  protection, soins psychologiques, plutôt sociale

Saturne en signe,  nos qualités de père  : exemple :  Saturne en Vierge – terre  – faire quelque chose de concret, servir les autres, un travail   consciencieux, pénible, axe du service, dimension  du parent qui dit les lois dans la société, défaut matérialisme, froideur, éloignement.

On se sort du problème papa-maman, en les désacralisant, et en astrologie, en évaluant   nos planètes en maisons, en essayant de comprendre ce qu’elles signifient : J’amène mon ambition familiale dans le monde, mes capacités sont de l’ordre d’un karma que je garde comme un passé qui est lourd et important, mais qui ne m’oblige pas à faire la même chose (si j’en prend conscience)..

En MX,  il s’agit d’ un problème de père qui nous transmet une dynamique dans la société, où nous seront peut-être en difficulté.

Si j’ai Saturne, ici  mon père, avait un problème avec son père  qu’il me transmet, donc il faut sortir de la culpabilité, oser la critique et réinstaller la planète Saturne  comme père intérieur (être son propre père).  Pour pouvoir vivre mon père intérieur, il faut que je critique mon parent pour y arriver, parce que rien ne se construit sans confrontation.

Avec Saturne en MIV,  ma mère avait un problème avec son père qu’elle me transmet, avec la lune, ma mère avait un problème avec sa mère qu’elle me transmet.

Avec la Lune  en exil en secteur MX (mais c’est aussi la popularité)  elle se projette dans un rôle de mère sociale, mais en tant que mère réelle son rôle est en MIV.

Avec la Lune en MIV, la mère  a un problème avec sa mère – mère qui est morte dans l’enfance ou bien mère  dominante,  la mère est au centre ; je suis bien chez moi , est l’aspect positif.

Les transpersonnelles dans l’axe MIV-MX ont un sens identique,  elles  décrivent soit la mère, soit pour le père.

Jupiter-Sagittaire : camarade, sportive, aimant les débats, les voyages, enthousiaste

Neptune-Poissons : artiste ,  spirituel/le. Neptune : complexe du sauveur, ou complexe d’abandon,  se plaint,  nostalgie,   s’occupe des enfants des autres, ou  très religieuse, ayant peur d’être abandonnée, peut-être trop  rêveuse, manquant du sens des réalités, peut avoir des addictions, des névroses, des absences.

Uranus-Verseau :  l’uranienne, extravagante, originale, ouverte, sans tabous, a pu hésiter avant de devenir mère, et regrette peut-être sa liberté, refuse l’asservissement féminin

Pluton, Scorpion : la mère a chargé son enfant de toute la puissance qu’elle ne pouvait pas avoir, avec son image du  père et du père de ses enfants ; elle est ambitieuse, il est possible qu’elle ne soit  pas maternante, elle projette sur ses enfants ce qu’elle n’a pas pu être :  il faut réussir, une femme-femme plutôt qu’une femme-mère, problème avec elle-même dans sa féminitéune mère dans le pouvoir,  trop de volonté,  contrôlante, persécutée par sa propre mère, qui va négocier en persécutant elle-même ou en transmettant son sentiment de persécution,  transmission des angoisses, angoisses devenant un pouvoir.

La Lune noire en MIV et MV: un manque angoissant avec la mère, qui transmet le fait que la personne ne va pas vouloir avoir d’enfant :  il y a un rapport avec  il me manque, quelque chose pour être bien , le plus souvent  avortements avant ou après

Chiron en MIV la mère porte une problématique d’évolution qu’elle transmet à son enfant, mais elle peut être profondément tolérante, soignante, enseignante, En toute fin, on analyse les aspects entre la Lune , Saturne et  les autres planètes.

 

*Guy Corneau est l’auteur de quatre livres que l’on traduits en plusieurs langues : « Père manquant, fils manqué », « L’amour en guerre » (Éditions de l’Homme, 1996) paru en France sous le titre  » N’y a-t-il pas d’amour heureux ? » (Éditions Robert Laffont, 1997, Éditions J’ai lu, 1999) et « La guérison du cœur » (Éditions de l’Homme, 2000, Éditions Robert Laffont, 2000, Éditions J’ai lu, 2002), « Victime des autres, bourreau de soi-même ».

Lire : lettre à un enfant qui n’est jamais né, d’Oriane Fallaci, De mémoire de Foetus d’Edmée Gaubert, Aïe mes aieux d’Anne Ancelin Schutzenberger,

Pour travailler sur le sujet : La mémoire ancestrale en astrologie, de Martine Barbault & Catherine Gestas, Le livre blanc de l’avortement, enquête de l’état , au moment de la loi Veil (si vous le trouvez en occasion)

 

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