la foi soulève les montagnes 

Beaucoup d’entre vous vont vers l’astrologie en y pensant comme  à de  la sorcellerie  –  identique à la voyance,  les cartes, la numérologie, le Tao, tous moyens qui pourraient leur apprendre s’ils vont avoir un peu de chance dans leur vie – et avec lesquels ils ne font aucune différence

On tire donc souvent les cartes., puisqu’ il est souvent difficile de trouver du réconfort quand ça va mal.

Quand la crise est grave, les psychothérapeutes, les sophrologues peuvent vous aider,  mais lorsque vous voulez un peu de magie, vous vous tournez vers le  paranormal : d’une part vous pensez que c’est léger et que ça n’est pas vraiment vrai, ce qui fait que vous pouvez repartir l’esprit léger, si on ne vous annonce pas,  ce que vous vouliez entendre.

Chez le docteur, un chat est un chat puisque la Science l’a prouvé et en a fait des statistiques, mais l’astrologie est décriée et quasi interdite dans les milieux judéo-chrétiens occidentaux, donc on ne s’en vante pas.

Il faut déjà savoir que l’astrologie n’a rien à voir avec les autres médias ésotériques, même s’il y a des liens avec le tarot (ou les cartes) et la numérologie, qui sont des symboles   en parallèle, car la science des chiffres est millénaire,  i. Le tarot, et le Tao c’est un peu différent ; mais dans tous les cas il faut l’interpréter et cela dépend de l’art de l’interprète, car il s’agit surtout de prévoir*. Tout ceci n’est pas mon domaine aussi je n’en parlerais pas plus, car je ne veux pas créer de controverses, car nous avons trouvé des corrélations     en comparant les cartes tirées et le thème astral d’une personne. Cela donne donc une validité aux cartes.

En astrologie, on peut utiliser des méthodes pour prévoir, mais personnellement, j’aime mieux laisser du libre arbitre, en expliquant les moments de crises cycliques inévitables  qui obligent à faire l’effort de transformer quelque chose en nous, et quelquefois aussi à  l’extérieur : nous beuguons* , on est donc obligé souvent de faire « reset ». Pour les réfractaires à l’anglais, je dirais que nous sommes dans un phénomène de répétition de nos erreurs, qui nous oblige à tout remettre à zéro, pour redémarrer.

Quelques fois, c’est un réconfort de savoir qu’on a des cartes dans son jeu personnel, qui pourront nous faire aller de l’avant, cela au sens figuré alors qu’au sens propre . Mais souvent cela demande un effort que nous préférons  mettre sur le dos des autres, parce que cela  nous précipite dans une crise de confiance en nous. En voyant une  magicienne, nous pensons que le ciel,  nous en épargnera l’effort. C’est une sorte de prière pour incroyant qui refuse de croire.

« Oui mais me direz-vous » : « je suis né sous une mauvaise étoile, ce n’est pas de ma faute, je n’ai pas de chance depuis que je suis né ». C’est vrai,  les dés sont pipés dès le départ pour certains, et en se comparant à d’autres,  ça fait mal. Mais, comme disait un philosophe cruel « tout ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort », ce qui revient à dire plus intelligent, plus lucide, plus perspicace, moins naïf et moins mou. Boris  Cyrulnik parle de résilience.

L’Astrologie, qui se différencie des moyens que je viens de citer, est  pour simplifier au minimum, un  clavier d’ordinateur sur lequel se situe des icônes qui sont des planètes, le logiciel du jour vous donne un ciel : ce ciel est le vôtre si vous naissez à ce moment-là, mais lorsque ce sont des transits, ils agiront plus ou moins  sur votre ciel natal selon le moment du cycle céleste définit dans votre thème personnel.

Les planètes sont ces icônes qui vibrent en vous, avec des fonctions particulières, et le grand ordonnateur qui possède le logiciel s’en sert pour vous manipuler. Autrefois, je suppose dans le même état d’esprit, les francs-maçons l’appelaient le grand architecte, mais modernité oblige, nous en sommes à l’informatique et presque tout le monde comprendra mieux cette image.

Cette idée des planètes en nous comme des actrices, est la plus simplificatrice, car on leur attribue des symboles multiples dérivés du symbole de base, puis on file ensuite la métaphore, à savoir par exemple : si Mercure est le déplacement, le mouvement, la communication, il sera aussi la lettre, les papiers, le facteur, la boite au lettre,  mais aussi l’avion, le train, etc.

La plupart  d’entre vous en approchant l’astrologie,  se cantonne aux signes et pensent qu’ils sont entièrement définis par  leur signe solaire, du fait des journaux qui vulgarisent  de façon hyper simpliste, mais en fait,  c’est comme si on parlait de votre reflet dans la glace en disant que c’est vous.

Tout ce dont je vous parle est une vision psychologique de l’astrologie, qui est cependant bien plus que cela. Je constate tous les jours que cette symbiose entre le symbolisme du ciel et de la terre à quelque chose de plus, qui n’est pourtant pas de la divination. Très critique à l’égard des données, je ne me lasse pas de voir leur finesse et leur justesse, et quelque fois, j’aimerais mieux que ce soit fake, erroné, car c’est désespérément juste.

Ces symboles sont sont la vie en nous. Je n’ai pas vraiment élucidé ce mystère que certains attribuent à la physique quantique, à savoir que le monde change tout le temps car à chacun de nos mouvements nous lui faisons opérer une modification infime, qui agit finalement sur l’ensemble de l’humanité. « Si tu veux que les choses changent, changes-toi d’abord. » disent les bouddhistes.

Se priver de cet art dans un monde basé sur des vérités dites scientifiques, statistiques   dont la plupart sont incomplètes, basées sur la physique traditionnelle dont les données sont immuables, nous conduit dans des impasses.

Ceci dit la médecine et la science sont formidables dans bien des domaines, mais ne devraient pas forcément se priver de ces sciences parallèles traitées en croyances, que la science appelle finalement  « l’effet placebo »- autrefois la méthode Coué : ce qui agit sur nous sans que nous le sachions.

Ne dit-on pas que la foi soulève les montagnes !

 

* dans le dictionnaire français

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