Le Soleil arrive dans le signe et il ne contient plus que Pluton, jusqu’en janvier 2024, ce qui va apporter un apaisement au niveau des énergies de Jupiter et de Saturne qui entraient en conflit et soufflait le froid et le chaud dans ce signe. Les Capricornes, Soleil et ascendant, vont un peu mieux respirer, et même quel que soit le secteur où vous avez le Capricorne.
Pourtant Pluton continuera à vouloir faire déboulonner les icônes des anciens dictateurs, et des nouveaux petits chefs.
La planète Saturne , entrée en Verseau se retrouve dans un signe de rébellion à son tour, qu’elle tentera peut-être de ralentir tandis que Jupiter multipliera le désir de libération des contraintes saturniennes.
Uranus en Taureau étant le maître de Saturne en Verseau , les deux planètes seront en carré dans la croix fixe durant les trois premiers mois de l’année. Il s’agira encore et encore, de lutter contre les limites, les barrières, les freins, les idées toutes faites, l’autorité avec Uranus. Vénus, les valeurs, devra être suivie de prés, c’est elle qui est encore aux commandes dans notre vie quotidienne : nos plaisirs, nos désirs, mais aussi nos valeurs.
Tout un discours montre que Saturne est le bon et le difficile maître du Capricorne, mais ne peut pas du tout être le maître du Verseau. Deux signes qui se suivent, apportent quelque chose au précédent mais sont différents. Le Capricorne succédant au Sagittaire, lui apporte sa rigueur, son détachement, son ascétisme, car pour apprendre et élever son âme, il faut savoir faire silence et se retirer dans un lieu isolé, en faisant taire un mental trop agité.
Pourtant, le Capricorne est dans l’action et si on lui attribue Mars en exaltation, ce n’est pas pour rien : on a bien noté qu’on pouvait compter sur son travail régulier ; il est constamment sur la brèche dans le silence, sans ostentation.
Comme tous les signes de terre, c’est un collaborateur concret, pragmatique, efficace, exigeant, humble mais orgueilleux : il ne faut pas le traiter avec condescendance, il vous le rendrait au centuple, parce qu’il n’oublie rien. Aussi on le retrouve souvent à la tête d’une entreprise où il est seul, comme le Verseau* qui lui se socialise plus volontiers, tout en restant distant ; il ne trouve personne qui lui arrive à la cheville (de son point de vue). Il se situe au dessus de la mêlée, qu’il regarde s’agiter comme on regarde une fourmilière. Son regard est sévère. Il y a moins d’affect que dans le Verseau.
C’est le troisième signe de terre, il finit la trilogie : la terre nourricière du Taureau, dont on a récolté les fruits en été et en automne se refroidit, pour se purger de tout ce qu’elle a reçue durant une année, afin de se préparer ayant retrouvé sa pureté enrichie des apports du Scorpion en automne, à recevoir la semence du Bélier au printemps, ce qui montre la dignité de la tache du Capricorne au sein de la nature. On n’obtient de bons résultats que dans un milieu sain. Le Solstice est le moment où la lumière recommence à croître lentement, et cela a du sens.
Être fortement marqué par le Capricorne pour un individu, revient à se reconstruire régulièrement après les épreuves de la vie qui l’épuise, alors qu’il offre un front imperturbable Sous des apparences de froideur, le Capricorne encaisse tel un boxeur tandis qu’il reçoit les coups des leçons de la vie qu’il multiplie, bien malgré lui. Il acquiert en vieillissant une philosophie qui lui apprend à plier sous le poids d’une destinée qui , il faut bien le dire, le maltraite plus qu’un autre : affectivement d’abord, très relié au père, à la famille par un karma plus lourd que les autres (Cancer en face). On ne devient pas un bouddha qui se prépare à l’éveil en Verseau, sans souffrir.
Ces deux dernières années ont été particulièrement pénibles avec l’accumulation* des « trois ténors » dans le signe, aussi, avec Saturne en Verseau cette année et la suivante va-t-il avancer sur le chemin de la découverte de sa vérité, débarrassé des chaines qui l’entravaient.
Ce mois-ci , pour l’arrivée du Soleil en Capricorne, Mercure est conjointe au Soleil , mais Vénus traîne en Sagittaire (une Vénus Lucifer, aventurière).
La Lune est à son premier quartier croissant : en astrologie humaniste, on considère cela comme une période de confrontation, où il y a une nécessité d’agir, mais c’est ici difficile car la Lune a envie de garder ses illusions à cause de sa conjonction à Neptune en Poissons , en aspect de carré avec l’axe nodal. La communication ne sera pas facilitée , on sera indécis.
Mars encore en Bélier est carré croissant à Pluton, ce qui favorise des actions violentes, qui avec le sequicarré à Vénus en Sagittaire, n’encourage qu’à une obstination sans concession.Le plus bel aspect est sans doute le trigone de Vénus à Chiron qui pousse les gens à se réunir envers et contre tout, pour passer un moment ensemble pour se reconstruire, et qui les pousse à se faire tester afin de passer un moment en famille pour les fêtes de fin d’année.
*Je rappelle que quelqu’un qui a le Soleil dans un signe, se retrouve souvent avec une Vénus ou et un Mercure dans le signe précédent ou suivant, du fait que ces planètes rapides se suivent de prés, ce qui lui donne une coloration de signe, différente de celle du Soleil (sans parler de la place de la Lune). Dans les planètes rapides, il n’y a finalement que Mars qui peut être très loin du Soleil. C’est ce qui favorise les points de vue car les amas ne donnent qu’une seule vision des choses n’inclinant pas à l’objectivité. Si les planètes lentes se logent dans un signe, elle appuient encore plus sur les caractéristiques du signe, même si elles ne sont pas reliées (ce qui est rare) à une planète rapide plus personnelle se référant à des traits psychologiques, tendances du caractère et de la santé. Le fait que les lentes soit générationnelles n’empêche en rien qu’elles aient une influence sur nous-même : être plutonien , neptunien, ou uranien, ou même saturnien, signifie vraiment quelque chose ; tout le monde le constate.