La colère, le pardon impossible, la méditation, Ho’oponopono : essayez !

Ce texte est un exercice de reflexion. Si les grands malheurs  collectifs  sont des sources de karmas qui ne seront jamais purgés,   c’est ce qui rend la guerre si cruelle, puisqu’elles fabrique des individus condamnés à la souffrance durant leur vie, puis durant des générations.

Il y a aussi beaucoup de causes de la plus petite à la plus grande pour se sentir malheureux comme la jalousie qui est commune à beaucoup de membres d’une famille qui disent s’aimer.

La souffrance engendre  la colère comme un réflexe, surtout ceux qui ont un Mars fort.  D’autres  trop fragiles,  encaissent, paraissent indifférents, puis s’écroulent en dépression, se sentant persécutés, pouvant petit à petit sombrer dans  la paranoïa.

Que dire de la colère ? 

La colère qui s’extériorise souvent par la mauvaise humeur, n’est pas totalement mauvaise, elle permet de sortir ce qui en restant enkysté, nous rendrait malade. Cette colère gêne les autres qui sont  plus calmes, indifférents ou timides – comme dans la pièce du Misanthrope de Molière, qui n’en peu plus de l’hypocrisie de ses contemporains  – mais dans la mesure où elle est ponctuelle et porte une cause qui nous parait  valable, elle peut et doit  se manifester : des mères manifestent à Vitrolles, contre la suppression d’une classe, les écologistes et les agriculteurs ont manifesté à Sainte-Soline contre l’appropriation de l’eau pour les industries agro alimentaires, les infirmières contre la pénurie de moyens, les ouvriers contre la délocalisation des usines qui entraine la perte de leur emploi.

Ne pas pleurer, ne pas montrer ses émotions, encaisser,  est une preuve en occident de bonne éducation, et  de virilité pour les hommes, dans notre monde qui se veut lisse , mais certains finissent par prendre un fusil :  aux États-Unis où le port d’arme est un mode de vie, on voit ce que cela donne. 

Chez les sang froids,    la colère n’en amène pas moins une réaction qui peut être pire, car elle va être organisée et bien plus vicieuse, assortie de rancœur, aussi  on dit : « la vengeance est un plat qui se mange froid ». Les chinois   disent « Soit patient, tu verras passer le corps de ton ennemi dans la rivière » : c’est  la philosophie orientale plus détachée faite de patience. Les guérisseurs  hawaïens pratiquent Ho’oponopono et répétent « désolé, pardon, merci, je t’aime »  en l’associant à la source de leur douleur, car tout est à l’intérieur*

De quelle façon un  manifester sa colère en réaction  à un problème personnel, dont on ne connait quelquefois, même pas la source  ?

Les vrais chrétiens qui sont considérés par les autres, comme des « idiots gentils « pratiquent le pardon, mais ils ne sont pas les seuls, les bouddhistes le font aussi  car une  idéologie  qui vise  la spiritualité ne peut qu’encourager la paix et le consensus.

Même s’ il y a des choses qui sont impardonnables, avec  des colères inscrites sur une longue durée,    on dit qu’il faut  prendre  une part des torts, même s’ils appartiennent à une autre génération , et ceci sans culpabiliser, car ce serait encore une façon de souffrir,  or on sait la culpabilité des survivants…

Ceci étant posé, la nécessité du pardon vient de l’inutilité de la vengeance, et de la souffrance qu’elle engendre et reproduit : on sait  les vendettas dans certains  villages méditerranéens. Porter génération après génération le poids d’un outrage, ou d’un crime commis des siècles auparavant ne permet pas d’avancer vers un meilleur futur : la victime est partie, le fruit d’une malversation familiale est consommé, se calmer est le meilleur remède, même si parfois il y a des sursauts de colère qui remontent à la surface !

Apprendre à pardonner dès le plus jeune âge , fait partie d’une éducation saine : l’esprit de compétition , la matérialité est le plus grand obstacle à ce chemin qui n’est pas simple, mais. les sportifs se serrent la main après s’être mesurés.. mais cela ne remplacera jamais la psychothérapie dans les cas graves.

Dans les petites querelles, il est sain de passer l’éponge,  dans celles qui semblent insurmontables, il faut s’enfuir et ne pas s’exposer plus longtemps au bourreau. Seules les causes qui en valent la peine doivent rassembler les colères pour les rendre constructives, si c’est possible.

Lorsqu’ on devient son propre bourreau : il faut apprendre à méditer , vider notre cerveau de toutes pensées,  car la pensée est notre don, mais aussi notre drame ;  les mantras de même que les prières sont du même acabit : ce sont des formules pour distraire l’attention.   Qu’importe que quelqu’un les entende ou pas, elles distraient votre attention de l’objet de notre ressentiment ou douleur : c’est de l’auto-suggestion, de l’auto hypnose. Elles nous font d’abord du bien, à nous.

Qui ne s’est pas endormi en priant, s’il a jamais prié. C’est surement pour cela que les religieux font prier dans les positions les plus inconfortables possibles,   puisque répéter des phrases pendant des heures ne peut que vous endormir. Ne cherchez pas le sens des mots, il y a longtemps qu’il n’y en a plus pour les êtres éduqués que nous sommes,  c’est une vibration positive !

L’être humain est ainsi fait qu’il peut s’ auto-détruire ou le contraire par des prophéties auto-réalisatrices,  quand il adopte une croyance, une attente, qui peut le conduire à des comportements qui renforcent cette croyance. Par exemple, si une personne croit qu’elle est mauvaise  et s’attend à échouer à un test, elle peut être plus encline à éviter de travailler dur pour le test, ce qui peut effectivement causer son échec. Cette échec peut renforcer la croyance qu’elle est mauvaise, créant ainsi un cercle vicieux, mais le contraire est également vrai. Donc, sachez en tirer partie : croyez en la force de l’oubli. En astrologie, repoussez les interprétations catastrophiques de certains manuels, les déterminismes des soi-disant planètes négatives : chaque chose à un sens positif, cherchez-le !

Saint-Anselme  a dit à propos de la foi : « il faut comprendre pour croire et croire pour comprendre », ce qui est l’association de l’intelligence et de la spiritualité, sans artifice.

Certains signes sont plus concernés que d’autres par la colère : tous les signes de terre sont en tête, et cela ne vous étonnera pas, car ils manquent de souplesse et sont plus matérialistes, viennent ensuite ceux qui sont susceptibles, comme les signes d’air – en particulier la Balance – sauf les Verseaux qui sont le non ego, puis viennent les signes d’eau , sauf les Poissons qui fuient, prennent leur distance, se replient en silence, et pardonnent.

Les trois signes de feu se mettent   en colère,  impressionnant beaucoup l’entourage, la tension qu’ils ressentent est extrême, et nuit à leur santé. Ils pensent qu’ils vont éclater… et puis cela passe, parce qu’ils sont magnanimes. Pensez à Raimu dans la trilogie de Pagnol ! 

C’est avant tout Mars, s’il est fort,  qui fera le plus de dégâts en vous, quelque soit le signe, il sera violent  ! Pluton ajoutera la manipulation, Uranus le fanatisme. Si Mars est assisté de Neptune, vous vous auto détruisez, vous pouvez vous mettre en danger s’il est assisté de

 Pluton ou d’Uranus par carré,  (mais cela peut être compensé par d’autres aspects). Cependant, ce sont  ces aspects par transits qui mettent le feu aux poudres ! On l’a beaucoup vu depuis une décennie et on le reverra à la rentrée de septembre 23, dès fin août, quand Pluton se remettra en carré avec Uranus en Taureau qui recule.

Aujourd’hui Pluton carré au nœud nord et sud dont il est le régent karmique  fait plutôt enfler le désir de changements  : on n’a jamais autant parler du changement de république, en parlant d’un chef gouvernement trop puissant, qui réduit le parlement à une chambre de ratification de ses décisions. Pluton on le sait est  en rapport avec la politique.  Le carré de Mars à Neptune conjoint Soleil – pour ceux qui y croyaient encore – annonce le mensonge et la désillusion, sans parler du carré de la lune noire à l’axe des nœuds qui parle du vide par rapport aux attentes au sujet du manque dans tous les domaines !

 

 

*Ce serait ce qui nous différencie des animaux, qui eux  se battent   pour leur survie : mann*ger et se reproduire,  conquérir un territoire qu’ils protègent , où ils sont en sécurité avec de l’eau et du gibier,   en pratiquant s’ils le peuvent, ce que les humains appellent « le nomadisme » ce que les humains ne supportent pas chez les autres, puisqu’ils érigent des barrières et des murs.

Etymologie de  religion : du latin religio, ce qui attache ou retient, lien moral, inquiétude de conscience, scrupule. Ce mot était utilisé par les Romains, avant Jésus Christ, pour désigner le culte des démons.
nota : En France, plus d’un million de personnes par an sont victimes d’actes racistes, qu’il s’agisse de violences ou d’injures, de menaces ou de discriminations. Chaque mois, 100 000 vies sont visées en raison d’une prétendue race, d’une origine réelle ou supposée, d’une religion affichée ou non. Ce vent mauvais n’a pas été mesuré au doigt mouillé, mais grâce à une vaste enquête  menée par l’Insee en partenariat avec la justice et la police nationale !