Pensez l’astrologie

Prendre l’astrologie au sérieux, mais laquelle ?

La psychologie et la psychanalyse sont traitées comme des sciences  exactes – elles sont utilisées pour dire la crédibilité d’un prévenu dans les tribunaux  – mais moquées par beaucoup pour leur peu de résultats : faire dix ans d’analyse sans amélioration du patient , tout le monde sait que c’est possible, juger qu’un criminel a évolué alors qu’il manipulait son psy en faisant croire qu’il a changé, a permis la remise en liberté de gens qui n’étaient pas innocents, puisqu’ils ont récidivé.

N’oubliez pas, dés que l’on parle de croyance, le mot est suspect, mais si l’on parle de Science, on devient respectable (lire « Et le divin dans tout ça » du  physicien Jean Charon). Donc en tant que science humaine, l’astrologie à sa place, mais il y a des critiques qui font pâlir lorsqu’on y croit.

Nous disons presque tous que nous sommes arrivé à lÈre du Verseau, et ceci depuis les années soixante-dix, je vais essayer de vous expliquer pourquoi. Ceci est exact du point de vue héliocentrique,  sans mettre la terre au centre,  en mettant le soleil au centre comme dans la « réalité » qu’on connait officiellement depuis Capernic et Galilée au XVIem siécle, mais qu’on a méconnu jusqu’au siécle des lumières, date à laquelle, exit l’astrologie.

Les gens ont recours à l’astrologie, mais ils s’en cache… Si on a  arrêté son enseignement à l’Académie des Sciences, elle est étudié dans les pays anglosaxons, et reconnue par les bouddhistes et les tibétains,

C’ est typiquement français. Dans le pays de Descartes et de Voltaire, on subit une  dictature des idées. Les croyants sont  pris pour de doux dingues ou  des fanatiques, surtout si les croyances  relèvent de l’intuition et de la nature, ce qu’on appelle ailleurs les animistes , les chamanes, ou que sais-je, et même le yoga et la méditation sont suspects, et nous subissons les conséquences de l’interdiction d’enseigner la  botanique depuis 1940, ou les menaces contre les huiles essentielles qui ont un fort engouement depuis 2000. 

Pour certains d’entre-vous, qui sont un peu fâchés avec leur date de naissance et, du coup avec leur thème astrologique,  qui ne se retrouvent pas   dans certaines descriptions  trop caricaturales, je conseille d’envisager, si cela les intéresse    de se pencher sur d’ autres techniques astrologiques pour comparer. Voici une analyse de ce qui fait ou défait l’astrologie, vous jugerez par vous-même, si vous devez céder à la pression polémique.

Nous pensons que les planètes agissent sur nous directement, comme le fait la Lune qui provoque les marées, attirant l’eau, faisant gonfler notre corps quand nous avons des planètes dans le signe du Cancer, augmentant  la fréquence les accouchements aux alentours de la pleine Lune (les sages-femmes le savent, même si on ne fait pas de statistiques là-dessus du fait des accouchements provoqués et des césariennes), mais la Science officielle le récuse. En fait, c’est    comme pour les ondes, des énergies, et L’astrologie humaniste  tient compte de héliocentrisme maintenant dans plusieurs de  ses raisonnements.

Comment est-on passé de la première explication de l’influence des planètes depuis les constellations,  avec le début du printemps le 21 avril,  au  moment de l’équinoxe à 0°/1° Bélier, à  l’idée de l’influence de la luminosité sur notre vie, en supprimant l’idée de  l’influence directe des planètes, ce qui était pourtant la base de l’astrologie ? 

Cela s’est fait , puisque les astronomes ont peu à peu disqualifié l’astrologie classique à cause de ce qu’on appelle la « précession des équinoxes »   connu depuis toujours. Les astrologues des années soixante et, du XXe en général, voulant mettre fin à cette controverse , tout en réhabilitant l’astrologie ce trésor d’intelligence,  ont décidé de donner plus d’importance aux maisons qui sont plus personnelles  car les maisons dépendent de notre heure , lieu de naissance,   ce en minimisant l’influence des signes qui ne donneraient plus qu’une coloration, mais  lorsqu’on a fréquenté les signes pendant des années, on sait tous qu’on voit bien la différence entre un Gémeaux , un Lion , un Capricorne ou un Scorpion. Les résultats des entretiens en témoignent.

Beaucoup d’entre vous, ne savent pas que l’astrologie actuelle géocentrique tropicale, pour être conforme aux constellations du ciel devrait reculer en arrière  le point Vernal, à 0° bélier, qui se situe à l’intersection de l’écliptique (la route des planètes qui fait un angle avec l’équateur) et de l’équateur terrestre, prolongé à l’infini,  (les premières mesures devant dater de  3500 ans avant JC). Comme la terre recule d’un degré en arrière  tous les  72 ans, petit à petit, nous nous sommes éloigné du fameux point  « vernal » originel (qui correspondait à la constellation du Bélier), au moment de l’équinoxe de printemps qui est toujours au même moment (égalité des jours et des nuits).  L’écart, ou ayenamsa est de plus de 23° soit à  7°, des Poissons  : donc on peut dire que nous avons progressivement reculé d’environ 1728 années (23° x 72 ans, ). En faisant le  calcul,  on arrive à  2160 ans pour 30° soit   une ère,  et pour un tour de zodiaque  de 12 signes à un total  de   25 920 années. soit 360° x 72 ans.  Reculer  le point vernal ne sert à rien puisque les moments des  solstices et des équinoxes n’ont pas changé.

D’autre part, si l’on pose le zodiaque des astrologues sur le cercle dans lequel sur lequel on voit les constellations , on s’aperçoit  que la constellation Scorpion est plus grande qu’un  signe de 30 °,  et que les autres constellations ne font pas 30°, car elles se partagent les 360° de l’écliptique (le zodiaque), route des planètes du point de vue de la terre, car pour nous, les planètes tournent autour de nous, pour notre perception et durant notre vie (dessin ci-contre). En  astronomie héliocentrique,  la terre à sa place normale entre Mercure, lune et Mars (voir image au dessus).

Donc, selon le recul du point  vernal, certaines écoles  appliquent l’ayenamsa aux positions des signes et des maisons, ce qui signifie reculer toutes les données de 23/24°, ce qui donne les mêmes aspects mais des situations de planètes et des positions  de maisons,  souvent dans le signe précédent sur le zodiaque,  qui par le jeu des maîtrises de signes,  changent les sources d’intérêts potentiels de la personnalité,  puisque les traits de caractère résultent largement des aspects des planètes entre elles (conjonction, opposition, sextil, trigone, quinconce, etc) ,   tandis que les signes indiquent l’influence des quatre éléments feu, air, terre et eau en donnant une façon   (Lune en bélier,  je fonce, Lune en Poissons, je suis cool ou anxieux,  mais  avec une Lune trigone Neptune : je vais m’intéresser à l’art  religieux) ;  les faire reculer dans le signe précédent n’y change pas grand chose (il faut voir quand même l’ensemble du thème), à moins de changer les caractéristiques des signes en  reculant,  pour coller avec l’astronomie, et dire que les caractéristiques des Poissons sont celle du Bélier, si l’on colle aux constellations. L’avantage de cette méthode serait de faire taire une des critiques des astronomes.

On a ainsi un  thème double à étudier, ou deux thèmes différents qu’on doit rapprocher (voir exemple de deux thèmes : l’un  a un Soleil en Vierge, mais avec l’ayenamsa, cela fait dans les constellations  un Soleil en Lion),  qu’on peut comparer au premier et, certains vont peut-être se retrouver dans le second, et même le préférer car il est dit en phase avec le ciel, au-dessus de nous, où l’on serait sous l’influence maximale des planètes, mais en général, on les superpose et  c’est une autre affaire, car au lieu de plus de 144 cas de raisonnements, on en a alors 288, multiplié par le nombre de planètes et de points étudiés, et là, bon courage pour l’interprétation : voir thème ci-dessous, d’une personne Soleil en Lion AS Balance, qui est en astrologie sidérale Soleil Lion AS Vierge   Les degrés ,  reculent de la valeur de l’ayenamsa du moment,  car en 1948, nous avions un degré de moins.

Il ne s’agit pas de changer de technique pour  supprimer un ascendant et un Soleil qui  plaisent pas en astrologie traditionnelle, mais de  se connaître avec des outils qui ont montré qu’ils étaient performants.

Dans la pratique, sans anticiper sur ce que le consultant ressent, sans imposer son point de vue, l’astrologie traditionnelle est parfaitement capable , et c’est cela qui est surprenant, d’arriver à un résultat extraordinaire qui dépasse et de loin les résultats des sciences de la connaissance de l’être humain, c’est toute la question, et sans reculer de 27°, notamment en ajoutant la pratique des maisons analogiques aux signes !

 

* la notion de maisons, a été probablement  développées par l’astrologue égyptien Petosiris, dans la moitié du deuxième siècle avant J.C. Le système le plus récent de maisons égales, fut  mis en place par Ptolémée. Toutes les maisons sont égales en largeur dans la limite de l’écliptique, le grand cercle au centre de la ceinture du zodiaque. La plupart des systèmes   mettent l’ascendant à l’Est. Quelqu’un qui est né quand l’horizon Est coupe le signe de la Vierge à 26°,  aura une maison I à 26° Vierge, puis une maison II à 26° Balance, etc. Cet ancien système est toujours utilisé en astrologie védique, (et chez les anglosaxons) les astrologues védiques utilisent les trente degrés du signe entier comme maison I, donc dans le cas précédent, tout le signe de la Vierge.