J’ai fais partie de la première vague féministe de ma génération (salaire égal dans le travail, contraception, demande de respect) , celle qui a commencé à respirer quand elle a vu que le patriarcat n’aurait peut-être plus le dernier mot sur tout, et si même de cela on en est encore loin, je pense que les nouvelles féministes font du bon boulot « dans l’ensemble », en ayant eu le courage de rentrer dans le vif des discriminations, des abus, des violences, pour faire bouger les lignes.
Ceci dit « féministe » ne veut pas dire « haine des hommes » comme certaines viragos d’autres mouvements, qui frisent l’appel à la haine.
Si les personnes qui font de l’astrologie, « une vieille science humaine, basée sur des données dites peu scientifiques », passent à côté de ces mouvements, elles risquent dans quelque temps d’être totalement « larguées » sur le genre de monde dans lequel nous vivons désormais. Ce n’est plus le temps de nos anciens professeurs d’astrologie qui se nourrissaient des lectures gréco-latine, même si c’est une lecture très instructive, puisqu’on peut dire qu’en fait tout ça existe depuis l’antiquité !
Je poursuis ici mes investigations :
Les féminicides, le harcèlement scolaire, alimentent la chronique journellement, certaines minorités se donnent le droit de se poser en modèle, sur le plan des relations humaines en désignant les hommes en général, comme coupables. Une députée lesbienne a dit (je cite) « Ne pas avoir un mari, ça m’expose plutôt à ne pas être violée, ne pas être tuée, ne pas être tabassée ».
Je trouve que c’est un raccourci puisqu’il y a aussi des femmes qui tuent leur conjoint, et que certaines lesbiennes qui se masculinisent en prenant des hormones mâles, adoptent un comportement similaire à celui des hommes.
Actuellement, cette bataille n’a réussi qu’à amplifier le phénomène de violence, car le sexe masculin ne compte pas en resté là.
Que veut vraiment dire un homme « déconstruit » selon le terme employé par une députée, qui fait grand bruit ?
Ce terme , en général, est utilisé pour décrire un homme qui a pris conscience des préjugés et des stéréotypes auxquels il a été exposé en tant que membre d’un groupe « privilégié » dans la société, et qui travaille activement à remettre en question les normes de genre ou de races et à se libérer de leur influence. Ce terme est utilisé dans le contexte de la masculinité toxique, pour décrire un processus de prise de conscience et de remise en question des normes sociales et culturelles qui ont traditionnellement été associées à la masculinité. Un homme « déconstruit » sera un allié plus conscient et plus respectueux des droits des femmes.
Pourtant, la déconstruction (me semble-t-il) une prise de conscience de son propre déterminisme, est une contre-identification, il faudra ensuite une conscientisation de ce qu’on est réellement, sans fard, sans masque, ce qui passe par une véritable analyse de soi. Cela peut aussi désaxer, puisque les constructions que nous avons accumulée nous servent d’axe, pour survivre dans une société qui elle-même ne sait plus trop où se situe son point d’équilibre. Certaines personnes ne sont pas capables de faire cela et peuvent être totalement désorientées si elles sont soumises à ces pressions, sans aide.
On se demande ce qu’en pense la majorité des psychiatres/psychothérapeutes/psychologues qui sont vraiment muets sur la question de l’identification au père ou à la mère, à part ceux qui sont convaincus par l’expérience, car « le besoin d’identification demeure la quête primordiale de n’importe quel des individus en quête d’une construction personnelle. » (Iréne Andrieu). L’enfant doit d’abord se construire avant de se déconstruire, sinon il a un manque total de repères , ce qui induit les dérives (on a déjà ces dérives chez les hommes privés de pères). On peut être un homme sensible et empathique , tolérant, sans être déconstruit, qui fait typiquement penser à ce que les anciens philosophes appelaient « faire table rase du passé ». Le passé est aussi un appui, car on doit s’enraciner dans quelque chose, pour envoyer ses branches vers le ciel.
Voici un exemple typique de cette nouvelle manie de faire de l’homme déconstruit un modèle , par le biais d’un article de journal paru le 9 mars 22 dans le Canard, signé F.P. : « le gouvernement a décidé d’offrir une BéBé box à la naissance d’un enfant, avec de petits carnets pédagogiques, une gigoteuse et un savon naturel pour l’enfant, un bavoir, un album jeunesse et une crème hydratante pour la mère mais certaines féministes ont pesté contre la crème hydratante, véritable « injonction » faite à la jeune maman de « revenir à son corps d’avant » , et elles s’irritent de ne rien voir qui soit destiné aux hommes !
Ma réponse semble que certes, s’il est clair que les hommes responsables peuvent avoir besoin d’aide dans le cas de l’arrivée de bébé, et un guide du papa pourrait être utile mais ils ont rarement des tâches de grossesse, des vergetures, des boutons, le ventre qui a doublé après l’accouchement, et les seins boursoufflés par la montée de lait. Cette agressivité des nouvelles féministes est inutile.
Dernière remarque : on met toujours la faute sur les mères, notamment cette semaine, demandez-vous à qui cela profite ?
Imaginez, 13.000 € annuel de revenu dans les banlieues, trois enfants, des allocs et un APL, et des aides comme les restos du cœur, des bons pour l’électricité peut-être, avec un dealer au pied de l’escalier qui propose de faire le guetteur* à votre fils de quatorze ans pour 100 € par jour, viré de l’école parce qu’il est passé en troisième, sans jamais qu’on s’aperçoive qu’il est presque illettré (COVID en sus donc déscolariséà 12 ans, soit une génération « perdue ») !
Quel est le pouvoir d’une femme qui peut-être ne peut jamais s’informer* parce qu’elle même a quitté l’école à 14 ans ?
Last but not least , la société a changé à cause du « progrès » et de la corruption, et afin de lutter contre son intoxication, il faudrait un peu plus de cohésion contre la guérilla urbaine**.
* On apprend qu’à Marseille le centre medico- psychologique a été fermé sous la menace des dealeurs (journal La Provence).
**La guérilla urbaine est une forme de guerre asymétrique où les combattants se battent contre un gouvernement en milieu urbain.