Le 20 mars est le jour de la Nouvelle lune à 29°30 des Poissons , au même moment se produit l’éclipse de Soleil à 9 h 37 à 64° de latitude nord, 6° de longitude ouest orientée sud-est.
Mais n’oublions pas que c’est aussi le jour de l’équinoxe de printemps, nous avons fait le tour du zodiaque, c’est notre nouvel an zodiacal, et ceci est couronné par l’entrée de Vénus en Taureau, qui fait théoriquement fructifier.
Lors du maximum de l’éclipse, le soleil ne sera pas encore très haut dans le ciel, à environ 30° au-dessus de l’horizon et dans le sud on ne verra que 65% de l’éclipse. La Lune commencera à cacher le disque solaire vers 9h 30 et terminera vers 11h 40, avec un maximum à 10h 30.
Il résultera une période d’obscurité pour ceux qui auront un temps clair à ce moment là et ceci dépend de notre place sur la terre.
La prochaine éclipse partielle de Soleil observable dans nos latitudes sera en 2026. Il y a éclipse de Soleil quand la Lune passe entre la terre et le Soleil mais pas seulement, car ceci est la définition de la nouvelle lune, qui ne comporte pas d’éclipse tous les mois (voir schéma).
Les jours et mois où se produisent les éclipses sont ceux où une Nouvelle Lune ou une Pleine Lune se trouvent dans le même axe de signes que les nœuds lunaires : ici ce n’est pas exactement le cas puisque l’axe nodal se trouve à 9°58 dans l’axe Balance-Bélier et, la nouvelle lune dans la fin des Poissons, mais de quelques minutes. On a une conjonction de 10° entre le Soleil- Lune alignés et le nœud sud.
Dans le système solaire, le nœud sud avance vers le Soleil car l’axe des nœuds se déplace dans le sens horaire sur l’écliptique tandis que les luminaires se déplacent dans le sens inverse. Commencée dans les Poissons, l’éclipse se terminera bien en Bélier dans le même axe que le nœud sud.
Les éclipses solaires se produisent environ 11 jours plus tôt chaque année, avec un intervalle atteignant 41 jours tous les 3 ou 4 ans, en régressant dans le zodiaque. Lorsqu’elles reviennent à 3° près, sur elles-mêmes, on considère que c’est un retour.
Les éclipses on toujours effrayé les anciennes populations, mais elles étaient parfaitement connus par les astrologues-astronomes durant l’antiquité et sans doute bien avant : les babyloniens ont établi qu’il existe un cycle dit Saros qui dure 1300 ans et qui compte en moyenne 80 éclipses, une série d’éclipses décalées de 10° de longitude, tout les 18 ans et 10 jours, soit le temps que les nœuds mettent à faire le tour du zodiaque.
Les nœuds se déplacent de 1°30′ tous les mois. Le « cycle Métonien » indique que des éclipses se reforment le même jour et au même degré tous les 19 ans !
Pourquoi n’auraient-elles pas une influence, au même titre que les autres phénomènes de transit ?
Voilà ce que dit Isabelle Cantin : « Les nœuds font vivre des expériences karmiques et les événements sont précipités par les éclipses ! Tous les 19 mois, un axe de signe et de maisons (parfois deux) dans notre thème, sont sous haute tension ! Elles peuvent amener des changements, des avancées rapides, parfois elles draine notre énergie ou exigent des efforts considérables.
Si une éclipse tombe sur le Soleil, la Lune, un angle du thème, les dominantes, c’est plus important : élévation de conscience, maturité, changements et transformations majeurs, événements et expériences de vie remarquables, en relation avec la symbolique de l’angle et de la planète, fin d’un cycle et début d’un nouveau cycle, d’où évolution encouragée.
Elles permettent de travailler régulièrement sur les énergies présentes dans les secteurs de vie symbolisés par les maisons astrologiques. Il faut réfléchir en regardant si elles ont eu réellement par le passé une influence sur notre vie et, surtout, l’influence peut se mesurer en années.