Les jours rallongent le 27 décembre : vision à moyen terme

Le 27 décembre, les jours recommencent à augmenter d’une minute.

Le Solstice d’hiver, on le sait, est la plus courte journée de lumière de l’année solaire, c’est le moment où astronomiquement le Soleil est au point de sa plus basse déclinaison, dans l’hémisphère nord, pour l’observateur que nous sommes au centre.

Les Égyptiens qui pensaient que la terre était plate,  avaient compris qu’il fallait occuper l’esprit des gens apeurés, qui croyaient que le Soleil ne reviendrait pas. On peut voir sur le schéma la hauteur du Soleil sur l’écliptique, la terre se situant à la place du petit bonhomme au centre.

Ce n’est donc pas un hasard si Noël, qui symbolise la lumière sacrée de Jésus pour les chrétiens, se situe le 25 décembre, puisqu’ensuite les jours rallongent : on sait  que les fêtes chrétiennes ont été calées sur les vieilles croyances, car les romains qui furent les premiers convertis avaient l’habitude de conserver les habitudes des dieux des autres religions. Les Saturnales (en latin Saturnalia) durant l’antiquité romaine, étaient, des fêtes se déroulant la semaine du solstice d’hiver (du 17 au 23 décembre)  célébrant Saturne, accompagnées de  réjouissances populaires. Actuellement, c’est du 21 a 26 inclus que la durée des jours ne bougent pas, les calendriers ayant changé plusieurs fois.

Le Capricorne dont le maître est Saturne, le dieu  austère de la vieillesse, des limites, est donc le signe du mois :  il commence par une période de peur, et de doutes, ce que nous vivons en ce moment. Saturne  est au départ un dieu funeste car il clôturait la liste des planètes visibles, aussi par analogie, on lui a donné le rôle difficile  du censeur, à une période où l’on pensait que les planètes agissent directement sur l’homme*.  Cette symbolique n’a pas été modifiée après qu’on ait découvert des planètes qui paraissent agir aussi régulièrement  sur nos comportements, par synchronicité.  Cette charge négative de l’astrologie traditionnelle a été contestée par les astrologues humanistes du XXe siècle , qui voit en Saturne un contre poids aux excès de Jupiter, l’autre fils  de la saga antique dans laquelle Uranus est le grand père.

Saturne apporte la stérilité , car a peur d’être supplanté par ses enfants et dans un thème de décès, Saturne est toujours présent en position forte soit qu’il reproduise un aspect natal, soit qu’il soit sur l’ascendant, en aspect avec la lune ou le Soleil,  le gouverneur ou un régent karmique, ou dans une maison angulaire (Lune trigone à Jupiter, Saturne conjoint au gouverneur du thème natal, Mercure,  dans thème horaire du décès de J. Hallyday).  Cependant, on a noté que Jupiter , bien que considéré comme le grand bénéfique, notamment au niveau de la fertilité, est  toujours fort dans un thème de disparition : Saturne sclérose, il use donc le système circulatoire tandis que  Jupiter augmentant la circulation du sang dans les artères, nuit à un corps affaiblit (depuis la science a fait du progrès et on soigne).

 L’homme Capricorne type est sec, nerveux, actif, concentré sur ses objectifs, jusqu’à la manie (trigone avec la Vierge). Quand il n’en a pas peur, ou qu’il ne s’en méfie pas,  il aime les êtres humains,  car en face se situe le signe du Cancer qui par polarité lui donne plus d’humanité. Il est souvent plus responsable pour sa famille, que le dernier signe cité.

Son credo, c’est ambition, économie, et rigueur avec des prises de décisions drastiques pour y arriver. Ce n’est pas une ambition personnelle, c’est un idéal social et éthique, vécu dans l’authenticité. C’est une planète qui plaît à ceux qui aiment l’ordre, la propreté, mais il restreint les libertés : c’est « l’anti-chienlit « . Il déteste l’anarchie.

On assiste en ce moment,  à l’effet de Jupiter  sur la toute fin du signe du Verseau,  qui veut jouir de sa liberté, tandis que Saturne, compagnon dans le signe rappelle à l’ordre et  sonne la fin de la récréation.

Des injonctions paradoxales sont envoyées par les pouvoirs de tous les pays face à la vague d’un virus plus contaminant : dépensez, amusez vous (Jupiter), restez chez vous, soyez sérieux (Saturne) : les gens sont las. L’économie qui se relevait,  est à nouveau menacée.

Ce mal est une guerre sans armes (mais certains sont prêts à les sortir, pour profiter de la situation de faiblesse dans laquelle nous sommes), qui continue , elle a  ses morts, certains s’en sortent mieux que d’autres,  mais on ne pourra s’en sortir qu’avec un idéal chevillé au corps, celui d’être solidaire les uns des autres.

Dés la fin de ce mois (29, 30, 31), Jupiter retourne dans le signe des Poissons pour quatre mois seulement,  il en part en Bélier le 11 mai 2022 ; en attendant , dans ce  signe d’eau,  la planète sera en sextil  et trigone théoriques avec l’axe des nœuds (eau + terre) qui se situent maintenant en Taureau-Scorpion,   ce qui  va modifier le contexte dans lequel nous vivons  et, nous permettra d’envisager  globalement un changement (aspect exact le 14 avril avec la conjonction à Neptune) malgré la situation qui semble bien bloquée parce qu’au départ  Jupiter fait un t-carré .

Nous verrons cela au fur et à mesure, car d’autres influences sont aussi présentes, comme la conjonction Saturne-Mars en Verseau qui produit un concentré d’action : comme on peut le voir toutes les planètes seront regroupées dans 115°,    l’axe nodal déterminant un t-carré avec les deux planètes citées, opposées à la Lune.

Ce sera la période entre les deux  tours du 10 et 24 avril. Je  mets le théme sur Paris du 24 avril.

Le Président  AS Capricorne, aura toutes les planètes en secteur I avec Pluton sur son  Ascendant, or dans la vie de quelqu’un  Pluton sur l’ascendant, a tendance à indiquer une transformation   au niveau de l’âme,   provenant d’un événement grave extérieur,  de même que la conjonction Soleil-Uranus , aimantant les planètes dans le signe du  Verseau inclue dans sa maison I dans le signe intercepté,  insuffle un grand besoin de changement.

Jupiter, Neptune et Vénus en Poissons, dans sa maison II, indiquent cependant des rétributions positives : s’il part , ce ne sera pas les mains vides comme son prédécesseur.  Mars et Pluton, les deux maîtres du nœud sud seront en bon aspect :  l’un avec le nœud nord et Mercure, l’autre  avec le Soleil (conjoint Uranus et Mercure), or il a le MC et Uranus à 14° dans ce signe. C’est l’opposition exacte d’Uranus à Uranus natal, propre à sa période de vie (il vient d’avoir 44 ans) qui indique souvent un changement de direction voulu ou non (son Uranus natal est carré Mars rétrograde, semi-carré Soleil et opposé Lune).

 

*actuellement on parle de synchronicité, car on a un plus grand sens de son libre arbitre, ou un moins grand sens de la fatalité : chacun peut en juger à l’aune de ses propres expériences. On essaie de penser que « le déterminisme n’est pas une fatalité »