Le débat sur la PMA a pour effet de mettre en lumière, les problèmes que beaucoup de femmes rencontrent pour avoir des enfants à des âges de plus en plus tardif, pour des causes diverses.
Ce désir, dit si naturel, ne figure pas dans les plans de carrière. Beaucoup de femmes sont sommées par le clan familiale de donner une descendance et on leur fait comprendre à demi mot que quelque soit la brillance de la carrière, elles n’auront pas rempli leur tache de reproductrice, de perpétuatrice de la dynastie familiale, surtout quand celle-ci est partie de rien, car contrairement à ce que l’on pense l’enfant est une richesse familiale qui concerne aussi les pauvres encore plus démunis sans descendance.
Aussi à un certain moment (avant quarante ans, mais de plus en plus après lorsque les ovocytes se font rares), elles entreprennent de devenir mère : cela est une entreprise parce qu’elles ont mis de côté, cette part d’elle-même que le monde du travail ne fait rien pour encourager (au contraire).
Dès lors elles sont ici aussi, sommée de réussir dans cette tâche tellement ordinaire ! Quid de leur inconscient qui ne s’y retrouve plus et qui bloque toute tentative puisque pour lui cela devient une injonction paradoxale : comment tout ce refoulement maintenant doit sortir ?
Le corps n’est pas prêt. Il s’agit ici de parler du non désir d’enfant, qui lorsqu’il se réveille devient ambiguë. C’est qu’après avoir bâti renoncements après renoncements une situation sociale et professionnelle, on leur demande d’aller chercher dans cette part d’elle-même, une petite chose totalement enfouie, leur âme d’enfant-fille.
Quelque fois, au contraire, leur inconscient leur joue des tours et l’enfant auquel elles avaient renoncé sous des prétextes divers : pas d’homme valable en vue, des fausses couches, une vie de célibataire presque endurci, puis elles tombent enceinte d’un ancien amoureux retrouvé (presque) par hasard : ainsi une femme pré ménopausée qui (pense) qu’elle n’a jamais voulu avoir d’enfant tombe enceinte ! Pourquoi ?
Une femme adopte un enfant parce qu’elle a été déclaré stérile et tombe enceinte : pourquoi ? Une endométriose, ou un autre problème encore plus rédhibitoire rend stérile, mais le plus souvent il n’y a rien, c’est incontestablement psychologique, psychosomatique, même chez celles qui voulaient un enfant dument mariée avec l’homme de leur vie considéré comme un futur père valable.
Voici des situations possibles pour une femme qui ne peut pas avoir d’enfant lorsqu’elle le désir :
1 – il peut y avoir une culpabilité – mais actuellement elle n’en a pas, en fait elle le refuse (quoiqu’elle dise) voir la position de la lune noire (souvent en V), elle sent intimement qu’elle laisse toutes ses idées de féminité de côté pour devenir une nourricière (ce qui ne lui sourie pas), le paradoxe enfant versus indépendance
2 – il y a les dissonances liées à des peurs, des traumatismes anciens faisant refuser les conséquences d’un vécu familial : cela peut se lire avec les aspects difficiles de la Lune avec Saturne, un désaccord entre l’axe nodale et la Lune, qui ramène à un karma
3 – souvent chez des femmes nées dans des familles nombreuses, une identification négative à la mère donne des pulsions contradictoires (ne pas reproduire ce schéma est un principe de base pour cette femme)
4 – l’attitude la plus courante est le refus de responsabilité que représente la prise en charge de l’enfant, tout en le reprochant à l’autre, alors que l’autre aura été attiré par cette personne dans un désir inconscient. La personne pour avoir un enfant doit affronter sa peur de l’avenir, de ne pas être à la hauteur, de ne pas avoir les moyens. Malheureusement cela ce solde souvent par un avortement.
5 – le refus peut être basé sur des interdits sexuels, liés à des idées philosophiques (la virginité comme idéal), blocages antérieures transmises par les ancêtres (une religieuse dans une vie antérieure),avec peur d’une punition immanente ;
6 – une féministe qui refusait la maternité se mettant en couple, peut avoir des désirs paradoxaux d’enfants, et ne pas tomber enceinte (évidemment).
7 – il peut y avoir une peur due à la différence dans un couple mixte, la femme inconsciemment se sent coupable de trahir ses origines (une arrière petite-fille d’un esclave mariée à un blanc) , l’enfant va la faire passer de l’autre côté, du côté de son mari. Que penseront ses grands- parents peut-être moins évolués que ses parents : c’est toute la force du clan, qui inconsciemment se rejoue : remplacer les disparues mais comment ?
8 – l’inversion sexuelle joue pour exclure de sa vie le père ou la mère de l’enfant, l’homme est devenu femme, la femme est devenue homme dans cette vie : dans une autre vie la personne a nié le bien–être de ses enfants, et c’est la décision d’assumer totalement la responsabilité dans cette vie-ci, qui fait peur (Saturne ou Jupiter retro en IV ou V), Ils rencontrent des gens comme eux. Cela peut jouer pour un homme comme pour une femme quand on y regarde de près. Si l’on ne veut pas y croire, on peut se rapprocher de la transgénéalogie : on peut avoir eu une grand-mère qui était féministe qui s’est fait avorté , ou un grand-père homosexuel qui a fuit femme et enfants.
« Le désir de ne pas avoir d’enfants s’inscrit dans les formations mentales, dans lequel fonctionne notre conscience ordinaire, mais où se situe aussi tous les résidus de toutes les expériences non vécues dans le présent (ce qui veut dire qu’un passé non connu s’y trouve aussi). » J’espère n’avoir pas trahi la pensée de Madame Andrieu
Thème exemple : Femme qui après une stérilité psychosomatique de trois ans a eu deux enfants sans intervention médicale : Lune noire en V (dualité) ,
Lune opposée Saturne et Soleil et Mercure par résonance, (peut induire un réflexe de repli du fait de la frustration affective) mais Soleil (vitalité , conscience) et Mercure (enfant) en domicile (en Vierge discrimination, critique) ,
Lune quinconce décroissant Vénus, charge karmique , conflit entre les besoins personnels et les désirs avec Vénus carrée Mars (orbe large acceptée à cause de la conjonction à Neptune en Balance signe de Vénus),
la Lune en carré à l’axe nodale montrant bien un karma dans les signes fixes de possession, de fixité, d’attachement aux valeurs concrètes ,terrestres,
le tout compensé par une Vénus en Cancer (domicile de la Lune) et une Lune en IV trigone à Neptune, une Vénus sextil nœud nord en Taureau (Vénus en domicile) et maitre de l’ascendant , de la maison VIII (procréation) en Taureau, lieu du domicile de Vénus a dicté la prévalence du désir d’enfant sur la liberté personnelle d’une Lune en Verseau mais en IV, Uranus propriétaire de la Lune conjoint à Vénus, n’a pas bloqué mais au contraire a favorisé l’éveil, contre une tendance de repli sur soi : il appartient d’abord de se convaincre soi-même, le corps étant commandé par notre cerveau .
Donc avant d’avoir recourt aux traitements, commencez une analyse trans généalogique, distrayez- vous, faites-vous plaisir, pour ne pas être dans la frustration, et l’obsession, qui aboutit au résultat inverse dans un corps stressé.