Tout le monde, car on est tous fragiles quelque part (certains boivent sans savoir pourquoi, d’autres mangent, d’autres rangent leurs affaires sans arrêt).
Mais la dépression est, aussi, nécessaire, car c’est après un évènement grave qu’on fait une dépression, et, c’est souvent une prise de conscience sur sa vie (il n’y a pas de dépression durant les guerres), c’est un temps de réflexion sur soi, de retour sur soi.
Au départ, il y a souvent un comportement dépressif inscrit dans la petite enfance par des événements qui ne paraissaient pas forcément graves (certains l’étaient et nous pensions les avoir dépassés), certains sont transmis avec l’héritage familial (souvenir de guerres, perte de territoire, perte de collatéraux ou de parents dans des circonstances dramatiques, humiliations jamais digérées).
En astrologie, on cherche les indices pour une éventuelle souffrance intérieure qui ne s’est pas déclarée (comme une maladie qui couve), mais cela peut-être intéressant de connaître quel est le détonateur pour ceux qui en sont déjà victimes ou qui paraissent en danger imminent. Savoir peut permettre d’anticiper, de ne pas sous estimer un malaise qui s’installe, lorsqu’on se demande si certaines personnes souffrent réellement ou sont justes en période de découragement passager.
Certaines personnes possèdent un Saturne fort dominant ou rétrograde, qui symbolise des lois mentales rigides, une grande exigence, et qui accordent trop de valeur aux jugements d’autrui, mais qui permet aussi de se reprendre.
Il y a également, la projection de comportements passés, sur des situations d’aujourd’hui, l’utilisation de vieux schémas qui peuvent faire croire que tout est toujours décidé d’avance et, que toute innovation serait une erreur. Ceci est reflété dans les proverbes communs : « Comme on fait son lit on se couche’, « L’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt », « il ne faut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué » « un tien vaut mieux que deux tu l’auras ». Un jugement comme : « tout recommence toujours, rien change».
Cette attitude empêche l’adaptation aux situations, un fatalisme, un manque de souplesse handicapant. Cette façon de voir est souvent associée à un fort Pluton qui symbolise une image de soi en « tout ou rien », souvent placé en position dominante à l’ascendant, ou au milieu du ciel, ou conjoint à Saturne
Ce comportement inconscient suppose qu’il y a un besoin d’amour et de reconnaissance. On va donc chercher Vénus et, on trouve une Vénus rétrograde ou dissonante qui entraîne la négation de soi et l’auto dépréciation, un manque de ressenti face à autrui, accompagné d’un sentiment d’abandon lié au malaise créé par un Neptune rétrograde qui vit dans le manque de spiritualité, incapable de projeter une vision positive ,« il y a nécessité de recentrage à cause de l’action négative de Neptune surtout quand il est rétrograde dans le natal « je n’existe pas ».» I Andrieu
La personne peut donc prendre conscience de ses réactions avec l’astrologie, et les travailler afin de ne pas tomber dans les piéges du mental qui tourne en boucle.
Le Déclenchement se situe dans des périodes clés que la plupart des gens connaissent pour l’avoir vu chez les autres, ou en avoir entendu parler mais ce qu’il ne savent pas c’est que cela correspond au cycle de plusieurs planètes, les mêmes pour tout le monde, au même âge.
Les âges difficiles du retour de Saturne autour de 29, 58 ans, les oppositions autour de 14, 43, et les carrés de Saturne 7, 21, 35, 42, 65 (sauf erreur tous les sept ans) l’opposition d’ Uranus à 42 ans -qui fait un signe tous les 7 ans aussi donc de concert avec Saturne – son retour à 84 ans qui s’effectue en même temps que l’opposition de Neptune à lui-même , provoquant souvent un choc, une souffrance psychique, alors que Pluton revient en opposition à lui-même, entrainant souvent la fin de vie.
Lors de transit, ces planètes en rencontrant les planètes natales agissent lentement comme par un phénomène d’érosion qui peut être extrêmement épuisant et, qui transformera la personnalité définitivement.La personne pourra avoir recours à la méditation, écouter de la musique, s’évader dans la nature, se recentrer sur elle-même. Il est inutile de dire à un dépressif de « se bouger », ce qu’il ne peut pas faire, ce qui le culpabilise encore plus. Cette période, est une période où il faut avant tout apprendre à se ressourcer en plongeant à l’intérieur de soi-même, pour accéder à son vrai moi. Il serait dommage, de passer à côté.
Les situations de vie qui accompagnent la dépression sont quelquefois insurmontables puisque la demande est, avant tout, une demande d’amour et de reconnaissance lorsque l’entourage n’aide pas la personne à s’en sortir (divorces, mises à l’écart). Bien que ce soit un processus lent et douloureux, on peut presque le dater avec le passage des transits, en les suivant sur les éphémérides et quelque part, c’est réconfortant puisqu’ils prendront fin. Il ne faut pas pousser la personne à prendre trop de médicaments, plutôt des plantes et, surtout une hygiène de vie, une pratique de la méditation, de l’écoute de la part de l’entourage pas trop yan yan, peuvent remettre d’aplomb.