L’Astrologie holistique nous apprend à voir nos contradictions internes, ce faisant, elle nous aide.
La dualité interne existe chez un homme, comme chez une femme. Depuis les années soixante-dix le public a fait connaissance avec le bouddhisme tibétain, l’hindouisme : cela a commencé avec les petits moines en jaune orangé, tapant sur un tambourin dans nos rues et distribuant la Bhagavad-Gita, le grand livre de l’hindouisme, véritable enseignement sur la vie, délivré par le Seigneur Krishna, soulevant les questions que chacun devrait se poser :
Quel est le but de la vie ? Comment s’accomplir en ce monde ? Comment trouver la paix et la plénitude dans un monde toujours troublé ? Quel est le sens profond de l’action ? Comment notre action ordinaire peut-elle devenir voie d’évolution ?
C’est une vision différente de la manière d’approcher l’existence, théoriquement plus sereine , certes considérée comme plus fataliste, dans une société où, seule compte, l’action volontariste (« aide-toi, le ciel t’aidera »).
En même temps, on a découvert la notion de yin et de yang chinoise : nous savons que nous possédons tous une part féminine, et une part masculine, différemment attribuée d’un individu à l’autre du sexe féminin ou masculin : cette part féminine fut de plus en plus acceptée et revendiquée par les hommes, tandis que les femmes affirmaient, de plus en plus leur part masculine (Jung révolutionnaire en son temps, parla d’anima chez les hommes, et d’animus chez les femmes).
Certaines femmes ne s’y retrouvent pas, restant dans la dualité, prises au piège dans leur corps qui enfante sous-estimant leur animus, tandis que la société continue à dénier à l’ homme la capacité de s’occuper correctement d’un enfant qu’il ne peut mettre au monde, alors qu’ en ce début de XXIe siècle des dogmes archaïques remettent en avant le guerrier viril, ce qui produit la violence que nous constatons tous les jours.
C’est l’échec de nos espérances de complémentarité. Éternel retour en arrière qui détruit les civilisations qui veulent avancer !
Le taoïsme, qui est la représentation des énergies complémentaires homme et femme, de l’interdépendance du yin et du yang montre à quel point tout peut être simple. La notion principale de Tao chinois traduit par « Chemin », ou « Voie », prend en compte la dimension toute entière de l’individu, nous invitant à renouer avec notre conscience, notre vie spirituelle, la recherche de l’harmonie avec la nature, et le reste de l’environnement.
Nourrit de ces connaissances, on peut faire une lecture du thème zodiacale en utilisant la notion de karma*, car cela permet de comprendre que toute personne réincarnée peut contenir en elle des contradictions au sujet de ses tendances latentes yin et yang héritées, qui peuvent miner sa vie entière.
Il ne s’agit pas de personnalités transgenres qui voudraient changer d’apparence physique , mal dans une peau de femme ou d’homme, mais de femmes yang avec un Mars* très fort, prises au piège des contradictions qui les agitent, sans soutien de Vénus*, et de la Lune, des femmes « amazones » qui n’assument pas leur originalité, et souvent très uraniennes, ceci d’autant plus exacerbé par « l’obligatoire libération de la femme » et, qui n’arrivent pas à vivre en couple leur nature originale.
Certaines y arrivent, si elles ont rencontré l’homme ad’hoc : « Je suis agent de sécurité avec deux molosses , et j’ai cinq enfants ». Il s’agit d’ hommes avec une Vénus et une Lune trop fortes, et un Mars faible, qui eux ne rêvent que de tranquillité, complexés parce qu’ils doivent montrer les dents : « je voudrais être sage-femme ! ».
Naturellement, tout cela évolue, mais beaucoup restent coincés dans leurs contradictions , qu’ils n’arrivent pas à dépasser, ce qui les rend malheureux. Ils se sentent manipulés, ils sont culpabilisés, ils deviennent agressifs et paranoïaques.
Ces personnes ne veulent pas changer de sexe, elles voudraient avoir des relations amoureuses classiques, être elles-mêmes ; quelque part, les homosexuels décomplexés des deux sexes ont plus de facilités, parce qu’ils savent où ils se situent. On se voyait femme ou homme au travail, deux enfants, mais on ne supporte pas la présence d’un autre 7 jours sur 7 , : on culpabilise, on se force, ça ne marche pas !
L’astrologie peut faire quelque chose pour ceux qui sont mal dans leur peau : en se connaissant ils peuvent orienter leur évolution, savoir où agir sur eux-mêmes, se comprendre et se faire comprendre, s’épanouir enfin.
Souvent influencés par des adultes qui ont projeté leur vision du bonheur, ils ont agit pour leur faire plaisir, ou au contraire ils se sentent harcelés. Cependant, il ne faudrait pas tomber dans l’excès inverse, penser que nous ne pouvons pas en tirer un avantage, puisque nous avons profité de l’expérience de tuteurs bienveillants. Il ne s’agit pas de se jeter dans une nouvelle idéologie/groupe/association, qui peut devenir manipulatrice dans un but de profit, à plus ou moins long terme (on voit cela dans les sectes)..
Quel est le but de la vie ?
Quelquefois, la route est longue il faut beaucoup d’humilité, il faut accepter de se remettre en question, oublier les illusions qu’on avait sur soi : « je pensais que je pouvais faire cela, mais finalement, ça m’ennuie, pire ça me rend malade, je dépéris » ou bien, on voudrait, mais on ne peut pas : les portes se referment les unes après les autres.
Pourquoi ? Parce qu’en fait, ça n’est pas notre finalité.
L’analyse du karma-dharma vous dira beaucoup, il ne s’agit pas de caractère , ni de volonté, mais d’un projet choisi par avance par l’âme et, tout le thème (vous) tourne autour :
Vous serez libre quand vous vous saurez l’accepter.
Tout ceci peut paraître très fataliste, mais en fait, aucune volonté ne peut amener à la liberté intérieure sans une certaine acceptation de soi.
Cela ne veut pas dire qu’il faut tout accepter, il y a une marge de manœuvre, en jouant sur ses atouts (certains disent le libre arbitre, car tout n’est pas déterminé). Karma veut dire acte, Dharma veut dire « ce qui soutient ».
Cela semble en contradiction avec la vision volontariste occidentale, mais à quoi bon vivre dans la souffrance pour réussir quelque chose qui ne nous convient pas, alors qu’on peut réussir quelque chose qu’on ne s’autorise pas à essayer ?
En fait, le dharma nous invite au bonheur, car lorsqu’on va vers sa voie tout devient plus facile, la route déjà, est plus agréable et, le but devient alors plus secondaire, en tout cas , c’est l’idée du Tao.
*Dans sa thèse de doctorat présentée à l’Université de Bath Spa (Angleterre) et, intitulée Prophecy, Cosmology and the New Age Movement, Nick Campion a proposé un nombre bien plus grand de questions complexes pour vérifier la nature des croyances et des vues qu’ont les astrologues sur leur savoir. Les participants pouvaient cocher plusieurs réponses et définir l’astrologie de différentes manières sans être limités à un seul choix. Certaines questions exploraient même leurs affiliations et éducations religieuses, ainsi que leurs attitudes et comportements religieux actuels. Il est apparu que 78 % d’entre eux croyaient à la réincarnation, 64 % à la loi du karma et 52 % en une Conscience Suprême. Bien que les statistiques soient généralement utilisées par des sociologues sceptiques pour discréditer l’astrologie et que bon nombre d’astrologues s’en méfient, elles n’ont pas été utilisées ici pour confirmer ou infirmer sa validité. Elles explorent la multitude des attitudes et croyances à l’intérieur de la communauté astrologique contemporaine, et sont hautement significatives de la nature extrêmement personnelle que revêtent la théorie et la pratique astrologiques.(source astrodienst).
** ceci est très important lorsqu’en plus l’axe nodal est dans l’axe de signes Bélier-Balance, ou dans l’axe de maisons I/VII, dans l’axe de signes Scorpion-Verseau ou dans l’axe de maisons II/VIII, car ces planètes deviennent régentes karmiques du signe ou co régentes karmiques de la maison et, quand dans le thème , il y une forte accentuation sur ces signes. L’importance de l’aspect entre Vénus et Mars, joue d’autant plus, de même que les aspects avec la Lune, qui elle nous ramène à l’axe nodal Cancer-Capricorne, et à l’axe IV/X, important pour la famille et l’insertion dans la société (voir article précédent).