C’est Noël , et même si ce n’est pas très religieux pour beaucoup, traditionnellement, c’est l’époque de la réconciliation. Aussi, je vous offre cette histoire, qui est trop belle pour que je ne vous la conte pas, en espérant que vous saurez l’apprécier.
« La chapelle de Lorette », à Santa Fé au Nouveau-Mexique – États-Unis – abrite un chef-d’œuvre de menuiserie… attribué à Saint Joseph – le père terrestre de Jésus – de nos jours on dirait un beau père..
L’escalier de la chapelle de Lorette, au Nouveau-Mexique, est connu pour les trois mystères qui l’entourent : à savoir l’identité de la personne qui l’a construit, l’énigme de sa structure, la provenance de son bois et son acheminement. Personne n’arrive vraiment à comprendre comment cet escalier tient debout sans aucun support central et où cet ouvrier anonyme a pris le bois utilisé pour le construire puisqu’il n’existe pas dans cette région.
En 1852, la chapelle de Notre-Dame-de-Lumière (inspirée de la Sainte-Chapelle à Paris) fut construite sur ordre de l’évêque de Santa Fè, sous la responsabilité des Sœurs de Lorette du Kentucky, pour ouvrir une école de filles.
Quand la chapelle fut prête, les ouvriers se heurtèrent à un problème inattendu : il n’y avait aucun moyen d’accéder de la nef au chœur, situé à l’étage. C’était une erreur que l’architecte ne pouvait plus résoudre, puisqu’il était déjà mort. Quand les sœurs insistèrent pour qu’on construise un escalier, les ouvriers dirent que c’était impossible, et finirent par conseiller aux sœurs de détruire le chœur.
Les sœurs décidèrent de prier une neuvaine* à Saint Joseph, le saint patron des artisans. À la fin de la neuvaine, d’après des témoignages transmis de génération en génération, depuis la moitié du XIXe siècle, un homme se présenta à la porte de la chapelle, et dit qu’il pouvait construire un escalier à une condition : qu’on le laisse travailler tranquille et que personne ne vienne le voir. D’autre part, il n’y a aucun rapport de livraison permettant de percer le mystère de la provenance du bois car quand les sœurs voulurent payer la scierie, celle-ci déclara ne pas avoir vendu le bois. Donc, on se demande où l’ouvrier a pris le bois puisque le bois utilisé pour construire l’escalier n’existe pas dans cette région ? Personne n’a réussi à déterminer de quelle sous-espèce d’épicéa il s’agit, et encore moins, comment le bois est arrivé jusqu’à la chapelle.
En 1877 , l’inconnu arrivé seul avec son âne, s’enferma dans la chapelle pendant neuf mois avec une scie, une équerre et quelques autres outils basiques, puis disparut sans laisser de traces à peine son ouvrage terminé, sans même avoir réclamé de récompense pour son travail.
D’après la tradition, l’énigme de l’identité du menuisier n’a jamais vraiment été élucidée , et on n’a vu personne entrer ou sortir de la chapelle.
L’escalier, qui fait près de six mètres de haut, fait deux tours complets autour de son axe avant d’atteindre le chœur. Il a été construit sans aucun clou ni colle, et ne comprend aucune forme de support central. La construction en elle-même est qualifiée d’ « impossible » et d’après certains, elle aurait dû s’effondrer dès la première utilisation. On suppose que la spirale centrale de l’escalier est assez étroite, pour servir elle-même de support central et, il n’y avait à l’origine aucune attache au mur. C’est seulement en 1887, c’est-à-dire dix ans plus tard, que l’on ajouta la rampe et que la spirale extérieure fut fixée au pilier le plus proche.
Selon Urban C. Weinder, architecte de la région et expert en boiseries, l’une des choses les plus surprenantes est la parfaite courbure des limons qui raccordent le bois par neuf entures sur l’extérieur et sept sur l’intérieur : la courbure de chaque pièce est parfaite. Comment cela a-t-il pu être réalisé dans les années 1870, par un homme travaillant seul, dans un endroit retiré, avec les outils les plus rudimentaires ?
Comme le menuisier avait tourné les talons avant que la Mère supérieure ait pu le payer, les sœurs de Lorette décidèrent d’offrir une récompense à quiconque permettrait de l’identifier, mais personne ne s’est jamais présenté. Du coup, la construction de l’escalier est depuis lors attribuée à saint Joseph lui-même .
Ce 25, pour le repas de midi en famille, le ciel favorise la décontraction avec la Lune qui arrive en Verseau et qui fait un trigone avec Uranus et le nœud nord. Ne soyez donc pas trop inquiète si vous recevez, on ne vous demandera pas de faire des choses extraordinaires, trop de fêtes ont été supprimées par le Covid depuis deux ans.
Soyez décontractées, faites-vous aider par les invités, faites un brunch si les gens peuvent rester debout, ne vous lancez pas dans des choses compliquées, vous serez plus sereine. Soyez économes, ne vous laissez pas influencer par la publicité déployée partout.
Vénus est en Capricorne, signe des limites mais Mercure conjoint fait un sextil à Neptune, mettez de la musique ! Jupiter vient juste d’entrer en Bélier tandis que Mars retro est en semi sextil au nœud nord conjoint Uranus, lui même en semi sextil à Chiron, le sauveur : accordons-nous une pause, toutes les planètes se réfugient dans un coin du ciel.
Joyeux Noël à tous et à toutes !
*Une neuvaine est, dans l’Église catholique, une dévotion privée ou publique de neuf jours, destinée à obtenir des grâces déterminées
d’après le site Aleteia