En astrologie, nous analysons des gens, et ces gens font la société, nous sommes donc en droit de faire un peu de sociologie contemporaine.
La vulgarité a été mise à la mode par Coluche, qui disait que « la vraie vulgarité, c’était d’être riche et cynique, pendant qu’il y a des gens qui ne mangent pas. »
Il avait dit aussi : « les psychiatres, c’est très efficace. Moi, avant, je pissais au lit, j’avais honte. Je suis allé voir un psychiatre, je suis guéri. Maintenant, je pisse au lit, mais j’en suis fier. »
Actuellement, serait -il ravi de voir les femmes devenir fières de montrer leur culotte tachée de sang, comme sur la pochette de disque de cette chanteuse d’un groupe de rock, qui pour faire plus réaliste, la baisse entre ses jambes.
On peut parler de ses problèmes féminins parce que c’est naturel, disent-elles. Faut-il être naturel tout le temps, sous prétexte que sinon, cela donne des complexes ?
Pour celles qui l’ont vécu, on sait la honte de se retrouver en pleine rue avec un pantalon taché…mais l’exhibitionnisme est tendance et bientôt, cela il va être tendance de puer , car il n’y a pas que la vue : il y a l’odeur !
Les affaires privées devraient restées privées : on en parle dans l’intimité, et encore pas dans tous les milieux, mais il faut maintenant subir cela sur nos écrans. La pudeur ne cache pas des secrets honteux, elle cache ce qui est intime. Les « stand up » fait par les femmes, soit disant humoristiques sont tous très au-dessous de la ceinture avec détails sur la façon dont elles le font avec qui et comment : le stand up est devenu le vrai porno !
Pourquoi tout cet étalage ? Est-ce pour faire « libérée » qu’on doit choquer gestes et vocabulaire à l’appui ? L’exhibitionnisme verbale n’a pas sa place dans la défense des femmes, cela nous rabaisse toutes.
La féminité va-t-elle être sauvée par des drag queen qui valorisent l’éternel féminin, car le sexe n’est pas que le coït, mais une ambiance relationnelle entre deux individus partageant leur yin et leur yang.
Pendant qu’on y est, pour se dégouter d’être une femme, et des femmes en générale , parlons du point du mari : peu d’entre nous – ayant connu l’épisiotomie avant la péridurale qui anesthésie – savent qu’en les recousant l’obstétricien rajoute un point de plus que la coupure* pour vous resserrer mesdames, au bénéfice des messieurs ! Tant pis, si ça vous fait mal après ! Ici il s’agit de santé, mais cela on n’en parle pas.
Le règne de l’amour vache n’est pas près de se terminer, si les hommes ne nous aident pas (121 féminicides en 2022 ) .
Quelqu’un a redit récemment une femme dévêtue est comme un bonbon qui n’aurait pas de papier « à l’air libre, il devient sale, et peut donner des maladies ! »
Quand cesserons nous, sans devenir des hommasses, d’être des objets pour divertir ces messieurs ?
Surement pas en nous montrant repoussante, mais en faisant marcher notre cerveau, pour lutter contre les discriminations salariales , sociétales.
Mettre en avant nos faiblesses, comme une ministre a mis en avant sa force, en retournant travailler le lendemain d’un accouchement, ne nous rendra pas égales aux hommes, parce que nous sommes complémentaires et que nous avons besoin les uns des autres… surtout eux.
nota : on est déchiré de deux points sans l’épisiotomie, de quatre avec le ciseau, et on vous recoud cinq points après ! Fin 2014, la sage-femme Agnès Ledig écrit un texte dénonçant le point du mari publié par Isabelle Alonso. Sont visées la pratique de l’épisiotomie et la façon cavalière dont elle est recousue, dans certains cas avec la volonté du médecin de resserrer le vagin de la femme pour le plaisir sexuel de son mari. lire le blog, http://marieaccouchela.net
Franchement, merci pour votre texte !
Bravo !…