Emmanuel Macron vient de fêter ses 44 ans. Les transits sont difficiles. Il est arrivé à ces faits parce qu’il devait y arriver, comme ceux de sa génération, je vous l’ai dit, nous venons au monde et nous sommes embarqués dans un train qui circulait avant nous. D’un point de vue personnel, les circonstances et les ambitions font le reste.
On sait que les personnes qui sont de la même génération ont les mêmes transits génériques, et que les transits de la période 38 et 45 ans sont particulièrement nombreux et difficiles. Il s’agit des carrés des plus lentes Pluton et Neptune, et des oppositions d’Uranus et de Saturne. Tout ceci met dans « le tambour de la machine à laver », on en sort complètement essoré. Aussi, quand on s’occupe d’éventuels problèmes, en se servant des transits, il faut toujours tenir compte de l’âge.
E. Macron, est dans la période des sept ans de 38 ans à 45 ans qui l’a vu arriver à la présidence de la république, au moment du carré de Pluton à lui même (18°), qui allait transformer sa vie, et durant laquelle le carré de Neptune à son Neptune (18°) a été effectif fin 2019, moment de l’arrivée du Covid.
Il est en train de voir arriver l’opposition d’Uranus à elle-même (désir de liberté) qui passe sur sa Lune natale en III, opposée très exactement à Uranus natal (14°/14°).
Neptune de transit 22° en Poissons est dans le signe appelé de sortie, de sa maison I terminant un carré avec son Neptune natal (16°), ce qui crée la confusion (le Covid, les manifestations) dans la gestion du pouvoir présidentiel en X/XI où se situe son Neptune natal, se mettant en carré avec sa Vénus,
régente karmique du nœud nord,en VIII
et de sa Lune natale en Taureau, elle même rejointe par Uranus de transit dans l’axe III/IX de la communication !
Sur son second ascendant intercepté Verseau, le transit de Saturne actuellement à 18° arrivera progressivement en opposition, Saturne entrant en Poissons le 7 mars 23 dans un an, or, on sait que les aspects en s’appliquant agissent avant , ici entre I et VII (moi /les autres, les associés et partenaires).
La Lune noire revenant sur sa Lune noire, reprend le même chemin karmique , en Gémeaux : il a un problème de communication et tarde à se déclarer. Le veut-il vraiment ? Sa Lune progressée (en rouge) est sur son Neptune (et bientôt Vénus) natal.
Pluton à 28° est sur son Ascendant Capricorne ; Pluton a fini son carré avec lui-même (son Pluton est devenu rétrograde ce qui l’affaiblit) , la période de puissance toute relative versus la puissance, est terminée, presque tout le passage de Pluton s’est fait dans sa maison XII, en même temps que sa présidence, il a donc reçu la leçon : ma puissance ne signifie rien, il y a bien plus que cela, il faut comprendre ce que signifie être responsable des autres, et ça c’est Saturne qui va le lui dire.
Allons plus loin sur le plan karmique, à savoir de sa finalité, de sa destinée : il possède le nœud nord en Balance (couple, société, les autres) en VIII (transformation) conjoint Pluton* et la Balance est un signe intercepté (son couple n’a pas été formé sans mal). Ce que l’axe de signes interceptés Bélier en II, Balance en VIII signifie en partie sur le plan public, est qu’il voulait avant tout agir , et surtout pour s’enrichir en déployant ses talents (Bélier en II) et, il se retrouve en train d’agir pour la société (Balance en VIII), avec une confrontation constante des questions de vie ou de mort. Il ne faut donc pas s’étonner que sa présidence soit difficile !
Pluton sur l’AS est une transformation en profondeur, dans des circonstances difficiles, sa destinée est dans les épreuves les plus lourdes (et les sommes d’argent les plus importantes), avec nœud nord dans la VIII : il n’a cessé de côtoyer la mort pour une raison ou pour une autre, en commençant par les célébrations des anniversaires des attentats, les retours de soldats fauchés, au Mali, en Afghanistan, les assassinats sur le sol français par les djihadistes. Cette présidence a été son chemin de Damas, il a peut-être trouvé sa voie, il se vit sauveur.
Mercure (la parole) progressé est sur l’AS, la Lune pro est conjointe Neptune natal en XI : il se fait peut-être des illusions dans les pourparlers diplomatiques, mais un sextil avec son Pluton natal peut lui donner des atouts – il agit au niveau des avoirs. Uranus est sur sa Lune natale, en III, ici il s’agit encore de Mercure, de communication (c’est peut-être du domaine privé). Uranus agit toujours au niveau des ruptures, la Lune étant le foyer, le pays.
Voici ce que dit sur Pluton nœud nord d’une façon résumée L .Larzul dans son livre « ABC de l’astrologie karmique » : « Pluton ici favorisera l’expérience de la puissance des instincts ou d’énergies secrètes. Ce natif tirera satisfaction à manipuler et, à éprouver un sentiment de puissance qui se révélera tout aussi créatif que destructeur. Il pourra ressentir des sentiments extrêmes qui le conduiront à transformer son approche des choses… en intégrant une dimension humaine, et pourra être détenteur de ressources vitales, lui apportant un pouvoir susceptible de le mettre en danger… chacune de ses erreurs entraînera de tels chocs en retour, qu’il prendra conscience de la nécessité de se transformer, car il aura appris a aller au devant des choses… plus il ira au devant des choses, plus cela lui réussira parce qu’il pourra se fier à son instinct. » (Pour mémoire Churchill avait le nœud nord en Bélier et Pluton en Taureau en VIII à moins de 30°, entre les deux se situait Neptune).
Son axe nodal en Bélier-Balance intercepté, donc actif uniquement par transit et aspects, a pour régentes karmiques Vénus et Mars qui en ce moment précis sont en conjonction sur son AS avec Pluton, l’impliquant intimement dans la crise.
Ce transit de Mars conjoint Vénus et Mercure qui stationne plusieurs semaines, accentue la volonté d’agir, et de résister.
S’il n’est pas le seul à avoir ces aspects, il est le seul à être pour quelques semaines, chef de la communauté européenne et les plutoniens se montrent très à l’aise dans les situations désespérées qui ont tendance à les faire exister.
Pour info, Vladimir a Pluton au nœud sud – dans l’axe Lion-Verseau – cette position donne un résultat différent : « Le natif a des sentiments de revanche due à des pertes, et des anéantissements secrets, il sait se taire, se servir de son instinct et de son flair, pour parvenir à ses fins. Sa connaissance des énergies inférieures lui accorde un certain pouvoir qui peut devenir auto destructeur, s’il cherche à établir son emprise sur autrui à son profit… Extrémiste, il risque de retourner sa puissance contre lui-même, par un excès d’introspection morbide. La richesse dont il peut être nanti ne devra pas être utilisée à son seul profit. Pour rester à l’abri des chocs en retour , il devra s’éloigner de tout pouvoir… » On en est loin.
Ses régents karmiques sont Soleil et Uranus : le Soleil est intercepté en XII conjoint Saturne (complexe du père), dans le signe intercepté de la Balance (l’autre : donc il ne sait pas comment vivre avec les autres) , dans la XII (servir dans l’isolement) et,
Uranus, le régent du nœud nord est en IX (l’étranger, la spiritualité, l’éveil) en carré avec les 4 planètes interceptées Soleil-Saturne*-Neptune et Mercure, signifiant dans l’ordre : un Soleil qui ne peut briller, Saturne l’autorité paternelle qui lui aurait insufflé un idéal du passé , Neptune une vision romantique qui ne peut se satisfaire de sa réalité, Mercure une communication difficile, quasi inexistante avec « l’autre ».
Actuellement, Uranus de transit à 11°30 va vers son Jupiter natal en Taureau à 19°44 sextil à Uranus Régent karmique nœud nord et, sera exacte au mois d’août (voir zodiaque ) au moment de la nouvelle pleine lune très délicate.
Vladimir pour attaquer a soigneusement choisi son moment : après le départ d’Angela que les allemands voudraient voir revenir pour négocier, car elle a plus d’expérience que leur nouveau chancelier, le moment des élections françaises pour déstabiliser la France encore et, toujours en train de manifester, la période post Brexit agitée, durant laquelle Bojo est en balance dans son parti face à une opinion incertaine, l’élection d’un nouveau dirigeant en Biélorussie, qu’il a mis à sa botte, permettant d’installer des missiles tournés vers l’Europe, l’apparition de rumeurs nauséabondes sur les sites qui l’autorisent à dire que la peste brune est de retour : une ambiance délétère propre à la trahison au moment où la France via Emmanuel Macron, est présidente de l’Europe, ce qui montre son peu d’estime pour nous. En attendant, surs d’y être tranquilles, les oligarques russes** se réunissent dans les alpes françaises !
* Mozart qui avait très peur de son père, comme Polnaref, qui faisait 6h de piano par jour, avait cette conjonction qui donne fidélité aux principes enseignés, culpabilité, sens des responsabilités, ambition , peur.
** »Tout commence à la fin des années 1980. Jean de Gliniasty, spécialiste des questions russes et auteur du livre Petite histoire des relations franco-russes (L’Inventaire), détaille : « Tous les travailleurs d’une usine recevaient des bons qui représentaient la propriété de l’entreprise, mais le nombre de bons dépendait de la classe du salarié ». Un ouvrier par exemple disposait d’un seul bon, contre 50 ou 100 pour un directeur. Très vite, une petite caste réussit à accumuler de nombreux bons, en les échangeant contre des services ou en fraudant, et se retrouve à la tête d’une fortune considérable, et d’une mainmise sur la plupart de l’économie russe. Rebelote de privatisation en 1995-1996, lorsque l’État, surendetté et ayant besoin de fonds pour la campagne de la réélection du président Boris Eltsine, vend certains de ses biens aux sept banquiers, un groupe qui représente la moitié des richesses russes à la fin des années 1990. L’arrivée d’un certain Vladimir à la tête du pays va changer la donne. Le nouveau président est bien décidé à mettre cette caste au pas. « On pouvait critiquer les oligarques de la première génération sur des tas et des tas d’aspects, mais ils représentaient tout de même un contre-pouvoir, économique bien sûr, mais aussi médiatique, en contrôlant de nombreux médias », nuance Cécile Vaissié. . « Tous les oligarques russes qui ne se sont pas soumis au pouvoir ont eu de gros problèmes », atteste Jean de Gliniasty. Des sept banquiers des années 1990, seuls deux ont échappé à la disgrâce Pour les autres, le contrecoup fut rude. Mais « avec le pouvoir de Vladimir naîtra une nouvelle classe d’oligarques, bien plus nombreux et bien plus soumis. Ce sont principalement des proches et des amis de Vladimir, qui tiennent leur fortune de cette proximité avec le chef d’État »,. « Les oligarques sont soit des anciens riches qui ont fait preuve d’allégeance, soit des nouveaux qui sont des amis », les 500 plus grosses fortunes russes possèdent 40% de la richesse du pays. Si les oligarques ont souvent flambé en Occident, Vladimir œuvre depuis plusieurs années pour un retour des capitaux à la Mère Patrie. Une manœuvre présentant deux avantages : sécuriser les fortunes russes en cas de conflit avec le reste du monde et faire bénéficier la Russie de ces richesses. « Cette politique a été couronnée de succès : une part croissante des revenus provenant de la corruption est désormais investie dans le pays, et les anciens fonctionnaires n’achètent plus de châteaux en France ou de yachts de haute mer, mais des chaînes de magasins, des complexes de bureaux, des usines et des restaurants en Russie »,« Les oligarques sont sous la menace constante de Vladimir qui peut les exclure du système à tout moment. Avant, ils pouvaient se cacher en Occident. Mais si on bloque leurs avoirs, ils sont bloqués en Russie, à la merci des humeurs de Vladimir . »
Quel boulot ! Bravo Emma.Très vrai que Vlado à bien choisit son »moment » pour attaquer.