.S’habituer à l’horreur, c’est s’habituer à la mort qui grimpe tous les jours, mais qui pour certains ne signifie que des chiffres ! C’est se dire qu’on n’est pas concerné , que c’est les autres !
Cela a commencé avec les animaux : on nous a dit que tuer pour manger était normal. Effectivement ,je me souviens du premier lapin dans mon assiette, après l’avoir vu vivant dans son clapier, mais tout cela se justifiait par la santé de l’homme , omnivore, éternel chasseur depuis l’époque du Paléolithique.
Ensuite, cela a continué avec les êtres humains : « on ne peut pas sauver la planète » parait-il : il y a les gens qui meurent dans les guerres à cause de la vente de nos armes, de nos missiles, de nos rafales (il n’y a qu’à aller voir le Salon aéronautique à Paris, pour comprendre ce que signifie cet étalage de violence technologique). Puis, il y a eu les chiffres de migrants qui se noient sur la mer, ensuite dans le froid des Alpes, ensuite de faim sur les trottoirs, ou au mieux dans des friches industrielles squattées, qui viennent ici parce qu’ils sont entassés dans des camps inhumains, où les femmes sont violées ou obligées de se prostituer pour survivre, exploitées par des mafias, qui tiennent les camps (pendant que les gouvernements regardent ailleurs)..
Et , cela nous rappelle l’indifférence face au départ de certaines personnes dans des camps, personnes qui n’étaient devenues que des chiffres, des « stucks » (pièces) , car le fait de leur enlever leur identité en faisaient des objets, puisque nommer c’est donner sa dignité à un homme.
Aujourd’hui, on parle des malades du Covid, avec des chiffres qui en montant ne font plus peur du tout , ainsi on s’habitue, 360 mort par jour, c’est moins que 375 et on entend que cela n’empêche donc pas de faire ceci ou cela, d’ouvrir ceci ou cela : mais au bout d’un mois, cela fait un nombre énorme d’individus, d’ êtres humains, qui disparaissent en laissant leur famille dans le chagrin ! Mais on s’empresse de dire : « ouf, ce n’est pas chez moi », « la bombe est tombée à côté : ma maison est sauve, je suis heureux ! ». On les enterre à la hâte, sans cérémonie, comme des pestiférés. Et ceux qui le veulent pourront aller en vacances festoyer entre amis trop jeunes pour l’attraper : car le problème est là, la maladie ne doit pas nous rattraper.
La seconde solution pour détourner les yeux, est de dire que c’est faux, d’inventer des complots, dire que « ce n’est pas possible » : c’est ce qu’on disait quand les déportés sont revenus des camps de concentration , ils n’osaient plus en parler et ils ont cessés d’en parler ! C’est comme ça qu’on fabrique une fausse histoire : on dira que la grippe espagnole n’est pas française, donc on en sera quitte pour être les victimes de l’étranger, comme on dit que le Covid est chinois, que le variant est sud-africain ou anglais, ça nous dédouane de nous sentir responsable. Être victime est plus confortable !
Cela devient le « sauve qui peut »: l’indifférence atteint son comble, nous redevenons des animaux savants qui expliquent à longueur de plateaux télé, pour justifier une conduite inhumaine au nom de l’économie, qui n’a qu’un nom : argent.
Cela se justifie chez les gens qui n’ont que leur salaire pour survivre, mais au delà, il s’agit d’une propagande pour sauver l’économie dont ne bénéficie plus, qu’une frange qui elle arrive encore à profiter de la crise, comme elle en a toujours profité, depuis la nuit des temps !
C’est cela le sens de Pluton en Capricorne (détruire les structures patriarcales, les lois léoniennes), c’est cela le sens d’Uranus en Taureau (changer nos valeurs terriennes, matérielles) , c’était cela le sens du carré entre Saturne-Pluton en Capricorne et Uranus en Taureau qui s’est muté en un carré entre Saturne en Verseau et Uranus en Taureau, laissant derrière « seulement » le lent Pluton en Capricorne pour encore quelques années. Le carré séparant d’Uranus en Bélier à Pluton en Capricorne,était issu de leur conjonction en Vierge durant les années soixante, ces carrés étaient à la source des révoltes de 2018/2019 (gilets jaunes notamment) touchant particulièrement les adultes portant la conjonction dans leur thème personnel.
Nous vivons une fin de cycle, mais les hommes se croient toujours tellement supérieurs à cause de leurs manipulations verbales (Neptune en Poissons carré axe nodale en Gémeaux-Sagittaire).
Une fourmilière fonctionne mieux !
Elle agit en synergie, elle ne pérore pas…
Sur le dernier zodiaque du 18 février, à l’entrée du Soleil en Poissons vous pouvez voir un amas de planètes en Verseau dont on reparlera en carré avec le signe du Taureau et l’amas violent en Taureau.