Blaise Pascal disait : « De la vie à la mort , nous ne faisons que nous distraire pour oublier que nous allons mourir, aussi l’idée d’autre chose après, est-elle une option qui doit nous pousser à choisir de croire « .
Ce qu’on a appelé « le pari de Pascal » : « faites semblant de croire » est une proposition qui peut avoir sa valeur pour progresser en spiritualité.
Beaucoup d’entre-vous s’intéressent seulement à l’Astrologie traditionnelle parce qu’ils cherchent à prévoir les ennuis, à surfer sur les moments qui leur seraient favorables financièrement, d’autres sont à la croisée de chemins difficiles et ne savent pas choisir. Ils veulent que la vie prenne la décision à leur place, parce qu’ils passent leur temps à procrastiner, ce qui est déjà le début d’un état de déprime !
Or, l’astrologie traditionnelle parle de bons et de mauvais aspects (sextil et trigone versus carré et opposition), mais il y a une loi de la vie qui dit que d’un mal sortira un bien, et donc, il ne faut pas croire que ce qui est difficile est (totalement) mauvais, ceci à condition d’en tirer un enseignement : ce qui en astrologie revient à dire qu‘un carré peut être plus efficace qu’un trigone. On peut en douter lorsqu’il s’agit du caractère, car on peut voir devant nous se déployer un individu très désagréable, borné, têtu, coléreux, agressif, mais même un individu désagréable peut dans les grands moments se présenter sous ses meilleurs jours , être capable d’acte héroïque. Donc dans les circonstances de la vie, les carrés sont les atouts des têtes dures !
Si nous sommes parvenu à la conclusion que nous faisons partie d’un plus grand tout, que ce qui est en bas est en haut et que ce qui est dehors est dedans, (comme d’autres ont compris qu’il n’y avait que la mondialisation économique, surs et certains que le plan comptable était la seule chose réelle, avec la Science), c’est parce que les aspects des planètes sont effectivement une donne essentielle dans le mouvement de nos vies, et que pris dans ce tourbillon céleste, nous pouvons aussi grandir dans tous ces moments, en nous reliant les uns aux autres.
La situation actuelle est une plaie : beaucoup ne travaillent que pour survivre mais ce ne sont pas les plus matérialistes, car justement la vie ne leur donne que le minimum, et la plupart du temps, ce sont ceux-là qui partagent. Pour certains le travail, constitue la seule et unique façon d’exister, de se trouver, de retrouver des collègues (une famille), et ont pour se distraire les activités de groupe pour fuir la solitude intérieure, car ils pensent que rien n’habite le silence.
La civilisation, comme la nature , est bâtie sur la solidarité entre les hommes car on ne peut vivre totalement seul, et toutes les espèces se serrent les coudes, quitte à se déchirer entre espèces différentes, mais nous sommes tous de la même espèce, nous sommes liés les uns aux autres ; mais , sitôt un tsunami passé nos économistes n’en tirent pas les leçons, les habitants de la planète n’en tirent pas les leçons : dans les îles dévastées, ils ne veulent pas bouger du rivage…parce qu’ils ont toujours vécu là.
Le Bouddhisme nous donne un début de réponse : la loi du karma-dharma n’est pas négative, elle implique que nous revenions parce que nous sommes morts trop pleins de désirs qui nous obligent à nous réincarner, et si certains sont venus pour aider la masse des indifférents comme des anges qui meurent pour nous, d’autres sont là pour abuser de cette vie.
Les gens avides en veulent toujours plus, ils disent une phrase qui me semble très carnivore : il faut « profiter de la vie », la « dévorer » à pleines dents, en « tirer le maximum », « soumettre » les événements à notre volonté, « vaincre » les obstacles, être compétitif, être le meilleur, être le premier : toutes ces injonctions du sport et de la compétition font croire qu’on n’est pas autre chose qu’un corps bien rodé ! On s’applique à reproduire un comportement avide de réussite, sans penser à ceux qui sont restés sur le bord de la route. Chacun pour soi !
Ceux qui nous aident, nous permettent de manger et prennent des risques : les caissières et les transporteurs, les éboueurs, les fonctionnaires, les pompiers, les infirmières, tout ceux qui sont le moins bien payé sur le marché du travail se battent pour nous, tandis que d’autres ont volé les masques pour les revendre.
Et pourtant cela ne gêne pas certaines personnes de participer à cette décadence en refusant de porter ces masques si précieux, pour essayer de ne pas contaminer les autres, car la preuve est faite que les gouttelettes sont une source de contamination, de même que le contact des mains (site de CDC).
Il est impossible d’avancer si on ne revient pas à plus d’équilibre, de cohérence, moins de profit, plus d’humanité, car comme disait le juif du « Marchand de Venise » (Shakespeare) :
» N’est-ce pas le même sang qui coule dans nos veines ? «
Merci 😀
Merci ! 😀
Déjà, l’astrologie (mais peut-être pas la traditionnelle) précise qu’un carré est stimulant, qu’il nous bouscule et nous oblige donc à faire face, à avancer et un trigone est un aspect qui « dort » si l’on ne fait rien pour l’activer.
Quand j’ai commencé l’astrologie, je me souviens de mon enthousiasme en découvrant un thème « plein de bleus », ne comportant que des « bons » aspects! Un de mes cousins, astrologue, m’a expliqué alors, les « bienfaits » des aspects dits « négatifs » : l’opposition, si on la vit, pendant quelque temps, comme d’une façon cyclothymique : tour à tour une des deux planètes prises dans cet aspect, permet de prendre conscience – à l’instar de la pleine Lune qui nous invite à prendre conscience de ce que nous avons inconsciemment mis en route au moment de la Nouvelle Lune… Et le carré est très dynamique… Pas de tout repos, certes, mais ce n’est pas dans le repos (quoiqu’il en faille un peu de temps en temps) que nous progressons! Merci pour cet article!
Merci, j’ai un peu l’impression de me répéter des fois, en ces temps si compliqués !
Quelle belle synthèse du monde actuel. Bravo Emma