Bien que fugace, ne durant que deux jours et demi -temps de déplacement de la Lune dans un signe – la nouvelle Lune est exacte, puis croissante, après avoir été balsamique et décroissante dans un signe, ici le Cancer.
Les deux phases sont fondamentalement différentes pour l’individu qui va naître ; la Lune balsamique est en fin de course, elle a fait le tour du zodiaque, elle a vécu durant 28/29 jours, les douze modes d’expression – les travaux d’Hercule. Ici, elle veut la fusion avec son être idéal , le Soleil, mais en sachant que ce n’est pas dans la vie matérielle qu’elle aurait pu l’obtenir, ceci sans tenir compte du signe , symboliquement s’entend.
Dans la phase exacte de nouvelle Lune, qui s’est produite à 3h16 GMT à Paris, la fusion devenant totale, elle va repartir vers un nouveau tour de roue pour de nouvelles aventures, elle a laissé le signe précédent derrière elle, mais elle est mûre des connaissances accumulées, symboliquement. C’est ce qui fait la différence : une Nouvelle Lune Cancer n’est pas une Nouvelle Lune Gémeaux.
A la Nouvelle Lune précédente, elle quittait les liens charnels du Taureau pour s’envoler vers des aventures, des élans adolescents en Gémeaux, ici elle veut s’ancrer dans ses racines avant d’en fonder de nouvelles : elle rêve d’affection, de tendresse. Durant la phase Lune croissante, l’individu qui vient au monde s’élance encore avec les normes du Soleil, il vient de fusionner avec lui, il ne sait pas qui il est, femme ou homme, yin ou yang, et souvent les deux, il se cherche. Et cela toute sa vie.
Plein d’élan, il est retenu par le passé, le déterminisme, alors que dans la phase balsamique, c’était la libération, la fin de la route.
Peu de degrés font une grande différence , dans l’attitude psychologique de toute une vie. Même si par progression, l’individu évolue un tout petit peu, il a du mal à se décrocher des idées que le Soleil lui a inculqué, il y revient sans cesse, il appartient à son passé, à ses origines, à son clan. Mais il faut comprendre que cette personne paradoxalement, risque de sauter dans la polarité inverse, par réaction.
Ici, vous avez en outre la conjonction Vénus-Mars qui arrive le 13 et qui joue un peu la même partition mais sur dix-huit mois : celui qui vient au monde durant ces moments, se cherchera longtemps.
Au niveau du cycle jusqu’à la prochaine nouvelle lune en Lion, il en ira de même, nous serons dans l’indécision, et comme toute marche du signe du Cancer, nous avancerons en zig zag, lentement, près à nous réfugier dans une grotte dès que la vague arrive.
très intéressante comme réflexion sur cette nouvelle Lune….je le vois depuis ma lecture, un peu différente !