Que ceux qui font de l’astrologie Bisounours, se détournent de cet article !
En somatique afin de comprendre et si possible de soigner l’âme et ensuite le corps, on a fait la relation entre certaines maladies et les mémoires transmises par le clan familial, au sujet d’un défunt disparu par exemple dans les massacres de la guerre de 14/18.
Ceci concerne le secteur VIII du thème natal. Nous sommes obligés d’aborder certaines situations, qui font partie de notre vie, et notre mort en est une, de même que nos pulsions destructrices prenant naissance en Scorpion.
Vivants dans « la civilisation des loisirs », certains de nos protections et de nos avantages, de nos frontières défensives, de notre système de santé (bien que le critiquant), nous nous pensions immortels ! Le SRAS Covid , les attentats et les catastrophes naturelles sont venus nous rappeler le contraire. Un peu d’humilité face à notre condition serait la bienvenue, notre arrogance ayant atteint des limites insupportables ! Nous cherchons des boucs émissaires pour tout, de même que des excuses pour nous.
« Le secteur VIII s’adresse à l’Être* incarné dans sa phase adulte. La maison VIII ou secteur du thème dédié à notre disparition se réfère , en fait, à la régénération du moi, mais concrètement : ce qui donne corps à la VII, à savoir les problèmes d’argent avec les associés, le conformisme, le but de la relation, la manière de travailler ensemble.
Mais elle donne aussi des indices pour réaliser la finalité de sa vie en nous enseignant la façon d’opérer au mieux les nécessaires transformations de notre croissance intérieure, ce qui explique la présence d’une maison VIII chargée de planètes dans certains thèmes.
Le secteur VII étant l’opposition du secteur I, quand nous l’abordons, la phase d’opposition est dépassée et résolue en nous associant à l’autre (dans l’axe I/VII, Bélier/Balance), or toute opposition signifie un temps d’indécision (ici certains n’en prennent jamais). En secteur VIII, nous nous mettons à vivre le début de cette seconde moitié du zodiaque où il faut redéfinir un comportement, comme s’ il s’agit d’une nouvelle existence. Nous agissons pour nos intérêts, mais nous sommes obligés d’être créatifs dans les limites de cette **programmation.
Les difficultés ici, ont leur source dans la maison VII précédente : les conséquences des unions, leurs avantages et leurs inconvénients, notre capacité à renaître d’une situation nouvelle, ou l’obligation pour nous, de mourir à certaines de nos habitudes.
Il nous faut apprendre à renaître si besoin. C’est le portail obligatoire pour franchir les niveaux de changement de dimension, les grandes étapes de l’ouverture du champ de conscience.
Le genre de mort qui, selon la tradition, est indiquée ici résulte de la maladie qui causera la mort : cette maladie traduit un point plus vulnérable de notre organisme que d’autres, or nous avons hérité de cet organisme du fait de notre naissance qui est notre première association.
La Lune dans la maison VIII a tendance à signaler un danger pour la mère ou pour l’enfant, durant la petite enfance de l’enfant, c’est-à-dire à l’époque où l’être utilisant les énergies de sa maison VIII essaie de rejeter hors de son corps, les éléments qui ne le satisfont pas, et se débat en prenant conscience de l’association dans laquelle il se trouve !
Que ceux qui ont cet aspect ne se choque pas: il y a des naissances difficiles, qui mettent la vie de la mère en danger, mais se passent très bien grâce au progrès. On observe également des saignements dans presque 18% des grossesses, indiquant qu’il y avait une grossesse gémellaire et qu’un des enfants a été perdu, ce qui par la suite, donnera parfois « le syndrome du jumeau perdu »*, chez l’adulte.
La guerre qui n’est pas du fait du nouveau né, est cependant contenue dans le climat natal des thèmes personnels. On peut le percevoir quelquefois dans les aspects dits générationnels qui disent beaucoup sur une période donnée, les aspects personnels indiquant , peut-être, la chance d’être épargné.
La conséquence de ces guerres s’étendent sur les générations suivantes et se logent dans la mémoire cellulaire individuelle : par exemple, on trouve ainsi quatre générations après, des asthmatiques qui ont eu des grands-pères gazés dans les tranchées . C’est tout le travail de la transgénèalogie.
Quand le secteur VIII natale peut signaler que, le père ou le conjoint symbolisé par Soleil, Saturne,la mère /Lune, la compagne Vénus/Lune pourraient disparaître prématurément, ainsi que nos finances (Saturne), ou que des maladies peuvent se produire, c’est que nous héritons de nos ancêtres ce sont des indications générales, et il faut voir l’ensemble du thème, car cela se recoupe avec d’autres indicateurs.
L’héritage dit le lien : soit il peut bousculer notre façon de vivre soit il imposera de nous réorganiser en fonction de son apport, ou en fonction de ce que nous attendions et qui n’est pas arrivé !
Le secteur VIII arrache nos tuteurs, alors que l’on croit qu’il nous serait impossible de vivre sans eux ; la maladie peut aussi s’étendre à l’accident brutal, qu’ on ne considère pas comme lié à une maladie, mais qui au fond est imputable à une déficience de réflexe ou à un mauvais choix. La VIII peut faire le vide, si nous avons « besoin » de cette exigence, mais c’est notre excessive résistance au dépassement de notre Moi qui l’a généré. La fonction de la VIII est de nous aider à franchir les grandes étapes, nous demandant de franchir nos sécurités bloquantes.
Mars en VIII (gérant de la VIII avec Pluton) est souvent l’indication qu’il nous faudra apprendre à nous montrer actifs, pour redresser des situations qui auront tendance à se détériorer. Mars symbolisant une énergie active, prend des initiatives dans un secteur où elle a pour fonction d’entreprendre la désagrégation de ce qui est mal structuré où il faut apprendre à se maitriser (voir si Mars est rétrograde, intercepté, et en tenir compte). En secteur VIII (et en V), on traduit souvent Mars comme l’indication d’un conjoint dilapidateur des biens de l’association, ou bien comme la controverse autour d’un héritage ou encore, comme l’attaque d’un point faible de notre organisme (ou les trois).
La planète Mars, dans un secteur quel qu’il soit, indique toujours que le sujet doit prendre des initiatives dans les affaires de ce secteur pour l’ordonner, mais qu’en cas de passivité les événements l’obligeront à subir les initiatives des autres, dans les deux cas, cela veut dire qu’il y a un désordre et que quelqu’un doit rétablir l’ordre.
La sexualité est située en secteur VIII mais elle relève aussi de la V : la sexualité est une énergie à partir de laquelle nous pouvons générer du pouvoir, la VIII nous demande de la mettre au service de l’union. Si cette énergie est désordonnée, puissante, exigeante, la situation née de l’union en VIII va exiger que le pouvoir soit basculé au service de la croissance de la conscience et non plus l’expansion de la matière, comme en V. L’acte procréateur relève de la V et, la prise en charge des enfants de la VIII.
Les énergies de la VIII nous invitent à oser dépasser nos habitudes sécurisantes pour aller vers cet inconnu de nous-mêmes, nous menant de crise en crise, jusqu’à ce que nous découvrions le portail par où passer, afin de trouver un espace nous permettant de libérer les énergies qui nous contraignaient et risquaient de nous détruire.
Il faut se « débarrasser » de tout ce qui est devenu inutile et qui tient la place de ce qui doit naître dans la maison IX.
Tandis que la Maison II relève du signe du Taureau, de la Vénus Taureau et de la Lune, nous permettant d’acquérir des moyens physiques terrestres, la Maison VIII est la maison de Pluton, dieu de la fécondité souterraine qui transformait en vivants , les morts, à l’image symbolique des grains de blé jetés en terre.
Texte d’après Ferdinand David,
*le syndrome du jumeau perdu décrit un malaise , la recherche d’un double perdu
** rappelons que « le déterminisme n’est pas une fatalité » selon Cyrulnik
Merci pour votre article sur la mystérieuse maison 8 et sa profondeur et vos articles que je lis souvent. Vous citez Ferdinand David, c’est rare, ce fut un astrologue hors de son temps qui est allé bien au delà de la simple interprétation d’un thème et qui avait le don d’aider les personnes à entrevoir l’après, à comprendre les crises et les chemins aidant à la transformation.
Bien à vous
gabrielle