Le solstice d’hiver , le 21/22 décembre, pourrait être le réel début d’une année*, la date du 1er janvier, étant une convention, je vais donc partir de cette date pour voir l’évolution du cycle des planètes durant les premiers six mois de l’année. Rappelons les Saturnales de l’Antiquité qui consistaient à festoyer durant la période de déclin du Soleil à l’horizon, jusqu’à sa réapparition.
Ce qui compte surtout durant une longue période ce sont les aspects des planètes lentes entre elles, qui forment le fond du tableau, mais comme les transits des planètes lentes durent une année et plus , il se produit une évolution progressive, avec des moments plus forts.
Ces périodes sont activées lors des aspects des planètes rapides Soleil, Lune, Mercure et Mars, Vénus apportant une certaine « douceur » si bien aspectées, Mars donne la pulsion de l’action plutôt violemment, le Soleil amplifie par sa force les promesses des aspects lents, produisant des événements importants, la Lune est l’aiguille des secondes qui vient déclencher l’instant T, Mercure, du fait de sa rapidité peut servir d’intermédiaire, et une conjonction peut être transmise par un trigone, un sextile ou un carré du Soleil.
« Une transmission faite par le Soleil éveille l’idée d’un événement majeur public y mêlant les puissants dirigeants , pape, rois, mais le même aspect transmis par la Lune, donne l’idée de foule, de popularité, et s’il y a l’intervention de Mars, c’est le monde militaire, les industriels. Avec Mercure, ce sera la presse, les intellectuels. C’est la raison pour laquelle, les nouvelles lunes qui se font au même degré de chaque signe tous les mois, successivement, donnent une double possibilité de transmission Soleil plus Lune. Les transmissions se font en cascade, et les événements se préparent progressivement, mais quelquefois l’événement se produit au mi-point de deux transmissions, et certains événements avortent par manque de transmission. » (d’après Horiks et Michaux). .
On peut voir sur le thème que le 22 décembre 2023, jour du solstice , lors de l’entrée dans le signe Capricorne, les deux planètes Uranus à 19°38 et Jupiter à 5°43 s’éloignent l’une de l’autre, soulageant la tension qui allait croissante à partir d’un aspect encourageant normalement, des changements positifs, constructifs.
Finalement la conjonction large, somme toute rapide du Soleil à Mars faisant un quinconce à Uranus opposée à Vénus, régent karmique nœud sud , soulèvera plutôt les vieilles affaires épineuses alimentées par un sesquicarré têtu entre Mars et Jupiter.
Quelles tendances pour les soleils en signes en 2024 ?
A partir de la période du solstice, on peut noter que les planètes se concentrent surtout dans un hémisphère entre fin Scorpion /Sagittaire et Taureau. Un trigone entre le Soleil Mercure en Capricorne (les lois, les limites) et Jupiter en Taureau, (les biens, et les valeurs) sera en rapport avec la réalisation de la protection de la société (Jupiter), et avec l’étranger (ou les étrangers) (Mars encore en Sagittaire sesqui carré avec son maitre Jupiter).
Jupiter redeviendra directe le 4 janvier à environ 6° déjà et Uranus est retro à 19°. A partir de là, dans cette course, c’est Jupiter qui va plus vite puisqu’ensuite Jupiter partira en Gémeaux (voir plus loin) et, les deux planètes vont se rattraper.
La conjonction exacte d’ Uranus-Jupiter se produit le 19 avril 24 à 21°30 , à l’ entrée du Soleil en Taureau : On peut inspirer un grand coup, car une de ces précédentes conjonctions exactes, s’est produite les 17, 18, 19 mai 1941 en Taureau, au début de vrais ennuis (on constate actuellement une droitisation de tous les gouvernements en Europe face aux menaces des attentats…)
La Nouvelle lune du 11 janvier (thème) peut agir sur ces planètes par un trigone bienvenu , mais Mars, sera en exaltation en Capricorne, poussant à une action sévère avec un sesqui carré à Uranus, qui peut être favorisé par un trigone à Jupiter, et avec Mercure, on peut espérer une certaine communication, d’autant qu’ on note que Saturne sextil Mars est au sommet d’un triangle mineur qui peut organiser l’action, pour la rendre constructive. Il y a encore un amas en Capricorne, doté des deux planètes violentes et transformatrices Mars et Pluton.
Lors de la Pleine Lune en Poissons du 25 février (thème) se produit la conjonction Soleil-Saturne en Poissons, qui arrive tous les ans dans un signe différent. Cette conjonction, dans un signe d’eau, est moins forte qu’ailleurs, plus souterraine, les planètes s’y noient, apportant sur le devant de la scène des affaires auparavant dissimulées ; cela apporte une période de fatigue morale et physique , un ralentissement temporaire , notamment avec l’opposition à la lune noire conjointe lune, à ce moment-là. L’orbe (l’écart) entre Jupiter-Uranus diminue à 10°, c’est proprement une conjonction active.
Mars est entré en Verseau, le 14, puis fait sa conjonction à Vénus (qui se produit tous les 18 mois), et elles sont en conjonction avec Pluton en Verseau or Mars et Pluton sont un couple particulièrement explosif, augmentant l’effet de fanatisme idéologique que peut insuffler le signe du Verseau.
La Lune fait le 17 février, un trigone exact, durant deux jours seulement et, surtout une opposition à l’amas Soleil-Saturne Mercure en Poissons , sept jours plus tard elle sera au carré de Mars !
Le mois des Poissons semble un peu compliqué, c’est la raison pour laquelle je lui accorde un peu plus d’attention : avec la conjonction Soleil-Saturne exacte le 29 février, à 9° pour commencer, puis la conjonction Soleil-Neptune les 17 et 18 à 27°. La force de ces aspects apportera peut-être deux actions, ou /et ressentis contraires, et créera le trouble. Ce sera le règne du « en même temps. »
La Nouvelle Lune du 10 Mars en Poissons, formera un amas , ou plutôt une doriphorie dans un signe et demi : dans les thèmes des enfants qui naitront, Mercure et Vénus étant à la limite et en conjonction avec Neptune-Saturne-Soleil -lune, Vénus Mars en Verseau, Chiron et noeud nord, en Bélier, encadrés par Pluton et Uranus conjoint Jupiter de part et d’autre. Ces enfants auront eux aussi une façon de voir les choses très différentes de leurs parents avec l’amas en Capricorne, des années 80/90. Plus légers, et ouverts, mais pragmatiques, et désireux de profiter,( (Jupiter en Taureau) de s’éloigner des peurs générées par leurs parents, ils feront partis déjà, d’une génération de l’Ère du Verseau (me semble-t-il). Mais ils peuvent aussi ne pas s’adapter aux règles et aux tracasseries (lune noire en Vierge), de leurs grands parents qui ont Uranus-Pluton en Vierge,..
Durant le mois du Bélier , l’axe des nœuds lunaires est dans l’axe Bélier-Balance aussi , lors de la pleine lune du 25 mars à 5° Balance, nous avons une première éclipse qui peut relancer la machine Bélier. La conjonction exacte Uranus-Jupiter est en place. Mars est alors en Poissons, mais là, c’est Vénus en exaltation qui rejoint Saturne.
C’est la possibilité de construire quelque chose de sérieux, ou de faire une régularisation, étant donné qu’il ne faut pas perdre de vue que Vénus possède la maitrise sur les planètes en Taureau, Uranus et Jupiter. Mars s’éloigne de Saturne pour aller vers Neptune, dans le signe des Poissons, amas en eau faible. La Lune passant en opposition conjointe au nœud sud va embrouiller le mois les Béliers, qui doivent viser le nœud nord qui indique avec Vénus, Mercure et Chiron, une guérison possible, une réparation, par la parole, et les écrits.
Le mois du Taureau va encore être un peu variable au niveau des influences, mais son année verra des changements. Le seul problème du Taureau risque d’être le carré que Pluton va faire avec le Soleil à l’entrée du Soleil le 19 avril dans le signe pendant au plus une semaine , activant peut-être des manifestations de mécontentement, des accès d’agressivité, et pouvant être psychologiquement difficile, bien après le moment exact de l’aspect.
Depuis le 17 mai 2023 , l’influence de Jupiter en Taureau sur Uranus qui devient le maitre de Pluton dès fin janvier 24, nous intéresse, avec ses conjonctions possibles à Uranus, cela est relatif à une demande d’organisation sociale, nouvelle, originale, innovante dans ce signe si terrien , en lien avec l’argent et les valeurs, le concret, le matériel, ce qui compte pour le bien être de la planète, venant ensuite se mettre dans la boucle puisqu’il s’agit de la nature en Taureau, symbole de la vie domestique, de la famille. Nous avons eu les événements que vous savez, qui ont levé des débats contradictoires jamais abordés depuis des décennies. Les états se recroquevillent sur eux-même dans un soucis de préserver leur population, et la nature.
Le Taureau sera occupé par la planète Uranus jusqu’en juillet 2025, mais Jupiter qui a causé bien des surprises va s’éclipser le 26 mai dans le signe suivant, restant donc encore tout le mois pour l’ anniversaire des Taureaux (il faut penser que si la planète sort cela décrédibilise les mois qui suivent , et qu’il faudra repenser la RS de l’année du Taureau).
Vivez l’instant présent avec Jupiter et Uranus qui font un sextil avec Mars conjoint Saturne, ce qui peut-être, très profitable pour une action organisée, prévue, mais innovante. Attention cependant à l’influence de Neptune encore en Poissons, notamment au niveau financier. A part ceci le signe ne reçoit pas d’opposition du signe du Scorpion, ni de carré du signe du Lion.
Les Gémeaux vont peut- être, être les gagnants de l’année, voyant l’arrivée de Jupiter dans leur signe , en conjonction avec le Soleil au début du mois, et laissant derrière eux les planètes qui sont dans le signes précédents, sans opposition, surtout tracassés par les limites que Saturne en Poissons veut leur imposer par carré , mais les jeux olympiques sont là et pour un Gémeaux, quoi de mieux ?
On oubliera le quinconce entre la Lune et la conjonction Soleil-Jupiter qui peut leur demander d’être un peu moins légers.
La devise de Pierre de Coubertin pour les jeux : « plus vite, plus haut, plus fort » induit plus l’idée de compétition, que celle de sagesse, tandis que la flamme pousse vers la lumière…
*Dans le monde antique , la fête des Saturnales – de la planète Saturne – se déroulaient durant une semaine avant le solstice d’hiver, au moment où le Soleil passait du plus bas de son élévation à sa remontée, on savait déjà que c’est après le solstice que la durée des jours augmente.