Vers -1500 avant J. C, les Egyptiens décident d’installer le monothéisme : le pharaon Akenaton désigne le Soleil comme Dieu unique -Aton. Cela ne fait que confirmer ce qu’indique la mythologie égyptienne qui met le Soleil au centre de la vie, car lorsqu’il disparait la peur s’installe, ce qui fait qu’on institue par exemple, des fêtes pour célébrer sa disparition et sa réapparition entre le 23 et le 25 décembre de chaque année (en fait il passe au dessous de l’équateur).
Le Soleil traverse les douze constellations du ciel, nombre symbolique. Les animaux du zodiaque, les constellations nommées dans le ciel sont divinisées. Puis les égyptiens reviennent à leur anciennes croyances de dieux multiples auxquels ils pouvaient s’identifier.
Les premiers chrétiens inventent le sacrement du baptême existant chez les esséniens, une secte juive : en immergeant le disciple dans l’eau, on le lave de ses fautes pour le faire naitre à une seconde vie (l’eau est symbole de pureté et de connaissance, le signe du Versau en astrologie verse de l’eau).
Cela va bientôt gêner les romains, qui ont conquis une partie de l’Europe et ont les mêmes dieux que les Grecs mais avec des noms différents -Jupiter /Zeus, etc.
Les romains laissaient proliférer toutes les croyances des peuples qu’ils soumettaient, les adoptant au passage, les ajoutant aux leurs, et c’est ainsi qu’ils devinrent chrétiens.
Au premier siècle, les chrétiens durent passer par de durs moments, qu’ils firent ensuite subir aux autres d’une manière cruelle, tout cela s’accomplissant en mille ans environs …
De tout temps, et dans toutes les civilisations primitives, le sang symbolisant la force était recueilli dans une coupe (une coquille, une calebasse, un objet creux) proposé aux participants, mais en Egypte les prêtres de la déesse Isis le remplacèrent par du vin rouge. (En 2014, les Masaï du Kenya boivent le sang de leur troupeau, en incisant le cou dans la veine, sans tuer la bête, les Masaï seraient des descendants des Egyptiens.)
Le prêtre effectuait la consécration en disant « Tu es vin, mais tu n’es pas vin car tu es les entrailles d’Isis »..
Les prêtres de Dionysos (Dieu de la fertilité symbolisé par un grain de blé) introduisent le pain dans le sacrement. Mais cette pratique posa question :
Comment une divinité peut-elle transmettre à l’homme la vertu de la résurrection puisqu’elle est éternelle, jamais morte ? »
Cette grave question induisit les théologiens à faire descendre les dieux sur Terre afin qu’ils meurent, ressuscitent et transmettent la vertu de la résurrection aux hommes afin qu’ils puissent ensuite accéder à une vie éternelle dans un paradis après leur mort.
Les religions l’appelèrent le « Sôtêr » c’est-à-dire le Sauveur- Kirios. Celui-ci devait être tué par les hommes après avoir subi une Passion. Trois jours après sa mort, il descendait aux enfers pour montrer qu’il était le maître de la mort puis il ressuscitait, pour retourner dans le monde des dieux (à rapprocher des trois jours durant lesquels le Soleil disparaissait en Egypte, entre le solstice d’hiver et le 24 décembre, date à laquelle il réapparaissait triomphant. Ceci a même donné lieu à des jours de fêtes dites Saturnales -de Saturne- que célébraient les romains).
La mythologie enseignait déjà plusieurs histoires de dieux ou d’hommes nés de l’accouplement avec un dieu qui durent faire leur preuve, ou qui séjournèrent au royaume des morts puis en revinrent pour accomplir de hauts faits. Chaque secte établissait un récit qui racontait la vie et les sermons du sauveur.
La mort de Mardouk, dieu suméro-babylonien, était célébrée entre le 15 et le 20 Mars (équinoxe de printemps) comme pour Adonis, Ishtar, Sérapis, Cybèle, Démeter, Mithra, Ahura Mazda.
Ceci se diffusa rapidement en Iran, en Perse, en Syrie, dans tout le Moyen Orient et surtout en Grèce où ce fut encouragé par Alexandre le Grand car il se savait déjà que la religion est un ciment fédérateur.