Et si on essayait de comprendre notre thème d’une façon holistique, ce qui veut dire globale ?
Il ne s’agit pas d’une lecture du caractère, qui se fait par additions des indications astrologiques visibles, une après l’autre : planète dominante sur AS, sur MC, etc, lecture des aspects, et compiler le tout en disant qu’on a fait une analyse.
Mais il s’agit de trouver la motivation profonde de notre venue au monde, de notre finalité, de ce qui nous anime, donc du désir de notre âme, car devant l’absurdité de ce qui nous parait décousu dans le monde extérieur, nous doutons d’en avoir une ! Il s’agit d’une démarche qui peut paraitre différente, en fait les deux démarches sont complémentaires.
Entre le caractère, aspect pulsionnel de notre personnalité et, le désir de l’âme qui nous motive inconsciemment et, qui est plus fort que tous nos raisonnements, puisqu’on y va envers et contre tout, il faut faire le lien !
La route est souvent perturbée par les dérives du tempérament qui n’arrive pas à s’adapter à l’environnement et, peine à parvenir à ce qui serait le plus cher, le plus utile à son évolution.
C’est la-dessus que nous basons la recherche du karma qui n’est en fait qu’une lecture des points douloureux du thème en passant par l’analyse de ce que J. F Berry appelle les passeurs, ces points qui sont des marqueurs des crises que nous avons à vivre. Le karma n’est pas une punition, c’est ce qui nous handicape, mais seulement en partie, car il nous aide aussi par une connaissance innée due à des souvenirs millénaires (contenus dans notre cerveau reptilien).
Qu’on soit ou pas croyant, les faits sont têtus, seuls les aveugles et les sourds refusent de voir qu’il n’y a pas de points communs entre les crises qu’ils vivent et, une conduite répétitive (quelquefois additive) qui provient de l’impossibilité à se défier de soi-même et à modifier ses réactions pulsionnelles !
Beaucoup de personnes, sur d’elles, disent « je suis bien comme cela, pourquoi changer ! » Ou alors « c’est la faute à pas de chance ! » Ou pire « je suis nul, je ne peux rien y faire ! », et comme pour un alcoolique qui continue à boire, ils pensent que ce serait perdu d’avance.
Il n’est pas question de culpabiliser, il faut se motiver à découvrir ces petits riens que sont des points tournants dans le thème, qui pourraient nous soutenir comme des béquilles ou des tremplins pour nous épanouir.
Ces éléments qui obligent à évoluer sont la Lune noire/ Lilith, le nœud sud, le régent karmique sud, Chiron , Pluton (selon Jeff Green), et Saturne, le maitre du temps, les planètes rétrogrades qui sont autant de marqueurs lors des transits.
Mais parmi ces points qui nous font vivre des difficultés, il y a un point (appelé part arabe) qui nous aide, et se nomme la part de fortune, un point qu’on calcule avec la longitude du Soleil , la Lune et l’Ascendant *, ce point fait partie de notre dharma, il est positif.
Voici la théorie générale de la part de fortune : la part de fortune, telle qu’elle apparaît à travers les signes, indique comment un individu peut atteindre le bonheur et l’accomplissement en laissant l’énergie (celle de son maitre de signe) s’exprimer et comment on peut atteindre l’accomplissement, en particulier dans quelle secteur.
Il s’agit d’une part d’évolution pour réaliser pleinement notre vie, non pas d’une aubaine en astrologie pour prédire la bonne aventure. Le mot fortune renvoie à harmonie pas à bitcoins, le glyphe est constitué par le cercle de la totalité, et la croix d’incarnation.
C’est le rapport entre l’Ascendant, le Soleil et la Lune. La formule consiste en une addition et une soustraction des longitudes* des trois données calculée manuellement de la manière suivante :
Naissances diurnes (entre le lever et le coucher du soleil) Fortune = Ascendant + Lune – Soleil
Naissances nocturnes : Fortune =Ascendant + Soleil – Lune (du coucher au lever du soleil).
Voici ce qu’en dit l’astrologue Martin Schulman : « la part de fortune représente cet endroit dans le thème où le Soleil, l’ascendant et la Lune sont au mieux dans leur relation les uns par rapport aux autres, et s’expriment facilement dans l’intérêt de l’individu. Elle accorde l’individu à l’environnement dans lequel, il lui est le plus naturel de réussir, et définit pour chacun où s’appliquera sa conception propre et unique du succès, comme un ego idéal.
Si les trois facteurs sont utilisés selon un mode de fonctionnement correct, l’individu retirera des bénéfices de la part de fortune, mais sinon elle sera plutôt liée à l’infortune.
A travers le signe solaire, on doit savoir qui ont est, accepter de discipliner notre nature intérieure en étant strict avec nous même, en étant authentique, nous devons reconnaitre nos forces et nos faiblesses et, nous devons rayonner pour qu’il y ait croissance : ceux qui nous testent sont dans notre environnement. En faisant l’expérience des fluctuations intérieures, il nous faut réaliser et maintenir un reflet de soi, clair et véridique.
En face en opposition, on trouve la part de conscience dite impersonnelle, qui si on la laisse se manifester naturellement, sans efforts, fournira une aide et un soutien à l’énergie de la part de fortune (par l’intermédiaire de son maitre et en acceptant les propositions de la vie). Exemple : si vous avez la part de fortune en VI, le travail et la santé, vous pouvez être en bonne santé, ou avec peu de problèmes de santé, en face où se trouve la VI, vous aurez la part de conscience impersonnelle : vous êtes probablement une personne qui aide les autres sans se forcer, qui peut soigner, donner d’elle-même naturellement, ce qui permet à votre part de fortune de se manifester éventuellement par le, plaisir de faire, d’être bien.
Ceci peut paraitre bien difficile, mais il semblerait que cela se passe d’abord à notre insu, jusqu’à ce qu’on se rende compte de ce que nous avons que les autres n’ont pas, car le problème est de prendre conscience des chances que nous prenions pour acquises (une capacité à se retrousser les manches, à gagner sa vie, à partager, une bonne santé, de la gaité, etc) toutes choses qui nous paraissaient égales pour tout le monde et qui ne le sont pas, certains naissant avec des tendances latentes handicapantes, des blessures, un atavisme).
*Il s’agit de calculer la longitude qui est la distance de chacun des trois facteurs à partir de 0° du Bélier (lorsqu’on arrive à des chiffres supérieurs à 360° en faisant l’addition on soustrait 360°) selon les deux formules selon qu’on soit né la nuit ou le jour. Lorsqu’on se sert d’un logiciel, il faut faire une vérification car il arrive souvent qu’on n’ait qu’un seul calcul pour la part de chance diurne.
super , Emma votre article , comme tous les autres bien sûr ! Merci