Selon la définition de Jung « Un complexe est une croyance créant une sous personnalité. Il faut beaucoup d’énergie pour le dépasser. Un complexe est un conflit psychique chargé d’énergie qui se soustrait à la personnalité consciente, la conscience n’en bénéficie pas directement et lutte contre elle. Il y a inhibition, fatigue, tension et stress.
« L’origine d’un complexe est un traumatisme, un choc émotionnel, un incident ayant pour effet de « séparer un compartiment de la psyché … c’est souvent par l’émotion que l’inconscient se manifeste et un événement affectif stressant se mue en complexe…
Comment démasquer un complexe ?
On décèle un complexe chez quelqu’un, lorsqu’il y a de la démesure dans une attitude alors que d’habitude la personnalité reste dans la normale admise.
Il y a le complexe intempestif : dans le premier l’attitude est déclenchée par une très faible incitation ou une excitation extérieure et, la réaction va être augmentée du côté subjectif, la personne va toujours reproduire le même scénario car le stimuli produit toujours une réaction « programmée ».
Ces « personnalités parcellaires » faisant parties de nous, peuvent resurgir et,nous influencer, quand des événements extérieurs ou intérieurs rappellent une correspondance avec les événements, qui ont contribué à les ancrer à la manière d’un réflexe.
Un complexe est toujours associé à une croyance : on ressent une gêne ou une peur qui nous empêche de nous adapter à un événement, ou on ne répond pas de façon adaptée à une situation car quelque chose d’indépendant de notre volonté, nous en a empêché.
Quand le complexe n’est pas reconnu, la réaction qui n’est pas adaptée est toujours visible par les autres et la personne concernée va toujours donner des explications qui sont un système de défense organisé (voir les mécanismes de défenses).
Le complexe se manifeste de deux manières : soit le système de défense est parfaitement intégré ce qui crée une complémentarité et, il n’y a pas de souffrance (on en n’a pas conscience), soit le complexe n’est pas compensé et le système de réactions surgit malgré la volonté consciente, provoquant de la souffrance. La personne doit chercher une relation d’aide, travailler sur le problème, s’appuyer sur quelqu’un.
En astrologie karmique et humaniste, on dira que les complexes sont des situations choisies par l’âme avant de s’incarner et, que les aspects n’en sont que le reflet mais qu’ils ne sont pas responsables de cette situation (les planètes de la naissance se sont placées en concordance par synchronicité).
On décèle ces éventuels complexes en observant les aspects dissonants (quinconces, sesqui-carrés, oppositions, quindécile) indiquant un possible conflit entre les tendances (et personnages) signifiés par les planètes.
Lorsque les aspects se répètent d’une génération à l’autre, le complexe peut s’enraciner dans l’inconscient familial (on retrouve le même aspect entre les mêmes planètes de parent à enfants). Comment les repérer :
Les planètes rétrogrades portent des indices de refoulement qui peuvent être mal gérés,
Les planètes interceptées qui sont difficiles d’accès tant qu’un travail n’a pas été fait consciemment,
Les aspects difficiles des luminaires avec Saturne et Pluton sont parmi les plus générateurs des complexes courants comme les :
complexe d’abandon, de sevrage (affectivité déséquilibrée) autour de Saturne et de la Lune maisons X et IV
complexe d’infériorité, autour du Soleil et de Saturne,maisons X et V
complexe de castration autour du Soleil et de Mars, des maisons I et V
complexe de Narcisse (concernant l’inflation du moi) autour de la Lune et du signe du Cancer, de la maisons IV,
le complexe de Caïn (concernant la fratrie) autour de Mercure et les Gémeaux et Vierge, maisons III et VI. Ils sont latents, mais surgissent lors des situations de stress.
Les nœuds karmiques et, la Lune noire qui indiquent des failles, sont des tests de vie l’individu réussira ou pas. Aucun astrologue ne peut dire si la personne tombera dans son travers ou si elle le compensera, il n’y a pas de lieu de poser des conclusions sans parler au porteur du thème, sauf si celui-ci a suffisamment de maturité.
Il va falloir travailler là-dessus. C’est en les rendant à son propriétaire (l’âme) qu’on peut les dépasser : on doit entrer dans une discussion entre soi et soi sans devenir « partagé » et, sans projeter sur le monde nos déconvenues, cependant qu’on vit des situations très réelles. Il faut arriver à détricoter le sentiment pour aller à sa base et renaître progressivement !
Bibliographie : Le vocabulaire de Jung. Edt Ellipses