Les astrologues humanistes ont pensé qu’il était vain de travailler sur des zodiaques de naissance figés comme avec un plan de maison car l’individu est susceptible de changements.
En appliquant au zodiaque le mouvement des astres géocentriquement, mais en connaissant l’astronomie héliocentrique, ils ont mis en relief l’aspect cyclique de la vie.
Toutes les planètes figurant dans les éphémérides classiques avec lesquelles nous travaillons sont absolument référencées jour après jours depuis des centaines d’années (voir éphémérides sur le blog). On a donc une vision exacte des aspects qu’elles formaient à notre naissance et nous pouvons constater que nous naissons au milieu de cycles qui existaient déjà avant nous et qui continuerons après nous dans un mouvement d’horloge parfait. Elles forment des aspects qui ont l’air fixe mais qui au moment où on les note peuvent être soit croissant ou décroissant en appliquant ou en se séparant de la planète qu’ils atteignent.
On a toujours une planète dite mère, la plus lente comme sur le dessin le Soleil, et une planète dite fille, la plus rapide comme la Lune ; la rapide est soit placée avant la lente, soit après, donc on parle d’aspect appliquant dans le premier cas et, d’aspect séparant dans le second. On parle même de combuste quand les planètes sont à moins de 2° l’une de l’autre, la planète fille étant asphyxiée. Tout ceci change la donne et, il faut en tenir compte (voir schéma des aspects entre la lune et le soleil symbole de tous les inter-cycles).
L’aspect croissant appliquant entre deux planètes est comme une voiture qui roule en augmentant sa puissance, mais qui, quand elle arrive sur l’obstacle, l’autre planète, lui rentre dedans, et qui en le dépassant fait un aspect croissant séparant ! On peut dire la même chose pour les aspects décroissants.
En aspect appliquant, la planète rapide a plus de force pour agir.
Les aspects croissants provoquent l’action, les aspects décroissants provoquent la conscience (d’avoir ou pas fait une erreur). Lors de l’aspect décroissant, je ne suis pas obligée de passer par des situations pour comprendre, je viens avec la prescience de ce que j’avais vécu précédemment (avant ne naître quand il s’agit du thème natal), mais lors des transits, si on a vécu un cycle complet, on a vécu tous les moments du cycle.
Au niveau psychologique et du potentiel actif, on explique ainsi : dans un aspect appliquant pendant longtemps la personne désespère de ne pas réaliser son rêve, elle doit vivre des choses qui lui font prendre conscience que le rêve n’est pas la réalité, le sens de l’aspect appliquant se vit par les situations, les actions. Et c’est toujours la planète rapide qui travaille puisqu’elle est la fille de l’autre planète plus lente qui est donc puissante au début de l’aspect de conjonction : par exemple la lune symbolise les situations de la vie courante qui m’obligent à me découvrir et elle bouge tout le temps touchant toutes mes planètes tous les mois.
Dans un aspect séparant, « ça y est, j’ai compris » ou bien, « je recommencerais au prochain cycle », soit dans quinze jours (Lune), soit dans quinze ans (transits de Saturne). C’est ainsi qu’on fait sans cesse les mêmes erreurs, d’une manière compulsive.
Du point de vue de l’orbe on compte un degré avant, le degré exacte et le degré après.
dessin blog astroariana.com