Transits en Sagittaire jusqu’au 21 décembre

A la suite de l’article sur le signe du Sagittaire , voici un aperçu des transits, jusqu’à l’entrée du Soleil dans le signe du Capricorne.

Le Soleil 9° est trigone à Chiron 12° durant une petite semaine, et à cause de la présence de Jupiter   en Bélier, l’aspect sera  actif durant  ce transit  signifiant quelque chose comme, agir  pour réussir et pour soigner, ou se soigner. 

Le 1er décembre,  il y a deux configurations dans le ciel : un triangle ou t-carré qui n’apporte souvent que des difficultés, avec  pour  base l’opposition Vénus-Mercure en Sagittaire et Mars en Gémeaux dont le sommet est la triple conjonction Jupiter et Neptune – direct le 4 décembre, aspect jusqu’au 6 inclus –  plus Lune qui en accentue l’importance durant un jour.

Une clé :  « Agissez et communiquez de façon réfléchie. » 

Nous voyons en même temps un triangle rectangle formé par la même opposition, dont le sommet est Saturne en Verseau et les sextils Vénus-Saturne/ Vénus-Mercure qui doivent vous inciter à la retenue et à la réflexion avant une éventuelle consolidation de vos sentiments, car la fusion des énergies de Jupiter-Neptune est généralement trop exaltante. Ainsi le trigone de Mars vers Saturne peut  donner plus de détermination pour agir sérieusement, en mettant des limites à  l’enthousiasme.

Mercure entre dans le signe  du Capricorne, le 7 décembre, de ce fait, le 17, Mercure formera un trigone à Uranus qui permettra d’être prêt à comprendre, intégrer la nouveauté et le changement.

On résout les problèmes posés  du t-carré, par les trigones, notamment quand il en part un du sommet : ici un part de l’amas avec Neptune 22° vers le  Scorpion où l’on trouve   le nœud sud à 12° : il met en lumière des affaires moches, souterraines, inconnues, qui reviennent au grand jour et peuvent contrecarrer vos projets  et peut-être apprendrez-vous des affaires qui vous concernent sur le plan privé.  

On apprend tous les jours que les choses les plus vilaines se sont produites, dans tous les domaines. Qui connaissait l’histoire de l‘holodomor* en Europe de l’ouest, avant la chute du mur et surtout , qui voulait l’entendre ?

Vénus entrant en Capricorne le 10,  avec Mercure,   formera un carré à Chiron et à Jupiter en Bélier. Ces nouvelles si elles ne vous réjouissent pas, finiront par éclairer les situations les plus  embrouillées, notamment au plan sentimental.

Le Capricorne possédant l’art d’être réaliste, la solution viendra du trigone se formant avec Uranus en Taureau facilitant la communication et peut-être  un changement, un déménagement, ou une autre façon d’envisager sa vie sentimentale.

Toujours à cette période, le Soleil sera en carré à Neptune durant trois jours : voyez si vous êtes sur la même longueur d’ondes. D’autre part sur le plan sanitaire et en rapport avec Neptune , on nous informe de la remontée du Covid et d’autres épidémies, qui pourraient bien atteindre un pic du fait du relâchement des précautions  et du manque de moyens des soignants.

Le 10, se produira une configuration en triangle appelée yod qui ne durera que deux jours  entre le sextil  Lune/Lune noire-Uranus/nœud nord et, le  Soleil au sommet. Cet aspect peut nous retourner intérieurement.

Au cours de ces avancées de planètes,  on note que Vénus et,  Mercure, sont passées devant le Soleil (à des degrés supérieurs dans le signe) donnant une connotation plus classique à notre manière de penser et d’être.

La conjonction Soleil-Vénus qui annonçait l’avance de Vénus  a eu lieu le 23 octobre début Scorpion, la conjonction Soleil-Mercure le 8 novembre à 15° ; toutes les deux en Scorpion au nœud sud, elles ont instillé au départ une tendance forte maison VIII, à savoir une vibration  avec connotation de violence et de passion correspondant à l’ambiance mondiale.

Cependant, si l’on regarde en arrière, le ciel du 23 Mars 22, avec le carré formé par la conjonction Mars, Vénus et Saturne en Verseau vers Uranus et nœud nord en Taureau, on ne peut que se réjouir que les planètes aient avancé, le carré de Saturne vers Uranus étant large  et s’éclipsant à partir de l’entrée du Soleil en Capricorne. Cet aspect terrible dans ses conséquences à été en total résonance avec « l’opération » russe en Ukraine.

(voir aussi article précédent).

 

*Voici des faits incontestés :La Russie soviétique créa en 1922, la République socialiste soviétique d’Ukraine. L’Ukraine de l’Ouest et  du Sud-Est furent réunies et annexées à l’URSS.

Par sa population, la République socialiste soviétique d’Ukraine était la deuxième république fédérée de l’URSS et,  on doit souligner sa réputation de grenier à blé.

En 1933, un ordre de Staline  mit un terme à l’ukrainisation qui sera vite remplacée par une politique d’assimilation linguistique accompagnée cette fois d’une terreur incroyable : la répression commença à s’exercer contre les Ukrainiens et les membres des minorités nationales, notamment les Polonais. Des politiques d’épuration furent engagées par les Russes. Il affama les populations, tous les trains emmenaient le blé produit en Ukraine, vers la Russie. Ce fut une hécatombe (l’Holodomor).

Toutes les concessions linguistiques et culturelles accordées aux nationalités non russes, furent réduites à néant par une politique agressive de russification. L’attaque des bolcheviks toucha évidemment l’Académie ukrainienne des sciences, dont presque tous les membres furent poursuivis et liquidés. On leur reprocha une atteinte aux droits des minorités nationales, notamment ceux des russophones. La plupart des recherches linguistiques qui avaient été effectuées au cours des années 1920 furent décrétées « nationalistes » et orientées vers le détachement de l’ukrainien de la langue du « frère russe ». Toutes les éditions scientifiques de l’Institut de la langue ukrainienne et de l’Institut des recherches linguistiques furent qualifiées de «fascistes » et détruites.

A partir de 1938, le russe devint obligatoire, L’enseignement de l’ukrainien dans les écoles fut aussitôt réduit pour laisser la place au russe, notamment dans les villes et l’enseignement des langues minoritaires (polonais, hongrois, etc) fut supprimé.Des Ukrainiens, des Polonais et plusieurs membres des autres minorités ethniques furent déportés par le Parti communiste de l’URSS.