Nous sommes devant une vague de contestations à tous les niveaux, mais ne nous affolons pas : régulièrement, à chaque génération ou presque, surgit un grand mouvement du à une sensibilité particulière. Je ne retourne pas plus loin que le mouvement hippie mondial des années soixante, qui déjà visionnaire voulait préserver la nature et cesser les guerres, en prônant l’amour libéré des contraintes de la bien séance et du mariage.
Ce mouvement a donné naissance à l’écologie qui ne date pas de la prise de conscience du réchauffement climatique, déjà anticipée par des savants de l’époque, mais il a quasi sonné la fin du mariage à la mairie et à l’église, temple, synagogue, pour une grande partie de la population.
Dans les années quatre-vingt, l’apparition du gothique, avec les coiffures iroquoises, surtout visibles en Grande-Bretagne à la jeunesse moins frileuse que la France, les punks en noir, abordent un genre plus décalé encore et plus sombre (lèvres, ongles, vêtements en noir pour les filles et les garçons), la vague des Beatles est terminée, le groupe de rock grinçant the Cure est au sommet. Cette mode vestimentaire a surtout continué à marcher pour les SM.
En 2000, panique générale avec la peur d’un bug mondial qui n’aura pas lieu, puis le 11 septembre 2001 sonne le glas d’une Amérique qui se croyait invincible, et comme nos modes viennent souvent de chez eux, on a senti le froid nous passer dans le dos. Mais si l’on n’a pas subi les attentats de notre côté en France et ailleurs en Europe avant 2015, sur le plan social, on a surtout senti une fracture, entre les diverses couches de la société, qui s’élargit toujours de jours en jours.
En même temps, à l’aube des années 2020, ralentie par la Covid, la question du genre a surgit du chapeau de la ministre de l’époque, et continue de monopoliser les médias et les réseaux sociaux, dans une nouvelle bataille d’idées.
Avec les LGBTQI+, un soi disant « troisième féminisme » est né, celui qui refuse les normes de la mode, parce qu’il pense sans doute que le premier, celui du droit de vote n’a plus besoin qu’on se monopolise, alors qu’on revient encore sur le droit à l’avortement. Des femmes qui s’aiment moches, ou veulent le devenir, refusent carrément le diktat des canons de la beauté qui seraient masculins, en se faisant non désirables pour ne pas être désirées. Elles ont simplement oublié qu’on était libre de faire ce que l’on voulait, sans en faire un nouveau dogme !
Elles s’affichent avant, jolies naturellement, et moches après, dépourvue de cheveux, tatouées et poilues comme des marins au long court. Mais ce sont aussi les nouveaux diktats d’une mode féminine : être moche, c’est mieux. Les tatoueurs, de même que ceux qui vendent les piercings font aussi des affaires !
Mais qui s’est cru obligé de se faire épiler le maillot, comme les stars du porno à partir des années 80 ?
Qui a décrété qu’on devait teindre ses cheveux en blond ? La pub, donc des commerçants. Dans les années cinquante, avant la vague américaine des pubs de la femme aux dents brillantes et aux cheveux couleur platine, les européennes du sud gardaient leurs poils et leurs cheveux gris, et les hommes n’y trouvaient rien à redire !
Donc qui s’est fait manipuler ? Tout le monde, et pas seulement les femmes mais les les hommes aussi ! Donc, retour à la case départ !
Ce qu’on oublie, c’est que les colorants naturels et dangereux pour certains, pour se donner bonne mine s’utilisaient déjà du temps des égyptiennes, et que la parure des hommes et des femmes est faite pour se plaire, se désirer et faire des petits !
Mais ne nous inquiétons pas les canons de la beauté grecque seront toujours là tant qu’on n’enlèvera pas les statues pour cause de nudité !
Très bien vu… Merci !
EXCELLENT ET DRÔLE !
» La bétise humaine et l Univers sont infinis…bien que j ai un doute pour l Univers » Einstein
Phrase qu on peut appliquer TOUS LES JOURS A LA TERRE ENTIÈRE et SES HABITANTS