Le sentiment d’abandon, de rejet, de harcèlement est un sentiment que les saturniens connaissent bien, au point qu’ils en arrivent à penser que c’est de leur faute et qu’ils sont guetté par la paranoïa ; on nous parle de projection, ce qui peut effectivement vouloir dire, que cela vient de nous dans une certaine mesure. Cependant, lorsqu’il y a dans le comportement une partie de nous qui va vers les autres spontanément, et une autre qui « se prend des portes », on ne peut que s’interroger sans comprendre.
En effet, il peut y avoir de vrais saturniens, qui se moquent éperdument de ce que les autres pensent, ceux-là sont seuls, parce qu’ils le veulent. Ce sont souvent des caractères durs et ambitieux, dans un contexte mâtinés de Scorpion, et de maison VIII par exemple, mais les porteurs frustrés avec un Saturne fort sont nombreux à ne pas être comme cela. Pourquoi ?
Saturne fait une conjonction , une opposition, et deux carrés avec le Soleil tous les ans durant son parcours dans un signe. Comme Saturne y reste deux ans et demi , si le signe du Soleil est en désaccord avec le reste du thème, il fait des générations de gens frustrés qui peuvent ressentir le sentiment d’abandon. En fait, être seul n’est pas grave, si l’on est en harmonie avec soi-même (Soleil Capricorne, porteur de sextil Soleil-Saturne, Lune sextil Saturne, par exemple).
Les autres se demandent quelle fatalité s’abat sur eux, chaque fois qu’ils sont rejetés, ou se croient rejetés parce qu’ils attendent trop des autres. Beaucoup connaissent des situations dans lesquelles ils se sentent meurtris : il y a celles qui se passent au sein de la famille, et celles qui viennent de l’extérieur.
Aucune étude astrologique, n’a été faite sur les enfants harcelés, mais il y aurait fort à parier, qu’ils ont un fort Saturne dans un thème tout doux, très vénusien, très lunaire et neptunien, avec un Mars faible qui les empêche de rendre coup pour coup, parole contre parole.
On dira d’ailleurs, que ceux qui se rebellent deviennent agressifs, que c’est encore de leur faute, mais celui qui se rebelle finira par se faire respecter : faire profil bas n’a jamais été la solution à long terme, à moins d’avoir un caractère enclin à la dissimulation, qui rumine une vengeance retardée, mais dans ce cas il faut d’abord encaisser, et malheureusement, on en garde les traces.
Les réseaux sociaux en rapprochant les gens qui avant, se séparaient le soir pour se revoir plus tard, ont donné un espace à la proximité et à la confidence qui ne préserve pas l’intimité dont chacun à besoin, et les sentiments intimes se sont dévoilés un peu trop facilement , sans parler des corps, en s’affichant devant le monde entier.
Les plus fragiles sont les enfants manipulés dès le plus jeune âge par l’intermédiaire du portable, mais les adultes eux-mêmes pris au piège du voyeurisme, de l’exhibitionnisme, ont perdu toute mesure, manipulés par ces spécialistes de la désinformation, les influenceurs, dans le seul but de faire de l’argent, en prenant le pouvoir sur les autres, aidés en cela par des réseaux d’employés, ou de robots qui fournissent des commentaires destructeurs, à la demande.
Nous avons appris à nos dépends, dans un environnement proche où il y avait un vrai savoir vivre ensemble depuis des décennies, que certains habitants du monde pouvaient en profiter pour créer des boucs émissaires qui étaient l’exutoire de leur ignorance.
Tout ceci s’est reproduit périodiquement durant l’histoire de l’humanité, mais ce qui est nouveau est la diffusion des propos dans toutes les parties du monde, qui captent les satellites envoyant ces informations, et, le fait que ces satellites soient contrôlés par des groupes indépendants, permet de diffuser n’importe quoi.
Un merveilleux concept a échappé à son concepteur : ce qui se passait au niveau de la cours de l’école sur des enfants naïfs, peut-être enviés par d’autres, se poursuit sans interruption jour et nuit, publiquement aux vues et aux sues de tout le monde.
Il est pourtant facile de couper son ordi , son portable, comme on ferme sa porte. Actuellement, il semble que ce soit une nécessité !