Le feuilleton vient de se terminer et le monde a bien changé en dix-huit ans, ce que le feuilleton s’appliquait à nous faire entendre !
Or le pays des bisounours veut nous faire croire que tout le monde aime tout le monde et, qu’il fait bon parcourir nos campagnes et nos bois, que la beauté du paysage influe sur la beauté intérieure des habitants : que nenni !
Jamais le monde n’a été plus clivant !
Les campagnes se vident, et les derniers habitants s’accrochent à leurs habitudes obsolètes qu’ils appellent des traditions, des repères, à tel point que même les jeunes toubibs ne veulent pas y aller. Plus d’une fois, j’ai vu peint sur les murs de nos villages de montagne et même sur les églises : « on est chez nous », sous entendu « blancs catholiques hétéros de père en fils ». Même les touristes sont priés de partir fin août, car ils dérangent l’entre-soi.
En fait de repères, il s’agit de violences qui se perpétuent de générations en générations, et qu’il ne faudrait surtout pas toucher. Ce n’est pas sans mal qu’on essaie de faire avancer le progrès dans la tête de gens qui sont toujours tournés vers des valeurs qui n’en étaient pas, puisqu’elles véhiculent autant de violence, d’hypocrisie que de mensonges.
Les maires des petites villages et des plus grands, sont agressés, battus, cloués* car des hommes politiques réinventent l’histoire, en brossant des portraits totalement faux. Quel manque d’honnêteté intellectuelle que de proférer des mensonges sur tout et son contraire !
Des religions se sont créées pour soutenir les tortionnaires, arrangées à la sauce du XXIe siècle qui se permet tout : on aime à vous envoûter, à vous faire croire à des mirages, en remettant au goût du jour des artifices qu’on employait pour les esprits faibles du moyen âge, tout en utilisant des fusils d’assaut pour tuer des animaux inoffensifs, du haut d’un hélicoptère comme en Alaska.
Dans certains pays, on nie les identités au profit de la masse et au nom de l’intérêt supérieur de la nation, on emprisonne, on tue, on frappe, on viole et on protège ceux qui sont chargés de faire ce sale boulot. Certains assument mieux que d’autres leur cynisme en cachant sous le tapis ce qui les arrangent.
Les clivages n’ont jamais été aussi importants : tout à coup, fruit d’une distorsion extraordinaire , le loup est devenu l’ami de l’homme alors que tous les tableaux et gravures historiques – sans exception – le dépeignent comme attaquant de petits enfants perdus dans les bois enneigés, comme il le fait aujourd’hui des moutons.. mais « c’est pour notre bien ». Le problème est qu’il n’y a plus de prédateur du loup, et que son invasion va jusqu’aux plages de Normandie.
La corrida continue de tuer, un animal paisible pour le plaisir d’une foule avides de sensations, et surtout, pour alimenter l’économie locale. Pourquoi ne pas se contenter du rugby ou du foot ? https://www.20minutes.fr/societe/2887919-20201018-gard-commune-vergeze-annonce-fin-corridas-territoire
Les dimanches et jours fériés, les chasseurs** de leur côté ont le droit de tuer le promeneur paisible, qui a eu le tort d’être là, sans qu’on puisse rien y faire, années après années.
Un homme en Iran a dit en enterrant sa fille martyrisée, au nom d’une croyance qui n’en demande pas tant : « Autrefois, j’aurais dit qu’il fallait être un homme pour avoir du courage, aujourd’hui je dirais que seules les femmes en ont » !
Les excès en tout genre, tant des uns que des autres, peuvent nous mener à cette extension de la guerre russo-ukrainienne que tout le monde redoute : c’est comme une cocotte-minute qui menace à tout moment d’exploser , aussi il serait temps que les esprits se calment au lieu de se radicaliser dans des associations du tout ou rien.
* »excès » en tout genre : une crucifixion a eu lieu dans un village du nord sur un maire de 66 ans : « Un agriculteur de Saint-Côme-du-Mont (Manche) a découvert le maire-délégué de la commune, allongé dans un champ, victime de véritables actes de torture. Ce village est un village clé du débarquement – « https://histoire-sympa.com/carrefour-de-lhomme-mort-a-saint-come-du-mont/
**https://www.france-sans-chasse.org/chasse-france/les-accidents-de-chasse
« Depuis 1998, l’ONCFS conduit chaque année une enquête sur les accidents de chasse. On recense environ 170 accidents par an, dont une vingtaine mortels.
Environ 95 % des accidents interviennent en action de chasse, le reste se produisant lors d’opérations diverses (nettoyage d’armes, etc.). Parmi ces accidents, 86 % concernent les chasseurs ou les accompagnateurs et 14 % impliquent les non chasseurs. Dans 75 % des cas, c’est la chasse en groupe (dont la battue aux sangliers) qui est incriminée. La majorité des accidents de chasse ont lieu le dimanche, jour de forte fréquentation des espaces naturels.
Ces chiffres ci-dessous n’incluent pas les décès survenus longtemps après l’accident : ils ne sont comptabilisés que comme « blessures« , dont le nombre est environ 10 fois supérieur à celui des décès (soit autour de 180 par an). »