L’ astrologie doit s’ajuster à la réalité

L' astrologie doit s'ajuster à la réalitéUne science qui ne se remet pas en cause est un dogme : il faut ajuster la théorie à la réalité. Au contact de la réalité, l’astrologue se rend compte que certaines affirmations  de l’astrologie sont dépassées, notamment en astrologie traditionnelle, mais également en astrologie humaniste ; il cherche la vérité, et elle se dérobe, alors il va vers les autres astrologies karmique, bouddhiste, transcendantale, structurale, mondiale et il complète son arsenal. Trop de psychologie dans une, pas assez dans l’autre, trop de visions déterministes ou pas assez, il oscille entre des lectures différentes pour trouver une vérité qui colle à la réalité qu’il a en face de lui. Il fait appelle à l’astronomie et à la physique.

Nos connaissances doivent évoluer, rien n’est fixe, même si on affirme des « vérités éternelles ».

On lit souvent que les planètes lentes ne peuvent être vécues personnellement, ni ressenties par le commun des mortels : les planètes lentes inter agissent directement avec nous, elles ne sont pas des phares éloignés,  le fait de l’avoir dit dans les années soixante n’en fait pas une vérité éternelle, quelque soit la valeur de celui qui l’a dit.

Le fait qu’elles déterminent des cycles pour l’humanité entière, n’empêche pas qu’elles soient bien présentes dans notre comportement, notre caractère, notre tempérament, produisant de ce fait des actes que nous posons pour le meilleur comme pour le pire.

Les caractères qui sont marqués par les trois lentes Uranus, Neptune et Pluton sont bien personnalisés : tout astrologue repère ces marqueurs dans le comportement de quelqu’un. Au niveau des transits, l’allongement de la vie fait que beaucoup de gens témoignent de leurs ressentis.

L’astrologie a trop pris la fâcheuse tendance à enterrer la vie sociale d’un individu à 77 ou 84 ans ! Celui qui vient à l’astrologie aimerait bien entendre qu’il a autre chose comme voie que l’acceptation de la mort et la transmission d’une certaine sagesse : on met un peu trop vite un voile sur la vieillesse.

Uranus ne met que 7 ans pour parcourir un signe, et beaucoup de gens le voit revenir à la même place à 84 ans, ils ont vécu l’opposition avec les à coup que cela procure, à 42 ans. Neptune se met en carré à lui-même à 44 ans et,on ressent avant l’effet de ce carré déboussolant, tandis qu’à 84 ans, il est en quasi opposition (ces chiffres peuvent varier de quelques mois, il faut tenir compte que les trajets sont elliptiques).

Et, finalement Pluton qui ne revient pas à la même place et avance trop lentement avec un cycle de 245 ans, serait trop loin, trop petit, que sais-je ! Or, tous les astrologues ont constaté ses effets transformateurs ! Alors pourquoi tant de frilosité à son égard ?

Pluton à l’ascendant, dans le natal comme en transit, c’est une naissance, une guérison, un moment fort, un décès éventuellement. Pluton au milieu du ciel, c’est le besoin d’être puissant d’une certaine façon, donc Pluton c’est tellement fort qu’on ne peut pas le manquer.  

Nous ne disons plus les planètes me font ceci ou cela, nous savons que nous venons au monde au moment où quelque chose était déjà en marche, et que nous arrivons, comme un cheveu dans une soupe qui bout depuis longtemps. Nous montons dans un tramway nommé Désir.

Nous apportons nos gènes, les histoires de notre lignée, et elle est longue. Ceux qui font de la généalogie savent bien qu’ils sont le résultat heureux de dizaines de couples qui ont survécu pour leur permettre d’être là : cette force de la vie est déjà un cadeau que tout le monde n’a pas eu, il importe de le mériter pour faire honneur à nos ancêtres.

Dans cette perspective, l’astrologie donne une finalité à la vie.