Dans l’ancien monde, quand on se penche sur les analyses , on a des critères entre ce qui est conforme, ce qui ne l’est pas ; partant de là, on désigne ce qui est bon ou mauvais. Il y a le statut convenable, le caractère enviable, les attitudes , les modes de vie conformes ; hors de ceci, point de salut, il faut aller dans telle ou telle école, et c’est la catastrophe si le fils (la fille ?) ne reprend pas l’affaire du père.
A certains moment, on a la cravate, le costume trois pièces, à d’autres il vaut mieux être jeans, baskets, cheich et veste Old English, si ce n’est pas Loden dans certains milieux de l’artistocratie, et de la bourgoisie des chateaux de la Loire ou d’ailleurs.
Pour le métier, c’est pareil : certains font taches, certains sont bien considérés, et on ne touchera pas à l’ENA, finalement on changera juste le nom ! Il est de bon ton de faire du tennis ou bien au contraire tout à coup, on se débauche et on préfère le foot au tennis à Roland Garros, on se tatoue pour embêter la famille !
Et malgré les années, malgré les manifestations, les guerres, rien ne change, on fait ruisseler vers les bas, quand on a le temps.
Au milieu de tout cela des voix ce sont élevées pour expliquer, que tout est normal, les normes (pas les fonds) sont faites pour être détournées, c’est l’originalité qui est créatrice, l’uniformisation détruit la vie, les gens qui se reproduisent ensembles favorisent les maladies génétiques, entre autres.
La société nous désigne de soi- disant bonnes personnes qui à cause de leur « perfection » ne se rendent pas compte des travers des gens qui les entourent et, favorisent leurs mauvais penchants, tandis qu’un peu de malheur créé par des circonstances moins bonnes, ouvre les yeux sur la « vraie » vie, donnant plus d’armes pour se battre à des gens moins « bien »..
Les esclaves existent depuis la nuit des temps, les colons sont passés, les Firmes ont remplacées les Comptoirs, on ne refera pas l’histoire, c’est elle qui nous a fait tels que nous sommes.
La réalité n’est pas juste. On rêve d’un monde idéal, mais il n’existe pas.
C’est à nous de le faire vivre. Tout est dans tout et tout est parfait disent les bouddhistes.