Les nombreuses divergences des astrologues empoisonnent l’astrologie. Bien que forte d’une tradition millénaire, on ne peut continuer à ignorer l’évolution de nos découvertes scientifiques comme la physique quantique, l’apparition de la trans-généalogie, l’analyse psychologique qui s’est substituée à la caractérologie de Ptolémée, les ouvertures faites par les différentes astrologies orientales.
L’astrologue n’est plus un diseur de bon aventure qui vient pour prédire des augures bonnes ou mauvaises : il y a trois mille ans en Perse, on regardait les étoiles, et en suivant le vol des oiseaux à Athènes ou en écoutant la pythie de Delphes.
En occident au moyen – âge, âge d’or de l’astrologie (avec les Médicis), les prédictions de guerre ou de paix étaient faites pour les rois, les empereurs : les pauvres étaient tout simplement considérés comme des « sujets ».
Heureusement , ces temps là ont disparus , mais les astrologues asiatiques conseillent toujours les parents pour les mariages, associations, parrainent les naissances de ceux qui les consultent. On parle de superstitions, comme pour toutes les religions, qu’on oppose à la connaissance scientifique qui se bâtit sur des essais scientifiques. En astrologie, nous en avons aussi, par nos témoignages.
L’astrologie n’est pas une voyance, c’est à peine une météo, car si le climat change, l’homme est obligé d’avoir des initiatives personnelles !
Durant les années 70/80, Dane Rudhyar, Ruperti, Leyla Raël, et d’autres en travaillant avec l’équipe de psychotérapeutes de Paolo Alto, créateurs de la psychologie transpersonnelle et cognitive, découvreurs de la transgénéalogie avec Anne Ancelin Schutzenberger ont créé une astrologie post newtonienne, non plus une simple lecture de cause à effet. Ils ont élaboré une astrologie de la transformation, de l’évolution, de la permission d’être ce que l’on est et, de le vivre bien, en progressant grâce aux défis de l’existence, signalés par les transits lents et réguliers propres au cycle des planètes lentes : Jupiter, Saturne, Uranus, Neptune et Pluton. La transgénéalogie associe au moins 3 ou 4 générations qui nous ont précédé, pour expliquer les souffrances perceptibles dans les thèmes, dans les maisons IV, VIII, et XII.
Car les planètes après Mars appelées transpersonnelles – plus que personnelles -, ont été sous-estimées, mais depuis mises à contribution dans notre vie personnelle. La symbolique de Pluton très forte, a une incidence sur notre façon d’être, nous oblige changer, c’est la même chose pour Neptune, qui agit d’une façon spectaculaire chez les artistes, les astrologues, les mystiques, Uranus, quant-à elle nous force à bouger et à innover.
Puisque , c’est nous qui arrivons aux planètes car nous sommes nés alors qu’elles tournaient déjà, nous sommes dans une dessein que nous cherchons à comprendre lorsque nous voulons trouver un sens à notre vie.
A cause de la précession des équinoxes, il faut aussi savoir que les signes ne sont plus en phase avec les constellations, mais que nous nous calons sur l’équinoxe de printemps du 21/22 mars, car notre ciel n’est plus celui que regardaient les bergers de l’antiquité. Le point vernal qui indiquait le lieu où l’écliptique coupe l’équateur à 0° du Bélier est maintenant à 23°, en arrière dans le signe des Poissons car la terre recule d’un 1° tout les 72 ans.