« La guerre donne des leçons à l’enfer « 

Ici et là on entend parler des « forces du mal » !

Superstition que tout cela ! Le mal n’est pas extérieur, comme le bien il est ou pas en nous.

Ces idées moyenâgeuses véhiculées par les églises de l’inquisition pour fabriquer des boucs émissaires, comme  par exemple les actes néfastes qui adviendraient par les sorcières,  les juifs, les noirs, se répandent malheureusement, encore en ce moment. 

Le Parlement régional catalan a voté, mercredi 26 janvier, en faveur d’une résolution visant à réparer la mémoire de plus de 800 femmes accusées de “sorcellerie” et, victimes d’une “persécution misogyne” entre le XVe et le XVIIe siècle, en Catalogne, rapporte La Vanguardia.

L’Écosse* par la voix de sa présidente Nicola Sturgeon, vient de s’excuser pour le  massacre  de 3000 femmes accusées de sorcellerie  en Écosse  entre le XVI et le XVIIIé siécle. Les dites sorcières étaient la plupart du temps des guérisseuses par les plantes, qui  pensant à se faire aussi un peu d’argent abusaient les naïfs avec des filtre d’amour,  ou moins innocemment fournissaient les poudres nécessaires à l’empoisonnement, grâce à leur connaissance des plantes comme la mandragore ou le datura.

Aux USA, on va reconsidérer la présence de ces “guérisseuses, magiciennes, sages-femmes ou herboristes” dans les études universitaires et  on réclame que leurs noms puissent être donnés à des rues dans certaines villes de la région. On a surtout entendu parler  des sorcières de Salem qui donna lieu à une suite de procès  en sorcellerie entre février 1692 et mai 1693 dans plusieurs villages du Massachusetts, proches de Salem, dans les Treize colonies  de l’Amérique du Nord,  qui entraînèrent l’arrestation d’une centaine de personnes et l’exécution de quatorze femmes et de six hommes.

Surtout, il faut insister sur le fait que cette “persécution misogyne”, très répandue à l’époque dans les zones montagnardes, a encore un lien avec la société actuelle, qui “persécute et montre du doigt les femmes qui sortent de la norme”

« Il ne fait aucun doute que les femmes ont été très largement surreprésentées dans les procès en sorcellerie qui ont fait entre 40 000 et 200 000 victimes en Europe aux XVIe et XVIIe siècles, selon des estimations qui varient grandement. Étaient particulièrement visées les femmes ménopausées, les veuves, les célibataires et celles qui n’avaient pas d’enfant, ainsi que “les guérisseuses et les sages-femmes”.“La peur de la sexualité était largement sous-jacente à cette suspicion, explique Sofia Quaglia. »

Que nous ne sachions pas grand chose sur l’esprit humain et sur ce qu’il y a en dehors, qui probablement existe aussi, comme l’âme qui reste une idée très vague rejetée par les « scientifiques matérialistes », n’est pas nouveau. Mais qui ment ,  viol,  tue et torture ? Les hommes !

Ils sont bien souvent mis en condition par des manipulateurs politiques ré inventant l’histoire à leur profit.

Et ceux – là sont des humains, qu’on peut alors qualifier de représentants d’un concept qui s’appelle le mal. Le diable n’y est pour rien : lui aussi  est un concept inventé pour pratiquer des rites couteux inutiles ,  agissant sur des personnes impressionnables dont la plupart relèvent d’un soin psychologique.

La plupart du temps, les oracles se sont trompés, mais certaines médiums ont eu des flashs, qui se sont révélés exacts, comme des rêves prémonitoires. Ceci appartient au mystère de l’être humain et,  n’est pas diabolique.

La contre partie du diable  est le concept du bien  qui existe aussi, mais finalement on s’aperçoit que ce sont  les cycles des planètes qui nous mettent en face de notre destinée d’homme et de femme, et ces cycles on est encore en train de se demander qui les a créé. 

Si les faibles, les fragiles sont des proies faciles  avec en tête les femmes et les enfants, qui deviennent l’objet des trafics d’êtres humains,  parmi les millions de réfugiés combien sont abusés, volés, et prostitués quand ce n’est pas victimes d’assassinats par les gangs de passeurs. 

Certes, les prières, les mantras, l’empathie, le désir de rendre les autres heureux, le sourire intérieur,  se traduit dans les faits par un apaisement : en politique on appelle cela la diplomatie. Communiquer avec des déséquilibrés paranoïaques ou mégalomanes requiert de la diplomatie… et du courage, afin que « la guerre ne donne pas des leçons à l’enfer » (Malraux)

 

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